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La Russie en désaccord avec l’analyse de Trump sur l’Iran

La Russie en désaccord avec l’analyse de Trump sur l’Iran
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Le président russe et son homologue américain ne sont pas tout à fait en phase sur tous les dossiers. L’un des sujets de discorde est le comportement à adopter vis-à-vis de l’Iran.  Cependant, le porte-parole du Kremlin a tenu à souligner que cela ne remette pas en cause l'optique d'une collaboration «sereine» entre les deux pays.

La Russie en désaccord avec l’analyse de Trump sur l’Iran

«Ce n'est un secret pour personne que Moscou et Washington ont deux visions diamétralement opposées sur un grand nombre de questions ayant trait à la politique internationale et régionale», a souligné Dmitri Peskov. Mais il n'y voit pas d'obstacles à «une collaboration sereine entre les Etats-Unis et la Russie».

Le diplomate a souligné que le Kremlin ne souscrit pas aux déclarations du président américain Donald Trump selon lesquelles l'Iran serait «le premier des Etats terroristes».

«Cette définition ne nous convient pas», a-t-il expliqué lundi 6 février, rappelant que «la Russie, comme chacun sait, entretient des relations chaleureuses avec l'Iran et nous coopérons sur un grand nombre de sujets». «Nous apprécions ces liens économiques qui, nous l'espérons, iront encore plus loin», a-t-il ajouté.

Une rencontre est d'ailleurs prévue entre Hassan Rohani, le président iranien, et Vladimir Poutine, le président russe.

Le 5 février, lors d'une interview diffusée sur la chaîne américaine Fox News, Donald Trump avait affirmé que l'Iran affichait «un mépris total pour les Etats-Unis» et que Téhéran envoyait «de l'argent et des armes partout dans le monde». Précédemment, en février, le secrétaire d'Etat à la Défense, James Mattis, avait déjà qualifié l'Iran de «plus gros sponsor étatique du terrorisme».

Si Donald Trump n'a jamais caché son animosité vis-à-vis de l'Iran, qui figure sur la liste des sept pays visés par son décret anti-immigration, l'essai de missile balistique effectué par Téhéran fin janvier a renforcé les tensions qui émaillent les relations entre Téhéran et Washington.

Source : agences et rédaction

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