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Quelles sont les raisons du courroux régional et international contre les forces paramilitaires irakiennes?

Quelles sont les raisons du courroux régional  et international contre les forces paramilitaires irakiennes?
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Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel Joubeir, a été franc lorsqu'il a dit que la participation des forces paramilitaires irakiennes à la libération de Mossoul était une catastrophe. La raison de ces propos est claire. En effet, l'expérience a prouvé à cet homme et à son régime que la participation de ces forces aux batailles, aux côtés de l'armée irakienne, a toujours provoqué la défaite de «Daech». Cette organisation créée et parrainée par les Saoud.

Quelles sont les raisons du courroux régional  et international contre les forces paramilitaires irakiennes?

Les propos ci-dessous ne font pas partie d'une guerre psychologique ou d'une propagande menée par un axe contre un autre. Ce sont plutôt des faits politiques et militaires constatés lors de toutes les batailles menées contre «Daech» en Irak, à partir des villes de Salaheddine, surtout Tekrit, passant par les régions de Diyala, Samarra  et Biji, arrivant à la ville de Ramadi et de Fallouja, où fut le point de départ vers le début  de la défaite de «Daech» en Irak.

Par ailleurs, ce n'est pas seulement l'Arabie qui a exprimé sa colère à l'égard  des forces populaires irakiennes. Cette même position a été prise par la Turquie. Cette dernière a annoncé, avec un ton ottoman colonial hargneux que la présence de ses forces à Baachika, dans le nord de l'Irak et sur le passage stratégique Est et nord de la ville de Mossoul, était nécessaire pour protéger les citoyens de cette province irakienne des forces paramilitaires irakiennes. Erdogan a même riposté contre la position unanime des Irakiens de refuser la présence des forces turques dans le voisinage de Mossoul.

Pour être équitable envers ces deux pays irrités, il faut reconnaitre que plusieurs raisons sont derrière leur escalade, illustrée dans des déclarations officielles et des données journalistiques, contre les forces paramilitaires et le gouvernement irakien, ayant considéré ces forces comme une composante nationale populaire qui jouit du soutien officiel et gouvernemental, étant essentielle dans la lutte contre «Daech». Parmi ces raisons c'est que les forces paramilitaires et dans leur soutien décisif à l'armée  irakienne, ont été un obstacle devant le plan d'occuper l'Irak par l'Arabie et la Turquie, par le biais de l'exploitation, par ces deux pays, de l'organisation terroriste. De fait cette dernière n'aurait enregistré des réussites  sur le territoire irakien, sans l'assistance et le parrainage de ces deux grands pays régionaux. L'Arabie dans le financement, la provocation sectaire et les médias, ainsi que dans le grand nombre d'éléments terroristes et de kamikazes, la seconde dans l'ouverture des frontières, la facilitation de l'accès  des armes et des combattants étrangers venant  des quatre coins du monde pour rejoindre les rangs de «Daech». De même, la Turquie a contribué à la commercialisation et l'exportation du pétrole  relevé des territoires irakiens et syriens occupés par «Daech», dans le but d'assurer le financement nécessaire à l'organisation terroriste.

En outre, d'autres raisons expliquent l'irascibilité des États-Unis à l'égard des forces populaires irakiennes. Ces forces ont réussi à entraver les plans américains visant à diviser la région à partir de l'Irak et de la Syrie, par leur contribution active dans la défaite de «Daech». En plus, ces forces se préparent à participer à la libération de Mossoul, dernier fief de «Daech» en Irak, où l'organisation a installé sa structure administrative de base. Ainsi, les États-Unis s'empressent, en ce moment, de faciliter la fuite et le transport de ce qui reste de cette structure vers le territoire syrien, notamment les régions de Reqqa et de Deirezzor, dans le but de préserver le noyau de cette organisation pour qu'elle poursuive sa bataille contre la Syrie, l'Irak et l'axe de la Résistance.

Enfin, les forces paramilitaires irakiennes ont réussi  à frapper la dimension sectaire du conflit. Une dimension que les États-Unis s'efforcent de promouvoir. Elles ont prouvé au monde entier que la guerre en Irak et en Syrie n'est point comme le prétendent les Américains, mais qu'elle est plutôt une guerre injuste criminelle, menée dans l'intérêt des sionistes en voie de l'effritement de la communauté arabo-islamique en général.

Source : Al-Ahednews, traduit par l’équipe du site

 

 

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