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Sénateur US: les propos de Netanyahou sur le Golan n’interviennent pas à un moment opportun

Sénateur US: les propos de Netanyahou sur le Golan n’interviennent pas à un moment opportun
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Le sénateur démocrate Ben Cardin, membre de la commission des Affaires étrangères du Sénat américain, a indiqué jeudi que la déclaration du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou sur la possession israélienne du plateau du Golan, n'intervient pas à un «moment opportun», alors que la Syrie est plongée dans la guerre.

Sénateur US: les propos de Netanyahou sur le Golan n’interviennent pas à un moment opportun

«La Syrie est en guerre, toute la région est en pleine mutation», a affirmé Cardin, alors qu'il était interrogé sur la déclaration du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou qui avait dit cette semaine que «le Golan restera à jamais entre les mains d'Israël».

«Je ne pense pas qu'il soit opportun d'expliquer ce qu'il se passe dans le nord alors qu'il y a une guerre active en Syrie», a déclaré Cardin au sujet de Netanyahou.

«En fin de compte, vous allez avoir besoin d'avoir un certain type de facteur de reconnaissance et vous ne disposez pas d'un gouvernement avec qui vous pouvez négocier et parler en Syrie», a déclaré Cardin, qui rencontrait des journalistes couvrant la politique étrangère.

L'administration Obama a réitéré cette semaine que le plateau du Golan, annexé par «Israël» suite à la guerre des Six jours en 1967, ne faisait pas partie de l’entité sioniste, et que son sort devait être déterminé dans le cadre de négociations.

Cardin est proche de groupes pro-israéliens et a clairement fait savoir à plusieurs reprises qu'il était erroné d'attribuer à «Israël» l'échec de la reprise des pourparlers de pays, ajoutant que les Palestiniens devaient mettre fin à l'incitation à la haine, et revenir aux négociations avec «Israël», suspendus depuis 2014.

Cardin, qui a été l'un des quatre sénateurs démocrates à voter l'an dernier contre l'accord sur le nucléaire iranien, était au Proche-Orient il y a quelques semaines où il a rencontré Netanyahou.

Il s'est également prononcé pour le renouvellement de «Iran Sanctions Act», qui expire cette année, et qui est redouté par les responsables de l'administration Obama. Selon eux, renouveler l'application de ce texte braquerait Téhéran, et saperait l'allégement des sanctions, promis dans le cadre de l'accord nucléaire.

Source: sites web et rédaction

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