noscript

Please Wait...

Comment le Liban a-t-il arrêté l’émir du Captagon?

Comment le Liban a-t-il arrêté l’émir du Captagon?
folder_openRapports access_time depuis 8 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Ce n’est pas la première  visite effectuée par l’émir saoudien, Abdul Mohsen Ben Walid Ben Abdel Aziz al-Saoud au Liban. Ce n’est pas la première  fois qu’il mène une opération de trafic de drogues dans son avion privé, à partir de l’aéroport international de Beyrouth.

Ce sont les propos d’une partie concernée par le dossier des gangs de drogues au Liban.

Les sources ont révélé à Al-Ahednews, que le prince en question avait mené des opérations de trafic à deux reprises dans le passé,Comment le Liban a-t-il arrêté l’émir du Captagon?
profitant de son immunité diplomatique et de son avion privé.

La source interviewée par Al-Ahednews, a précisé que le bureau de lutte antidrogue a reçu une lettre de l’Interpol sur la dernière opération de trafic de drogue. Un fait qui a mené à l’arrestation du prince à l’AIB, au moment où quittait le Liban, transportant plus de 1700 KG de drogues.

Dans les détails, on rapporte que certains trafiquants de drogues à Beyrouth et dans la Bekaa du Nord étaient surveillés de près, ce qui a permis de suivre les pas du prince saoudien, qui communiquait avec eux, via des médiateurs. Ces derniers  lui avaient assuré les quantités demandées.

Le prince des drogues

Selon les sources, les autorités libanaises n’étaient  point en mesure d’ignorer le télégramme de l’Interpol, en dépit  des périls politiques auxquels le Liban serait exposé, en raison de l’arrestation d’un des membres de la famille royale saoudienne à Beyrouth.

Il semble que des pressions diplomatiques et politiques aient immédiatement été exercées par l’ambassade saoudienne et ses alliés au Liban afin de remettre le prince en liberté et de tourner la page de l’affaire avant d’élargir l’enquête et de porter atteinte à des personnalités locales, que le prince avait l’habitude de visiter au Liban.

Ainsi, après la rapidité de l’arrestation d’Abdel Mohsen, on prévoyait l’embarras dans lequel sera placé l’Etat Libanais, auprès d’Interpol et sur le plan local. En effet, certains proches de trafiquants  de drogues en détention, se préparaient  à manifester pour réclamer la libération  de leurs proches, si l’émir saoudien est remis en liberté. A noter dans ce contexte que le trafic des drogues s’est activé depuis le début de la guerre syrienne, notamment lorsque les organisations takfiristes ont lancé la culture de l’opium et du Hachich dans les deux rifs d’Idlib et d’Alep et dans certaines régions du sud de la Syrie. Ces organisations sont en relation étroite avec les trafiquants de drogues au Liban.

Le «front Al-Nosra» et «Daech» avaient recouru à des agriculteurs Afghans et Pakistanais, experts dans la culture du Hachich et de l’opium avant de livrer leurs produits aux trafiquants. De fait l’arrestation du prince saoudien a prouvé que ces derniers  étaient des figures éminentes dotées de pouvoir et même des membres de la famille saoudienne au pouvoir. Une dynastie dont le terrorisme s’aggrave du jour au lendemain, passant par le meurtre et le trafic des drogues.

Le Liban résistera-t-il devant les pressions saoudiennes?

Source: Al-Ahednews, traduit par l'équipe du site

Comments

//