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«Israël» libère une députée palestinienne après 14 mois de détention

«Israël» libère une députée palestinienne après 14 mois de détention
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La députée palestinienne Khalida Jarrar est sortie de prison vendredi après 14 mois de détention, se disant déterminée à continuer à porter la voix des Palestiniens incarcérés par «Israël».

«Israël» libère une députée palestinienne après 14 mois de détention

Âgée de 53 ans, Khalida Jarrar avait été arrêtée en avril 2015 et condamnée le 6 décembre à 15 mois de prison ferme pour «incitation à la violence et au terrorisme», selon l'armée israélienne.

Elle a été libérée un mois avant l'expiration de sa peine en raison de la surpopulation dans les prisons israéliennes, selon l'administration pénitentiaire israélienne.

«Il reste encore de nombreux prisonniers, plus de 7.000, dont des juges, des députés, des enfants, des malades et des Palestiniens de 1948», a déclaré Mme Jarrar aux journalistes à son arrivée chez elle à Ramallah.

 

 

Mme Jarrar est chargée au sein du Parlement palestinien du dossier des détenus palestiniens dans les prisons israéliennes. Elle a été amenée dans un fourgon de la police israélienne, menottée, jusqu'au check-point de Jabara, point de passage entre le nord de la Cisjordanie et l’entité sioniste.

Là, elle a parcouru quelques dizaines de mètres à pied avant d'être accueillie par le chef de la liste arabe au Parlement israélien, Ayman Odeh, ainsi que des dizaines de partisans de son parti, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP).

La plupart des chefs du FPLP sont en détention et Mme Jarrar avait déjà été incarcérée à plusieurs reprises. Elle reste sous la menace d'une peine de cinq ans de prison avec sursis, dont était assortie sa condamnation par « Israël» selon l'organisation palestinienne de défense des prisonniers Addameer.

Ghassan Jarrar, son mari, lui-même emprisonné à plusieurs reprises, a été interdit de visite durant sa détention. Il et a affirmé ne l'avoir vue que lors des audiences de son procès devant un tribunal militaire israélien.

«Cela a été très dur pour elle» mais, assure-t-il fièrement, cette militante des droits de la femme «a monté une école en prison et cinq jeunes filles ont pu passer leur baccalauréat grâce à elle».

Six parlementaires palestiniens sont toujours détenus par «Israël», souligne le Club des prisonniers palestiniens.

Source : AFP et rédaction

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