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Lorsque la guerre de Juillet devient un jalon dans l’histoire des guerres

Lorsque la guerre de Juillet devient un jalon dans l’histoire des guerres
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La guerre de juillet 2006 qui n’a pas dépassé les 33 jours est selon les termes de guerre une confrontation de courte durée. Son déclenchement, suite à l’opération menée par les combattants de la résistance conduisant à l'enlèvement de soldats israéliens dans le contexte d’une large opération visant à libérer les détenus de la résistance des prisons israéliennes. La défaite de l’ennemi sioniste et l'adoption de la résolution 1701 en 2006 a marqué la fin de cette guerre.

Lorsque la guerre de Juillet devient un jalon dans l’histoire des guerres

En outre, en dépit de la courte durée de cette guerre, elle a marqué à jamais les règles de confrontation entre l'ennemi israélien et la résistance. De nouvelles équations se sont établies formant un jalon dans l'histoire des batailles et de l'armée.  L’une des premières réalisations fut le breakage de la peur face aux puissances armées aux équipements sophistiqués. La résistance a mené cette guerre à pied d’égalité et a vaincu l’ennemi en dépit de la nette supériorité de l’armée sioniste en matière d’armes et de capacités militaires.

Face à l'aviation israélienne qui jouit d’une supériorité totale, la résistance a élaboré un plan très opérationnel permettant aux combattants et aux lanceurs de missiles une flexibilité importante. Ce plan a rendu difficile aux avions et aux hélicoptères de cibler les points de positionnement des lanceurs de missiles. Après chaque lancement de missiles les combattants déplaçaient les lanceurs de missiles en vitesse. Entre temps un autre lanceur de missile qui apparait de nulle part, ciblait les territoires occupés et perturbait l’aviation israélienne. Le lancement des roquettes s’est poursuivi au même rythme tout au long de la guerre. Les avions de guerres israéliens armés de bombes intelligentes ont été incapables d’arrêter ou même de freiner le rythme des bombardements qui semaient la terreur et causaient la destruction en territoire ennemi. Les missiles de la résistance ont réussi à frapper avec précision des points importants stratégiques et vitaux de l’armée sioniste.

Face à l'armure israélienne, considérée comme l'une des plus sophistiquées en termes de tactique et de technique, et malgré sa vitesse dans le champ de bataille et sa capacité destructrice à grande distance, la résistance a mené une bataille historique qui s’est avérée choquante pour les dirigeants de l'ennemi et pour la plupart des observateurs militaires et les experts internationaux. L’armure de dernière génération qui représentait la fierté sioniste, était incapable d’abattre les quelques résistants qui manœuvraient au sol dans la vallée du Khiam, de Adaisseh et Altaybeh ainsi que dans la vallée Hujayr et ses pentes. Les chars ont été pulvérisés par des missiles antichars Cornet de là le célèbre massacre des Merkavas. Ce massacre est resté gravé dans la mémoire des soldats qui ont fui les flammes de la célèbre bataille.

Face aux unités d'élite de l'ennemi, qui ont effectué la plus grande descente dans l'histoire des opérations militaires, sur les collines qui donnaient sur la rivière de Litani dans la vallée Hujayr la résistance était prête. L’armée israélienne a envoyé ses unités d'élite, afin de contrôler une large base de point d'appui pour garantir l'entrée de l'armure et des chars vers l'ouest, entre le Litani et le chemin de Tyr-Bent Jbeil dans le but de séparer les résistants et les cerner, après des milliers d’attaques aériennes dévastatrices et des bombardements bien précis et violents effectués par plusieurs escadrilles d’avions de chasse. Quelques héros des combattants de la résistance qui se sont déplacés entre les maisons des villes de Froun et de Ghandouriyeh, ont pu dérailler l’atterrissage causant de lourdes pertes aux unités délite. Cette opération a obligé ces unités à se retirer et à annuler la descente sous la couverture de l’artillerie israélienne qui a enflammé le périmètre de milliers de bombes et de missiles dévastateurs.

Les unités de la brigade Golani, dont le rôle est généralement la mise en œuvre des opérations spéciales pour préparer le terrain à l’entrée des unités d'infanterie mécanisée ont raconté leur témoignage. Ces histoires, que certains des officiers et soldats de cette unité relatent, donnent une idée de l’horreur qu’ils ont vécue dans l'une des batailles les plus féroces dans les quartiers de Bent-Jbeil. Ces témoignages dévoilent comment les résistants rebondissaient des sous-sols et des ruines de maisons détruites et attaquaient les soldats d’élites israéliens avec des grenades, des pistolets et même des armes blanches.

De là, nous pouvons dire que ces tactiques délicates employées par la résistance, ont réussi à faire face à l’armure, l’artillerie et les unités spéciales. Delà un certain nombre d'équations militaires et de tactiques valides ont été mises au point. Un modèle cohérent et un style particulier ont étaient posés, pouvant être adopté dans la formation et l'organisation d’une doctrine militaire avec une armée modestement équipée et des capacités militaires limitées, à qui on a imposé une confrontation avec une armée moderne aux capacités supérieures.

Et enfin ... l’équation la plus remarquable imposée par la résistance durant la guerre de juillet 2006 grâce aux combats héroïques des résistants et aux sangs des martyrs, est cette hystérie qui a frappé l'ennemi dans cette guerre et l’inquiétude permanente des capacités de la résistance. Cette préoccupation est clairement vue à travers les exercices et les manœuvres militaires appliqués par l’ennemi pour faire face à la résistance sur le terrain, en mer, ainsi que dans l'air. Pour faire face aux unités d'élite de la résistance dans toute bataille au sol à l'intérieur du territoire libanais ou en Palestine occupée.

Source : Al-Ahednews, traduit par l’équipe du site

 

 

 

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