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A Gaza, de plus en plus d’enfants deviennent soutiens de famille

A Gaza, de plus en plus d’enfants deviennent soutiens de famille
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Alors que le nombre global d'enfants contraints de travailler a diminué dans le monde, dans la bande de Gaza, ce nombre augmente de plus en plus à cause de la pauvreté due au blocus et aux guerres imposés par l’occupation israélienne.

A Gaza, de plus en plus d’enfants deviennent soutiens de famille

Le monde observe dimanche la journée contre le travail des enfants. Les chiffres restent beaucoup trop élevés, mais le nombre global d'enfants contraints de travailler a diminué de 246 millions en 2000 à 168 millions aujourd'hui, selon l'Organisation internationale du travail.

Dans la bande de Gaza, c'est le contraire: le nombre de Palestiniens âgés de 10 à 17 ans travaillant a doublé en cinq ans pour atteindre 9.700, selon les chiffres officiels palestiniens.

Près de la moitié du 1,9 million d'habitants de ce territoire palestinien vit sous le seuil de pauvreté. Trois guerres en six ans ont ravagé l'étroite enclave coincée entre «Israël», l'Egypte et la Méditerranée. Les blocus imposés par «Israël» depuis 10 ans et l'Egypte depuis trois ans étouffent le territoire. 80% de la population est tributaire de l'aide humanitaire et le taux de chômage, proche de 45%, est l'un des plus élevés au monde.

Plus la pauvreté augmente, plus les enfants travaillent

«La majorité des enfants qui travaillent le font dans les quartiers le long de la frontière, qui sont les zones les plus pauvres» de la bande de Gaza, dit Aïda Kassab, psychologue au Programme de Gaza pour la santé mentale.

«Le phénomène du travail des enfants reflète la situation économique et sociale de la bande de Gaza», dit Khitam Abou Hamad qui dirige un projet visant à aider des familles à re-scolariser leurs enfants ou les mineurs à se lancer dans une formation professionnelle, dans l’ONG Terre des Hommes.

Bien des abus sont permis: certains enfants sont parfois «payés 20 shekels pour 12 heures de travail par jour», explique à l'AFP Iyad Abou Houjayr, du Centre palestinien pour la démocratie et la résolution des conflits, une ONG qui apporte un soutien psychosocial aux familles les plus démunies.

«La loi palestinienne interdit le travail des enfants de moins de 15 ans», poursuit Abou Houjayr. Mais «elle est très peu appliquée» dans un tel marasme.

La situation ne fait qu'empirer à chaque nouveau conflit, déplore Hyam al-Jarjaoui, en charge de la question des enfants au ministère des Affaires sociales. «Plus la pauvreté augmente, plus les enfants travaillent».

Source: AFP et rédaction

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