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Carnage de Paris: Hollande allié de ses ennemis!

Carnage de Paris: Hollande allié de ses ennemis!
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Par Samer R. Zoughaib

De par ses paris politiques en Syrie, le choix de ses alliés et son refus d'écouter ses services de renseignements et les nombreux experts, le gouvernement français, avec à sa tête le président Français Hollande et son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, endosse la responsabilité politique et morale des attentats de Paris.

Il a fallu que 130 innocents soient sauvagement assassinés dans les rues de Paris par des terroristes de l'organisation terroriste Carnage de Paris: Hollande allié de ses ennemis!«Daech» pour que les langues se délient et qu'hommes politiques, journalistes et experts français retrouvent un brin de courage. Avec ses discours va-t-en-guerre, ses attitudes donquichottiennes et ses relents bushistes, Hollande tente de noyer le poisson pour faire oublier sa responsabilité dans les odieux attentats de Paris. Mais il est trop tard et la tragédie trop grande pour que l'opinion publique se laisse une nouvelle fois berner.

D'ailleurs, la classe politique n'a laissé aucun répit au locataire de l'Elysée. A l'issue d'une rencontre avec le président français, le chef de l'opposition Nicolas Sarkozy a réclamé, comme d'autres voix de l'opposition, un changement radical de la politique de sécurité sur le sol français et une réorientation des actions au Moyen-Orient. Selon lui, Paris devait coopérer avec les Russes pour écraser «Daech». «Nous devons tirer les conséquences de la situation en Syrie. Nous avons besoin de tout le monde pour exterminer «Daech» et notamment des Russes. Il ne peut pas y avoir deux coalitions en Syrie!»

L’ancien Premier ministre François Fillon a appelé à la mobilisation de la plus large coalition contre «Daech». «Il faut arrêter d’avoir des vapeurs avec la Russie. Il faut comprendre qu’on doit travailler avec l’Iran. Il faut même accepter pour un temps une certaine coopération avec le régime syrien», estime-t-il.

Alain Juppé, autre ténor du parti Les Républicains, tient le même discours. «J’étais sur la ligne du gouvernement: ni Daech, ni Bachar, reconnaît le maire de Bordeaux. Aujourd’hui, j’ai déjà écrit ça il y a quelques jours, il y a des hiérarchies, des priorités. Il faut écraser Daech et ensuite nous verrons comment organiser la réconciliation des Syriens en changeant les équipes de Damas. Mais priorité à écraser Daech.»

Hollande a confondu les priorités

Le premier pêché de Hollande et Fabius est donc d'avoir confondu les priorités. Obsédés par le renversement du président syrien Bachar al-Assad, ils n'ont pas mesuré à sa juste importance le danger représenté par «Daech». Ils ont même contribué au renforcement de cette monstrueuse organisation, en encourageant, les trois premières années du conflit, le départ d'«apprentis jihadistes» pour la Syrie, dans l'espoir que cet afflux de combattants accélèrerait la chute du régime syrien.

Ils sont aussi coupables d'avoir rangé au fond des tiroirs les rapports des services de renseignements, qui les mettaient en garde contre l'accroissement de «Daech» et des autres organisations terroristes. Laurent Fabius a même offert, il y a un an et demi, un blanc-seing au «Front al-Nosra», la branche syrienne d'«al-Qaïda», affirmant que cette organisation «fait du bon boulot contre Bachar» !

Le pêché mortel de Hollande, Fabius et consort est, surtout, de ne pas avoir écouté ce que leur disaient leurs experts, comme l'ancien juge anti-terroriste Marc Trévidic. Dès le 30 septembre, ce magistrat avait prévenu, dans une interview accordée à Paris Match, que «la menace terroriste est à un niveau maximal, jamais atteint jusqu'alors». Selon lui, «nous sommes devenus pour l'Etat islamique l'ennemi numéro un. La France est la cible principale d'une armée de terroristes aux moyens illimités».

Répondant aux questions de David Pujadas dimanche 15 novembre, Marc Trévidic a révélé qu'à la mi-août, il avait entendu un suspect qui avait avoué que «Daech» «lui avait demandé de faire un attentat dans un concert de rock». Le magistrat a dénoncé l'inaction du gouvernements, responsable selon lui de la situation actuelle. «Ils (les terroristes) ont une capacité de projection qui est importante et qui est logique, puisque pendant trois ans on les a laissé grossir et devenir surpuissant. On a laissé un monstre grossir. Quand un groupe terroriste est fort, il s'exporte.»

Alimdar passe à table

Le pouvoir français est aussi responsable des attentats de Paris car il a noué, pour quelques contrats d'armements, des alliances stratégiques avec des Etats qui financent et soutiennent «Daech» et «Al-Qaïda», comme l'Arabie saoudite et le Qatar. Une situation également dénoncée par Marc Trévidic.

L'implication de ces pétromonarchies dans l'apparition et le développement de ces mouvements terroristes va au-delà du socle idéologique commun, représenté par le wahhabisme. Des princes, des cheikhs, des hommes d'affaires et des associations continuent jusqu'à ce jour à financer ces groupes.

Les preuves à ce sujet ne se comptent plus. La dernière date du 7 octobre dernier. Ce jour-là, un détenu, nommé Mohammad al-Kassem, est interrogé une dernière fois avant sa libération, qui devait intervenir le 10 octobre. Devant les enquêteurs, il fait des révélations fracassantes. Il reconnait être responsable de la plupart des voitures piégées qui ont explosé dans la banlieue sud de Beyrouth en 2013 et 2014, dont celle de Roueiss, qui avait fait des dizaines de morts et de blessés. Surnommé «Mrad Alimdar», le détenu raconte que les opérations terroristes étaient commanditées et financées par Hussein Abdel Razzak Eter, un ressortissant syrien résidant en Arabie saoudite. Ce dernier lui aurait transféré plus de 100000 dollars, collectés auprès de donateurs Saoudiens et d'Arabes installés dans le royaume. La moyenne du coût de chaque opération terroriste était de 20000 dollars.

Sachant tout cela, grâce aux notes de ses services de renseignements, François Hollande a quand même maintenu, voire renforcé sa relation avec les pétromonarchies.

Maintenant que le sang des Français a coulé dans les rues de Paris, poursuivra-t-il dans la même voix?

Source : French.alahednews

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