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Le bonheur des pays du Maghreb arabe après la défaite de Sarkozy

Le bonheur des pays du Maghreb arabe après la défaite de Sarkozy
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Par Rawaa Qassem

La défaite de l'ancien président français Nicolas Sarkozy et son échec à devenir un candidat de la droite et des partis centristes dans les prochaines élections présidentielles françaises, a enchanté un grand nombre des parties des pays du Maghreb arabe, en particulier l'Algérie. Ces parties ont exprimé explicitement leur refus de tisser des relations avec celui qui a contribué à ramener le «chaos créatif» dans la région causant la destruction de plusieurs pays sous prétexte du soi-disant «printemps arabe».

Le bonheur des pays du Maghreb arabe après la défaite de Sarkozy

Il y a deux ans, Sarkozy a lancé un discours hostile à l'Algérie à partir du territoire tunisien lorsqu’il a essayé de «flatter» le peuple tunisien en déclarant que la Tunisie est une victime de la géographie s'étendant entre l'Algérie et la Libye. Il a également déclaré que l'avenir de l'Algérie devrait être discuté dans l'«Union pour la Méditerranée», cette union fondée lors de sa présidence n'a pas été approuvée par les pays du bassin méditerranéen.

De larges critiques

Ces déclarations ont été rejetées par les algériens et les tunisiens, bien qu’elles aient été faites par l'ancien président français lors d’une visite faite en Tunisie, suite à l’invitation du mouvement «l’appel de la Tunisie» représenté par son ancien secrétaire général Mohsen Marzouk.  Ces déclarations ont également nui aux relations entre la Tunisie et l’Algérie. L’ambassadeur d'Algérie à Tunis Abdel Qader Hajjar a récemment déclaré que Marzouk devait répondre clairement à l’ancien président en lui disant «ne vous mêlez pas des relations entre l’Algérie et la Tunisie.»

Dans ce contexte, Mohammad Dergham, chercheur au Centre du Maghreb pour les études et la documentation, a affirmé que les déclarations de Sarkozy hostiles à l'Algérie et lancées à partir de la Tunisie n’étaient pas spontanées ni accidentelles. Il cherchait à partir de ses dires à déstabiliser l’Algérie d'une part et nuire aux relations historiques et exceptionnelles entre les Tunisiens et les Algériens d’autre part. Le chercheur tunisien, rejoint la position de l'ambassadeur algérien en Tunisie notant que la réaction de Mohsen Marzouk, n’était pas au niveau souhaité et ne répondait pas aux déclarations de l'ancien président français pleines de haine et de nostalgie pour l'époque coloniale.

Le candidat favori

Il est à noter que la majorité des Algériens souhaitaient la réussite du candidat Alain Juppé face à François Fillon, qui semble être le plus chanceux à atteindre l'Elysée. Selon les sondages, il est inconcevable que la présidence française soit à nouveau remportée par la gauche vu la mauvaise performance du président de gauche François Hollande.

Les pays du Maghreb se comportent avec François Fillon, avec une certaine réserve, car jusqu'à présent, il n’a donné aucune position encourageante à la coopération et au développement des relations entre la France et ces pays. D'autant qu’il ne s’est toujours pas prononcé sur l'avenir inquiétant des immigrés marocains en France, où réside la plus grande communauté marocaine dans le monde.

Source : Al-Ahednews, traduit par l’équipe du site

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