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Les défaites de Washington dans la région et le risque d’une troisième guerre mondiale

Les défaites de Washington dans la région et le risque d’une troisième guerre mondiale
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Par Akil Cheikh Hussein

L’échec de Washington quant à pousser la Russie et la Chine à abandonner leur politique concernant la crise en Syrie est à l’origine de cette escalade hystérique qui s’est exprimée dans la volonté de Washington d’installer un bouclier anti missile en Corée du Nord après tous les boucliers qu’elle a déjà installés en Europe de l’Est, dans l’entité sioniste et dans la région du Golfe.

Les défaites de Washington dans la région et le risque d’une troisième guerre mondiale

Avec chaque coup adressé par l’armée arabe syrienne et ses alliés aux forces d’agression qui lancent leur guerre mondiale contre la Syrie, et avec chaque pas en avant que cette armée fait sur le front d’Alep dont la libération ne tardera pas à marquer le début  de la victoire finale, se renforce la rage de ces forces qui -de Washington à «Tel-Aviv» et Ryad, en passant par Paris, Londres et Berlin- parlaient tout au long de ces cinq dernières années de la prétendue chute imminente de la Syrie.   

Guerre mondiale

Leur rage se renforce car la guerre contre la Syrie n’est pas une simple guerre régionale limitée à une zone du monde. Mais parce qu’elle est plutôt une guerre mondiale dont les conséquences détermineront le sort du monde entier. En d’autres termes la victoire de la Syrie ouvrira des larges perspectives devant toutes les causes de libération dans le monde, alors que sa défaite pourrait faire tomber le monde entier comme un fruit mûr dans la main de l’axe du mal étasunien.

Le caractère mondial de cette guerre contre la Syrie n’apparait-il pas à travers le nombre sans précédent de pays occidentaux et non occidentaux qui y participent ?

N’est ce pas l’incapacité des forces d’agression de réaliser les buts de leur guerre contre la Syrie qui est à l’origine de la tension sans pareil, entre Washington et chacune de Moscou et Pékin,  depuis la crise des missiles cubains ? N’est ce pas que cette tension est ce qui menace de conduire à une guerre globale qui pourrait détruire la vie sur cette planète ?

Parmi les symptômes de cette rage, on ne manque pas de remarquer la poussée de colère qui a envahi le ministre de la guerre étasunien, Ashton Carter, le 26 septembre dernier. A cette date, Carter a prononcé un discours devant des lanceurs de missiles sur la base du Global Strike Command (commandement des frappes mondiales) dans le Dakota du Sud, et ce pour annoncer le fait  que les Etats-Unis sont prêts à brûler le monde par l’intermédiaire de ces centaines de missiles nucléaires intercontinentaux dont  la puissance destructrice de chacun d’eux dépasse à des dizaines de fois celle des bombes atomiques qui ont détruit les villes japonaises à la fin de la seconde guerre mondiale.

«La menace d’une conflagration nucléaire est maintenant plus concrète qu’à n’importe quel moment depuis le plus fort de la Guerre froide ». C’est ce que Carter a affirmé dans son discours consacré à l’appel à dépenser plus de 250 milliards de dollars pour le renouvellement de l’arsenal nucléaire étasunien et tout particulièrement les missiles, les bombardiers stratégiques et les sous-marins.

Certes, Carter a pris soin d’ornementer son discours en usant de paroles mielleuses qui se voulaient «humaines» mais sans aucun sens de cet humanisme autre que celui qui déborde d’un égoïsme contraire à toute considération humaine : De l’avis du maître du Pentagone, l’arsenal nucléaire étasunien est  le fondement de la sécurité qui a permis à des millions et des millions de se réveiller le matin pour aller aux écoles, aux lieux de travail, de vivre leur vie, de rêver leurs rêves et d’assurer à leurs enfants un avenir meilleur. 

Le droit de se défendre

Insolence et arrogance ! Un avenir meilleur pour une partie des enfants étasuniens et leurs semblables en dépit de tous les frais à payer par  des millions et des millions d’autres enfants qui ne savent rien des écoles, de l’avenir et de la nourriture. Car la plus grande partie des choses qu’ils savent n’est rien d’autre que les tueries et les privations que leur offre Washington par le biais de ses bombes, de ses missiles et de ses politiques économiques et financières destructrices partout dans le monde et sur tous les plans.

Bombes nucléaires étasuniennes braquées sur les pays épris de liberté et de la création d’un monde multipolaire et ouvert à de véritables chances d’indépendance. Pire encore : Washington ne se contente pas de tout ce qu’elle a construit partout dans le monde en matière de bases militaires, et de tout ce qu’elle déployé dans les mers en matière de flottes, dans les airs en matière d’avions et dans l’espace en matière de missiles  éveillés ou dormants. Elle y ajoute des tentatives visant à empêcher les autres puissances nucléaires et/ou balistiques, plus précisément, la Russie, la Chine et l’Iran, de jouir de leur droit légitime de se défendre.

Les moyens de mensonges portant le nom de mass médias étasuniens ne cessent de prétendre, depuis des années que ces boucliers de missiles déployés en Europe de l’Est, dans l’entité sioniste, dans le Golfe et dans la région du Pacifique, sont de caractère défensif et que leur but est d’empêcher les prétendus missiles iraniens, ainsi que ceux nord-coréens, d’atteindre l’Europe et l’Amérique du Nord.

Ces boucliers de missiles comprennent pourtant des systèmes offensifs qui menacent la sécurité de pays visés comme la Russie et la Chine, tout comme celle de pays où ils sont déployés, car les pays ciblés possèdent, de leur côté des systèmes de frappe balistiques et nucléaires… Ce qui veut dire que c’est la rage de Washington face à ses défaites en Syrie et dans la région qui explique la bouffée nucléaire du maître du Pentagone. N’a-t-il pas terminé sa visite effectuée dans la base de missiles nucléaires étasuniens à Dakota par des déclarations qui ont toutes porté sur la guerre en Syrie ?

 Source : French.alahednews

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