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Prisons secrètes de la CIA: toujours aucune poursuite judiciaire contre les responsables

Prisons secrètes de la CIA: toujours aucune poursuite judiciaire contre les responsables
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Deux ans après la publication d’un rapport d’Amnesty International sur les tortures perpétrées par la CIA contre des terroristes présumés, aucune poursuite judiciaire n’a été lancée contre les responsables. Désormais, l’ONG sonne le tocsin.

Prisons secrètes de la CIA: toujours aucune poursuite judiciaire contre les responsables

Les employés des services de renseignement américains, responsables de graves violations des droits de l'homme dans l'affaire des prisons secrètes de la CIA, n'ont finalement pas été traduits en justice, lit-on dans un rapport publié récemment par l'ONG Amnesty International.

«Rien n'a été entrepris pour mettre fin à l'impunité et aux violations flagrantes des droits de l'homme, dont des tortures et des disparitions forcées systématiques, perpétrées dans le cadre d'un programme secret de la CIA réalisé dans le sillage des attaques du 11 septembre 2011», fustige le rapport.

Bien que deux ans se soient déjà écoulés depuis la publication du premier rapport en ce sens, poursuit l'ONG, «personne n'a été traduit en justice pour les crimes perpétrés au titre du droit international».

Pour rappel, après l'attaque du 11 septembre 2001, les services secrets américains se sont lancés dans une véritable «chasse aux terroristes» à l'échelle mondiale. L'objectif proclamé consistait à «punir les organisateurs» et à «prévenir de nouveaux crimes». Les terroristes présumés étaient détenus dans des prisons secrètes situées au-delà des frontières américaines, où ils étaient torturés dans un esprit digne de l'Inquisition espagnole.

La chaîne CNN avait même alors établi un «classement» des moments les plus repoussants sur la base du rapport du Sénat, tels que les fausses exécutions ou les simulacres de noyade. Khaled Cheikh Mohammed a été exposé à cette torture 183 fois. Abu Zubaydah dont la culpabilité n'a pas été prouvée, a été privé de sommeil pendant 17 jours. En outre il a été retenu pendant plusieurs jours dans des positions douloureuses, suspendu tête en bas, menacé de viol sous une forme perverse.

Les premières données ont été divulguées à la fin de 2013 quand deux prisonniers de Guantanamo ont engagé des poursuites auprès de la Cour européenne des droits de l'homme.

Source: agences et rédaction

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