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Libye: les extrémistes chassés de leur bastion à l’ouest de Benghazi

Libye: les extrémistes chassés de leur bastion à l’ouest de Benghazi
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L'Armée nationale libyenne (ANL) loyale au maréchal Khalifa Haftar a annoncé avoir repris mercredi l'un des derniers bastions des extrémistes près de Benghazi, dans l'est de la Libye, où un attentat a fait six blessés dans la soirée.

Libye: les extrémistes chassés de leur bastion à l’ouest de Benghazi

L'ANL «a libéré la totalité de la région de Qanfouda», située sur la côte à 15 km à l'ouest du centre de Benghazi, a annoncé son porte-parole Ahmed al-Mesmari sur sa page Facebook.

D'autres porte-parole de deux brigades de l'ANL, Mondher al-Khartouch et Mohamad al-Azoumi, ont confirmé à l'AFP la prise de cette région, théâtre de combats depuis juin 2016.

Mohamad al-Azoumi a précisé que «ce qui reste des groupes terroristes a fui vers les immeubles 12», un quartier résidentiel d'un kilomètre carré entre Qanfouda et Qawarcha, un ancien fief d'«Ansar Asharia», groupe proche d’Al-Qaïda et classé organisation terroriste par l'ONU.

Dans la soirée, une voiture a explosé sur l'avenue al-Istiqlal dans le centre de la ville, faisant six blessés, cinq civils et un militaire, selon l'hôpital al-Jala de Benghazi.

Une source des services de sécurité a précisé à l'AFP qu'on ignorait encore s'il s'agissait d'un attentat suicide ou à la voiture piégée, ajoutant que l'attaque visait vraisemblablement un convoi militaire qui circulait sur cette avenue.

Les groupes d’extrémistes contrôlent toujours deux quartiers dans le centre de la ville, Al-Saberi et Soug al-Hout. Parmi ces groupes figurent notamment le «Conseil de la Choura des révolutionnaires de Benghazi», une coalition de milices extrémistes dont fait partie «Ansar Asharia».

Depuis près de trois ans, la deuxième ville de Libye est le théâtre d'attentats et de combats sanglants entre ces groupes et les forces loyales au maréchal Haftar. Ces dernières ont repris une grande partie de Benghazi mais ne parviennent toujours pas à imposer leur contrôle sur toute la ville, où des poches de groupes dissidents leur résistent toujours.

Appuyé par le Parlement élu et par un gouvernement parallèle dans l'est du pays, le maréchal Haftar conteste le gouvernement d'union nationale (GNA) installé à Tripoli et soutenu par l'ONU.

Source: agences et rédaction

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