noscript

Please Wait...

«Peine légère» dénoncée contre un soldat ayant achevé un Palestinien

«Peine légère» dénoncée contre un soldat ayant achevé un Palestinien
folder_openŒIL SUR L'ENNEMI access_time depuis 7 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Un soldat israélien a été condamné mardi à 18 mois de prison après avoir achevé un Palestinien. Une peine si légère qui constitue un «feu vert» aux «crimes des militaires», estime l'Autorité palestinienne.

«Peine légère» dénoncée contre un soldat ayant achevé un Palestinien

Le soldat franco-israélien Elor Azaria a été filmé le 24 mars 2016 alors qu'il tirait une balle dans la tête d'un jeune palestinien de 21 ans, atteint par balles après avoir attaqué des soldats au couteau à al-Khalil (Hébron) en Cisjordanie occupée. Le Palestinien gisait au sol, apparemment hors d'état de nuire.

Le procès du soldat a profondément divisé le pays. Il est le premier soldat israélien depuis plus de dix ans à être condamné pour homicide.

«Feu vert» aux crimes

Pour Tareq Richmaoui, porte-parole du gouvernement palestinien, une telle «peine légère» est un «feu vert» donné aux «crimes des militaires». «La plupart des exécutions sommaires perpétrées par des soldats contre des Palestiniens innocents, dont des femmes et des enfants, ne sont pas portées devant la justice», a-t-il dit.

Amnesty International et Human Rights Watch ont aussi regretté la durée trop courte de la peine et se sont inquiétées des appels de la part de personnalités israéliennes à gracier le militaire.

La famille du Palestinien dénonce une «mascarade»

La famille du martyr palestinien, tué par le soldat Elor Azaria, a dénoncé mardi une «mascarade de procès». «On a vu le soldat israélien entrer dans la salle d'audience en souriant, tandis que toute sa famille l'accueillait en l'embrassant et en le serrant dans ses bras», a dit l'oncle du Palestinien. Il dénonce «une mascarade de procès».

Son père dénonce un meurtre «barbare»: «Est-ce que c'était un animal pour qu'on le tue de la sorte, de cette manière barbare? Ce n'était pas un animal. C'était un être humain».

Plus de 250 Palestiniens tués dans cette vague de violences

Au moment des faits, les territoires palestiniens occupés étaient en proie à une vague de violences quasi-quotidiennes. Les autorités d’occupation israélienne assurent que les Palestiniens tués étaient des assaillants, les autorités palestiniennes en revanche dénoncent des «exécutions».

Source : agences et rédaction

Comments

//