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Bahreïn: Nabeel Rajab poursuivi pour une lettre ouverte

Bahreïn: Nabeel Rajab poursuivi pour une lettre ouverte
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Nabeel Rajab, opposant bahreïni, a été mis en examen pour avoir publié une lettre ouverte dans le «New York Times», écrite depuis sa cellule.

Bahreïn: Nabeel Rajab poursuivi pour une lettre ouverte

Depuis sa cellule, Nabeel Rajab risque encore la prison. L’opposant bahreïni a été mis en examen cette semaine après la publication d’une lettre ouverte dans le «New York Times», qu’il a écrite depuis sa cellule. La justice bahreïnie lui reproche d’avoir «propagé de fausses informations et des rumeurs malveillantes qui minent le prestige du royaume». Il est déjà détenu depuis le 13 juin pour des infractions à la liberté d’expression sur internet, et encourt une peine de 15 ans de prison dans le cadre de cette affaire, précise le groupe Bahrain Institute for Rights and Democracy (BIRD).

Dans ce texte, celui qui est placé en grande partie à l’isolement y dénonçait l’interpellation d’opposants : «Il y a quelques 4000 prisonniers politiques au Bahreïn, qui a le plus haut taux de prisonniers par personne au Moyen-Orient. C’est un pays qui a emprisonné, torturé et même tué son peuple pour avoir osé demander la démocratie. Mon collègue Abdulahdi al-Khawaja a été torturé et condamné à la prison à vie en 2011 pour son travail en faveur des droits de l’Homme».

«Je veux passer le reste de ma vie à me battre pour eux, mes proches et ma Nation»

Nabeel Rajab a déjà été emprisonné de 2012 à 2014, puis en 2015. A la fin du mois de juin, deux semaines après son incarcération, le militant avait été hospitalisé pour des problèmes cardiaques. «Nous avons fait part de nos inquiétudes concernant les effets que l’isolement pourraient avoir sur sa santé, mais personne ne nous a écoutés», avait déclaré sa femme. «Nabeel n'a jamais souffert de problèmes cardiaques auparavant. Mon mari est un défenseur des droits humains et ne mérite pas ce traitement».

Interrogé par Paris Match en juin 2014, Nabeel Rajab racontait son combat : «Je veux passer le reste de ma vie à me battre pour eux, mes proches et ma Nation. Quand j’étais en prison, ils m’ont proposé de me libérer si je promettais d’arrêter mon combat, mais j’ai dit non. Aujourd’hui ils menacent encore de me remettre en prison, ce à quoi je réponds que ce serait triste, mais que je ne me tairai pas. Le silence n’est pas une option».

Source : parismatch

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