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La bataille d’Alep a révélé l’implication des États-Unis et leurs alliés dans le soutien du terrorisme

La bataille d’Alep a révélé l’implication des États-Unis et leurs alliés dans le soutien du terrorisme
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Par Hassan Salameh*

Les réalisations de l'armée syrienne et de ses alliés au cours de la bataille d’Alep qui se poursuit encore, dévoilent l'anxiété des États-Unis et de l'Arabie Saoudite ainsi que le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon. Il semble clair à ces partis que la poursuite de l'opération militaire menée par l'armée syrienne et ses alliés conduira à la purification de la ville d’Alep et ses alentours des groupes takfiris et la défaite majeure des terroristes.

La bataille d’Alep a révélé l’implication des États-Unis et leurs alliés dans le soutien du terrorisme

Selon des sources diplomatiques, l’inquiétude et l’anxiété de ces partis ont conduit à l’accélération d’une série de démarches militaires et diplomatiques en vue de réduire les exploits de l'armée syrienne et ainsi sauver les groupes terroristes de la défaite dans la bataille d’Alep. A partir de là les Américains ont mis l’accent sur les points suivants:

Au niveau militaire, les américains et leurs alliés ont déployé tous leurs efforts militaires pour la bataille d'Alep au nord, en permettant le déplacement des takfiris à partir de la frontière turque de différentes régions syriennes (en particulier Idlib et ses environs). Parallèlement à l’accélération de l'armement des groupes terroristes de divers types d'armes sophistiquées et la supervision des attaques menées par ces groupes pour récupérer les zones libérées par l'armée syrienne et ses alliés.

C’est pourquoi plus de dix milles miliciens ont été convoqués dotés d'armes sophistiquées, guidés par les services de renseignements américains saoudiens et turcs, afin de mener des attaques contre l’armée syrienne et ses alliés dans le but de récupérer les zones perdues dans le nord du rif d’Alep et lever l’embargo imposé sur les mercenaires dans les zones Est de la ville.

Malgré cela les groupes armés n’ont pas réussi à récupérer les régions libérées. Même les petites zones qu’ils ont pu franchir leur ont été reprises peu de temps après. D’ailleurs l’armée syrienne et ses alliés sont passés de la défense à l’attaque. Cela a conduit à l'expulsion des terroristes de la zone 1070 et la fermeture de l'étroit couloir des insurgés vers les quartiers Est de la ville.

Au niveau diplomatique, lorsque les Etats-Unis et leurs alliés ont ressenti que les takfiris ont échoué à lever le siège imposé sur les quartiers Est, et lorsqu’un grand nombre de terroristes présents dans ces quartiers ont annoncé leur intention de sortir de cette zone pour se rendre à l’armée syrienne, les États-Unis ont réclamé l’ouverture du soi-disant couloir humanitaire appelant à un cessez-le-feu. Ban Ki-Moon n’a pas tardé à entrer dans le jeu, bien évidement suite à une demande américaine. Le véritable objectif de cette campagne humanitaire est de permettre aux groupes armés de se réorganiser et de se procurer plus d'armes et d'insurgés. Le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov a mis le point sur cette question à la suite de son entretien avec le ministre allemand des affaires étrangères.

Pourquoi les américains et leurs alliés ainsi que Ban KI-Moon sont-ils aussi inquiets ?

Selon les données diplomatiques, la bataille d'Alep même si elle ne conduit pas à régler le conflit elle représente le premier pas vers la fin de la guerre. Le parti qui remporte la bataille d'Alep ira aux négociations en possession de la carte la plus forte. D’autre part la victoire de l'armée syrienne permettra la clôture de la frontière syrienne avec la Turquie et donc la fermeture de l’orifice des groupes armés. Vu que le régime turc n’a toujours pas répondu à la demande de la Russie de fermer sa frontière. De plus le retour de la souveraineté syrienne sur l'ensemble de la ville d’Alep signifie la chute du projet de la fragmentation de la Syrie, un projet qui est encore sur l’ordre du jour de l’agenda américain.

De là nous pouvons comprendre, la pression qu’exercent les américains pour aboutir à un cessez-le-feu. Il est clair que plus de réalisations pour l’armée syrienne et ses alliés dans la guerre contre le terrorisme, signifie plus de pertes pour les américains qui se trouveront devant deux choix: Soit partir aux négociations de Genève dans la posture du faible et donc se soumettre à la solution politique convenue avec les russes à la conférence de Vienne. Soit exposer les mercenaires à plus de défaites.

Des sources diplomatiques confirment que quelles que soient les pressions exercées par les États-Unis et leurs alliés, le pouvoir syrien et ses alliés sont déterminés à poursuivre la libération des régions restantes d’Alep tant que l'alliance américaine refuse la résolution politique selon laquelle le pouvoir syrien présidé par Bachar al-Assad, garde sa souveraineté sur la totalité du territoire syrien.

En attendant, il semble que l'envoyé spécial de l’ONU en Syrie, Stefan de Mistura, n'a pas fait grand-chose pour relancer les négociations de Genève sur des bases viables, que ce soit dans l’élargissement de la représentation des partis de l'opposition, dans l'objectif de convaincre Washington qu'il n'y a pas d'alternative au président Assad, ou dans l'appel à l'Arabie Saoudite à cesser son soutien au terrorisme en Syrie.

Source : Al-Ahednews, traduit par l’équipe du site

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