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Bahreïn: le militant des droits de l’Homme Nabil Rajab de nouveau arrêté

Bahreïn: le militant des droits de l’Homme Nabil Rajab de nouveau arrêté
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L'opposant et militant bahreïni des droits de l'Homme, Nabil Rajab, a de nouveau été arrêté lundi par les forces de sécurité, a indiqué sa famille sur Twitter.

Bahreïn: le militant des droits de l’Homme Nabil Rajab de nouveau arrêté

Libéré en juillet 2015 après avoir bénéficié d'une grâce royale pour «raisons de santé», M. Rajab a été appréhendé à l'aube par les forces de sécurité qui ont fait une descente à son domicile à Bani Jamra, village près de Manama, a ajouté la famille sans préciser les raisons de cette interpellation.

«Notre maison a été fouillée et mon mari Nabil Rajab a été arrêté», écrit Sumaya Rajab, l'épouse du militant, dans un tweet.

Le roi Hamad Ben Issa Al-Khalifa avait gracié Nabil Rajab qui purgeait alors une peine de six mois de prison pour, selon les allégations des autorités, «atteinte aux institutions de l'Etat», à la suite de plaintes des ministères de l'Intérieur et de la Défense qui l'accusaient d'avoir «mis en doute la compétence de leurs employés».

Il avait été arrêté le 2 avril 2015 pour une autre affaire. Il était accusé d'avoir publié sur les réseaux sociaux «de fausses nouvelles» sur la participation de Bahreïn à la coalition arabe qui mène une opération militaire contre la population au Yémen, la qualifiant d'«agression», ainsi que d'«atteinte à une institution de l'Etat».

Bahreïn est secoué par des troubles depuis la répression en 2011 d'un mouvement de contestation, animé par la majorité de citoyens qui réclame une véritable monarchie constitutionnelle dans ce petit royaume du Golfe, dirigé par la dynastie Al-Khalifa.

Depuis, les autorités bahreïnies poursuivent et arrêtent, sans préciser les raisons, les figures de l’opposition. M. Rajab était l'un des animateurs de ce mouvement pacifique.

Directeur du Centre bahreïni pour les droits de l'Homme et secrétaire général adjoint de la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme, il avait été libéré en mai 2014 après deux ans d'emprisonnement pour avoir participé à des «manifestations non autorisées».

Source: agences et rédaction

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