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La droite en «Israël» s’en prend à Kerry et mise sur Trump

La droite en «Israël» s’en prend à Kerry et mise sur Trump
folder_openŒIL SUR L'ENNEMI access_time depuis 7 années
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La droite israélienne a dénoncé les propositions du secrétaire d'Etat sortant John Kerry pour un règlement du conflit avec les Palestiniens et affirmé miser sur l'arrivée à la Maison Blanche de Donald Trump pour enterrer l'idée d'un Etat palestinien.

La droite en «Israël» s’en prend à Kerry et mise sur Trump

La crise entre «Israël» et l'administration de Barack Obama a culminé avec le plaidoyer de John Kerry pour une «solution à deux Etats» et sa condamnation de la colonisation israélienne des territoires palestiniens occupés, qui met en péril, selon lui, une telle solution.

Le Premier ministre israélien et chef du Likoud, Benyamin Netanyahu, s'est empressé de dénoncer le discours «biaisé, contre Israël» de John Kerry qu'il a accusé d'être «obsédé» par la question des colonies.

Il a également exprimé l'espoir que l'administration Obama ne provoquerait pas «de nouveaux dégâts à l'ONU». Il faisait ici allusion à un scénario évoqué par les médias selon lesquels, le plan présenté par John Kerry pourrait servir de référence le 15 janvier lors de la conférence internationale organisée à Paris, puis comme base à une nouvelle résolution du Conseil de sécurité avant le 20 janvier, date d'accès au pouvoir de Donald Trump.

«Je veux travailler avec la prochaine administration américaine pour renforcer la sécurité de nos deux pays», a déclaré Benjamin Netanyahu lors d'une visite dans une base aérienne.

L'aile dure du gouvernement, composée de faucons du Likoud et de ministres du parti nationaliste religieux Foyer juif, a été encore plus loin jeudi 29 décembre dans ses critiques.

«Secrétaire d'Etat américain sortant John Kerry, proposez donc de partager Washington ! Jérusalem était la capitale de l'Etat juif il y a 3 000 ans et le restera dans les 3 000 prochaines années et pour toujours», a lancé la ministre de la Culture Miri Regev, membre de l'aile droite du Likoud, sur sa page Facebook.

L'occupation et l’annexion par «Israël» de la partie orientale d’al-Qods, occupée depuis 1967, n'a jamais été reconnue par la communauté internationale. Les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de l'Etat auquel ils aspirent.

Mesures de déstabilisation

Les principaux dirigeants de la droite dure disent ouvertement miser sur l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche pour réaliser leurs plans d'annexion de la plus grande partie de la Cisjordanie occupée.

Cette idée, longtemps cantonnée aux discussions internes des cercles de la droite nationaliste, est de plus en plus évoquée publiquement, une reprise des négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens semblant très éloignée.

Pour le ministre israélien de l'Education Naftali Bennett, chef de file du Foyer juif, avec la prise de fonctions de Donald Trump «la Palestine sera retirée de l'ordre du jour» tout en prônant une solution qui impliquerait l'annexion d'une grande partie de la Cisjordanie occupée.

Juste avant le discours de John Kerry, Donald Trump avait apporté son soutien à l’entité sioniste, traité selon lui «avec un total mépris».

Les Israéliens «étaient habitués à avoir un grand ami aux Etats-Unis, mais ce n'est plus le cas. Le début de la fin a été cet horrible accord avec l'Iran sur le nucléaire, et maintenant (l'ONU)! Reste fort Israël, le 20 janvier est très proche!», a dit le président élu.

Benjamin Netanyahu l'a remercié sur son compte Twitter.

Les commentateurs israéliens remarquaient cependant jeudi 29 décembre que Donald Trump avait jusqu'à présent évité de se prononcer sur la question de la colonisation israélienne.

Quelque 430 000 colons israéliens vivent actuellement en Cisjordanie occupée et ils sont plus de 200 000 à al-Qods Est.

Source : agences et rédaction

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