noscript

Please Wait...

ramadan2024

Moscou dément disposer «d’informations compromettantes» sur Trump

Moscou dément disposer «d’informations compromettantes» sur Trump
folder_openRussie access_time depuis 7 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Le Kremlin a démenti mercredi matin disposer «d'informations compromettantes» sur Donald Trump, comme le rapportait CNN en dévoilant que des chefs du renseignement américain ont informé le président élu la semaine dernière de l'existence de telles informations.

Moscou dément disposer «d’informations compromettantes» sur Trump

«Le Kremlin ne possède pas de +kompromat+ sur Donald Trump», a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, utilisant un terme hérité du jargon soviétique qui désignait des informations compromettantes recueillies contre des personnes susceptibles d'être soumises à un chantage.

Moscou a dénoncé une «falsification totale» et accusé le renseignement américain de vouloir saper les relations entre les deux pays.

Le président sortant Barack Obama a dit pour sa part sur la chaîne NBC qu'il ne «commentait pas les informations classifiées».

La chaîne CNN et d'autres médias ont rapporté mardi l'existence d'un document de 35 pages, composé d'une série de notes datées de juin à décembre 2016 et rédigées par un ancien agent du contre-espionnage britannique, jugé crédible par le renseignement américain, pour le compte d'opposants politiques à Donald Trump.

Selon ces médias, dont CNN et le New York Times, les chefs du renseignement américain ont présenté au président élu un résumé de deux pages de ces 35 pages, en même temps qu'ils lui détaillaient leur rapport, partiellement déclassifié vendredi, récapitulant l'ensemble des opérations russes de piratage informatique et de désinformation aux Etats-Unis.

Les 35 pages ont été publiées mardi par le site d'information BuzzFeed, qui a cependant précisé qu'il n'était pas en mesure de les authentifier. Leur contenu n'a pas plus été certifié par des sources officielles.

"Ce ne sont que des sources anonymes", a rejeté Kellyanne Conway, conseillère du républicain, sur NBC.

Michael Cohen, avocat du milliardaire et vice-président de l'organisation familiale, a rejeté les notes qui évoquent à plusieurs reprises et de façon détaillée un voyage de lui-même à Prague fin août ou début septembre pour y rencontrer des interlocuteurs russes. «Je ne suis jamais allé à Prague de ma vie», s'est-il défendu sur Twitter.

L'ancien porte-parole d'Hillary Clinton, Brian Fallon, a appelé le chef républicain du Sénat, Mitch McConnell, à autoriser une commission d'enquête spéciale.

L'existence de liens entre l'entourage de Donald Trump et le pouvoir russe avait déjà fait l'objet de rumeurs pendant la campagne électorale, notamment via le rôle trouble d'un conseiller en politique étrangère proche de Moscou, Carter Page.

Mardi, le directeur du FBI, interrogé au Congrès, n'a ni confirmé ni démenti l'existence d'une telle enquête.

Source : sites web

Comments

//