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L’entité sioniste en campagne contre tous

L’entité sioniste en campagne contre tous
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Par Akil Cheikh Hussein

A l'exception du Royaume saoudien et des groupes et sous-Etats qui gravitent dans son orbite, presque tous les pays du monde ont dernièrement eu des altercations plus ou moins violentes avec l'entité sioniste.

On en compte celles qui ont eu lieu, sur fond de  la barbarie israélienne exercée contre les Palestiniens, entre l'entité sioniste et des pays comme le Brésil, l'équateur et le Suède. Ou entre elle et le Conseil des Nations Unies pour les droits de l'homme, ce dernier ayant ouvert une enquête sur les allégations de crimes de guerre israéliens commis lors de l'offensive israélienne contre Gaza en 2014.

Pour d'autres raisons de nature diplomatique des incidents ont récemment éclaté entre elle et des pays comme  Singapour et la  Biélorussie.

L’entité sioniste en campagne contre tous

«Tel-Aviv» vs Washington et Londres

Probablement sans conséquences négatives dans l'immédiat, les querelles -en quelques sortes «scandaleuses» - qui ont récemment opposé «Tel-Aviv» à Washington et Londres sur des questions d'espionnage  pourront, dans certaines conditions, avoir un impact plus fâcheux sur l'avenir des relations réciproques entre ces pays. A cela s'ajoute la colère israélienne vis-à-vis des Etats-Unis suite à des déclarations dans lesquelles l'ambassadeur américain en «Israël» avait critiqué les Israéliens pour leur ségrégation en Cisjordanie  entre Palestiniens et colons juifs.

Une querelle qui oppose  l'entité sioniste à l'Union européenne et une autre qui l'oppose à la France paraissent beaucoup plus chargées d'éléments explosifs.

Etiquetage

Pour ce qui est de l'Union européenne, la tension a monté d'un cran il y a deux mois lorsque l'Union a approuvé  la mise en œuvre de l’étiquetage des produits originaires des colonies israéliennes dans les Territoires occupés.

Ce n'est pas  l'impact économique de cette mesure qui explique l'irritation des Israéliens, les produits concernés par l'étiquetage ne représentant que moins de 1% des échanges commerciaux entre l'entité sioniste et les pays de l'Union européenne qui s'élèvent à plus de 30 milliards d'euros en 2014 dont 13 milliards d'importations européennes.

Ce que les Israéliens craignent en particulier c'est la vigueur que peut donner une telle mesure au mouvement international BDS (boycott-désinvestissement-sanctions) qui appelle à punir l'entité sioniste pour son occupation des territoires palestiniens.

Le quotidien israélien «Yediot Ahronot» a considéré que la décision européenne risque de préparer le terrain à un mouvement de boycottage non seulement des colonies mais aussi de l'entité sioniste toute entière.  

Négociations de paix

La seconde querelle, celle qui oppose l'entité sioniste à la France, est liée à l'ultimatum que le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a envoyé il y a quelques jours aux Israéliens. Il s'agit, selon Fabius, de l'intention de la France d'entamer des démarches pour la préparation d'une conférence internationale afin de relancer le processus de paix entre Palestiniens et Israéliens  et faire aboutir la solution des deux Etats.

En cas d’échec de cette initiative, la France compte, toujours selon le Chef de la diplomatie française, reconnaître l’Etat palestinien comme un Etat à part entière.

Cette position française intervient dans des conditions où les négociations de paix se déroulant sous l'égide des Etats-Unis sont au point mort depuis avril 2014. De son côté, l'Union européenne a été exclue des négociations en novembre dernier.

Qu'il s'agisse de l'affaire de l'étiquetage ou de la reconnaissance de l'Etat Palestinien, les Israéliens ont réagi en brandissant les accusations habituelles d'antisémitisme et d'antijudaïsme qui prétendument sévissent en Europe. Ils n'ont pas manqué de rappeler la persécution des Juifs dans toute l'Europe avant, après et pendant l'époque nazie.        

Pour Benyamin Netanyahu, l'Union européenne «devrait avoir honte» car, selon d'autres responsables israéliens, l'étiquetage équivaut à dénier à «Israël» son droit à l'existence.

Toutes ces évolutions convergent pour servir une thèse parmi les plus Eternelles du sionisme, à savoir celle pour lesquelles le monde entier serait antijuif et les Juifs devraient quitter les pays de la diaspora pour se rassembler en Palestine qu'ils considèrent comme étant leur terre promise.

Pour appuyer cette thèse ils évoquent des attentats et des agressions visant les Juifs en Europe et insistent sur le fait que les autorités ne font rien pour les protéger. Ils avancent aussi qu'une proportion assez élevée des populations européennes est antisémite et que les pays européens ne considèrent pas les Juifs comme ayant suffisamment de sentiments d'appartenance aux pays où ils vivent. D'où, la seule évidence qui s'impose est qu'ils devraient émigrer en «Israël».

C'est une ambiance de haine que le sionisme nourrit entre les Juifs et les autres partout dans le monde et tout particulièrement entre eux et les pays qui ont fourni le plus de soutien à la création de l'entité sioniste et, par la suite, à toutes les agressions menées par cette entité contre les Palestiniens et les Arabes.

Comme on le voit, de plus en plus les conditions sont favorables à ce que l'Europe et l'Occident réparent leurs fautes envers les Palestiniens et les Arabes, et à ce que les Israéliens se rendent compte que la témérité et les politiques visant à arracher les Juifs de leurs racines dans les pays où ils vivent pour les implanter au milieu du guêpier moyen-oriental ne conduisent pas à la meilleure solution pour les Juifs eux-mêmes.

Source : French.alahednews

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