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La Journée de la Terre et le retour sur la scène de la cause palestinienne


La Journée de la Terre et le retour sur la scène de la cause palestinienne
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Par Akil Cheikh Hussein

La Journée Palestinienne de la Terre est l’un des principaux symboles de la lutte du peuple palestinien pour sa liberté. Cette lutte s’inscrit dans la ligne de la grande confrontation entre l’axe de l’hégémonie et l’axe de la Résistance.    


La Journée de la Terre et le retour sur la scène de la cause palestinienne

On est le 30 mars 1976, en Palestine déjà occupée en 1948 par les gangs sionistes. Notamment dans la cinquantaine de villes et villages qui, après l’occupation sioniste,  restaient, peuplés de Palestiniens, au nord de la Palestine en Galilée (la région qui a été le théâtre de la plupart des faits et gestes de Jésus-Christ -Paix sur lui- et de ses disciples).

Spoliation de la Palestine

Environ deux mois avant cette date, à savoir le 19 février 1976,  et dans le cadre de son projet visant la spoliation de toute la Palestine, le gouvernement de l’entité sioniste avait décidé, de confisquer 25 millions de mètres carrés de terres arabes dans la région… Une mesure qui privait des milliers de paysans Palestiniens de leurs seuls moyens de travailler et de vivre et les acculait à rejoindre les rangs des réfugiés palestiniens chassés de leur pays et dispersés aux quatre coins du monde.

En réponse, les habitants de la région ont décidé d’organiser une grève générale et celle-ci a eu lieu le 30 mars 1976.

Avec sa brutalité connue, l’armée israélienne a réprimé ce mouvement dans le sang massacrant, blessant ou emprisonnant des centaines de Palestiniens.

C’est en cela que consiste  la Journée Palestinienne de la Terre considérée, à juste titre, comme la première intifada des Palestiniens dits «de l’Intérieur».

Depuis cette date, cette Journée est commémorée chaque année, le 30 mars, non seulement par les Palestiniens dits «de l’Intérieur», mais également par tous les Palestiniens et les personnes éprises de liberté de par le monde.

Et c’est ainsi que la Journée de la terre est devenue l’un des innombrables symboles de la lutte des Palestiniens pour la libération de leur pays occupé et martyrisé par les Sionistes depuis -au moins- le début du XXème siècle.

Mais en vérité,  les Sionistes ne sont pas les seuls responsables du drame palestinien et des autres drames qui frappent la région depuis l’éclatement du Printemps arabe qui n’est qu’une nouvelle forme de l’offensive colonialiste menée, dans le but d’asservir la région, par l’axe israélo-étasunien et ses prolongements arabes.  

Il s’est avéré en fait que les prolongements arabes dirigés par le Royaume saoudien n’ont fait, durant toute l’histoire du conflit israélo-arabe, que diriger les Arabes, sciemment et avec des méthodes foncièrement crapuleuses, vers les défaites.

Et ils l’ont très bien réussi. Avec les traités de paix signés avec les Israéliens par l’Egypte, la Jordanie et ce qui allait devenir un semblant d’Autorité palestinienne, ou non signés mais  réels consistant dans les rapports de tout genre entre l’entité sioniste et les monarchies du Golfe et plusieurs autres régimes arabes, la cause palestinienne fut vendue d’avance et le Royaume Saoudien ainsi que les régimes gravitant dans son orbite ne pouvaient que jubiler à chaque victoire militaire remportée par l’armée israélienne face aux armées arabes.

Il voyaient en cela l’approche de ce qu’il considéraient un nouveau grand Moyen-Orient israélo-étasunien dans lequel ils pensaient conserver leurs trônes et certains de leurs privilèges…

Mais voilà que les beaux rêves de l’axe hégémonique et de ses prolongements arabes se transforment en véritables cauchemars : La révolution islamique en Iran, le refus des traités de paix par la Syrie et l’apparition du Hezbollah et de certaines factions révolutionnaires palestiniennes ont radicalement changé la donne : L’entité sioniste n’est plus en mesure de lancer des guerres / promenades et de les gagner d’avance grâce à la stratégie saoudienne consistant à fabriquer les défaites arabes.

Peine perdue

Cela a été prouvé au Liban et à Gaza au grand dam de l’axe hégémonique et de ses prolongements arabes qui, de toute évidence, ne pouvaient rester les bras croisés.

Ayant pendant une trentaine d’années tout fait pour abattre l’Iran, la Syrie et le Hezbollah sans y parvenir, Ils ont provoqué le Printemps arabe pour des buts dont, en première place, l’étouffement de la cause palestinienne qui a pris de la vigueur avec les victoires militaires de la Résistance au Liban et à Gaza.

Il est vrai que cette nouvelle offensive visant essentiellement à assurer la protection de l’entité sioniste a réussi à faire beaucoup de dégâts en vies humaines et au niveau des infrastructures dans plus d’un pays arabe.

Mais au bout de cinq longues années de cette guerre mondiale visant à renverser le régime syrien, il est déjà clair que c’est plutôt les régimes qui sont derrière cette guerre qui commencent à chanceler.

En même temps, Washington semble vouloir protéger ses lignes-arrières en Asie pacifique, l’Europe s’affaisse sous la pression de ses innombrables crises et l’entité sioniste est plus que jamais menacée par des dangers qui sont bien au-delà d’un simple contrôle possible  de la Galilée, là où ont eu lieu les événements de la Journée Palestinienne de la Terre.

La cause palestinienne est donc de retour sur la scène. L’intifada d’al-Qods qui s’accentue et se renforce parallèlement à l’évolution de la donne géopolitique ne fait que le prouver.

Source : French.alahednews

 

 

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