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«Mohammad, Messager de Dieu»: un message créatif du cinéma iranien

«Mohammad, Messager de Dieu»: un message créatif du cinéma iranien
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Huit ans sont passés pour que les étapes de la production du long métrage «Mohammad, Messager de Dieu», soient finalisées. Ce film réalisé par le metteur en scène iranien, Majid Majidi, évoque l’enfance du prophète Mohammad, depuis la naissance jusqu’à l'âge de 13 ans, ainsi que des passages de la période qui a précédé sa naissance, durant le siège et l’attaque menée par Abraha contre la Mecque.

Le film projeté pour la première fois dans les cinémas de Téhéran dans le contexte de la commémoration de la victoire de la Révolution islamique, en février dernier, pourrait être suivi de deux autres suites, afin de poursuivre l’itinéraire du prophète durant sa jeunesse et jusqu’au martyre.

Ce film est l’un des meilleurs et des plus grandes productions dans l’histoire de l’Iran en matière de production, de budget, d’effets audio-visuels. Ce film est aussi l'une des meilleures productions évoquant la vie du prophète de l’Islam.

                                                  

Plusieurs grands experts dans l’industrie du cinéma ont travaillé aux côtés de l’équipe iranienne, dont Vittorio Storaro, ce directeur de la photographie italien, ayant reçu trois oscars, l’américain Anderson, ayant reçu trois oscars pour les effets spéciaux, ainsi que le musicien indien A.R Rahman et plusieurs autres figures éminentes dans ce monde cinématographique.

A l’ombre de la campagne occidentale-sioniste menée contre la religion islamique et qui vise à propager la crainte contre l’Islam en défigurant son image et celle du prophète de la miséricorde, le film est parvenu à définir la vérité de cette religion monothéiste et à montrer la vraie personnalité du prophète, dans l'un des meilleurs métrages  sur ce thème.

En dépit de certaines déclarations faites dans le monde arabe et islamique, dans le but de provoquer les discordes confessionnelles, le film en question n’a point montré la face du Messager de Dieu. Ainsi tous les avis religieux ont été pris en compte à ce propos.

Dans une interview à Al-Ahednews, effectuée lors de la conception du film, le metteur en scène, Majid Majidi a expliqué que son film évoque une période incontestée par aucune secte islamique, de la vie du prophète Mohammad, estimant que ce métrage illustrera l’unité du monde islamique.

Dans une première statistique sur les revenues de la projection du film durant la première semaine, le montant a atteint environ un million de dollars. En effet, énorme fut le nombre de ceux qui ont afflué pour le regarder.

De même, le film a été projeté lors de l’ouverture du festival cinématographique de Montréal, au Canada. Le public ainsi que les grands cinématographes  ont applaudi le niveau du scénario. Plus tard, il sera projeté dans le monde islamique, en Europe et aux Etats-Unis.

Au terme d’une projection spéciale du film dans l’institut américain de cinéma à Hollywood, en présence de 125 experts en la matière, le metteur en scène international, Francis Ford Coppola a qualifié le métrage d’international. Pour sa part, le photographe italien ayant reçu  trois oscars, Vittorio Storaro a indiqué qu’une deuxième  projection spéciale  est prévue, à la demande de plusieurs cinématographes.

Le musicien indien A.R Rahman, qui a travaillé sur la musique, a indiqué  que le métrage a pris en compte les vraies bases de l’Islam, à savoir l’amour et l’humanité, ce qui a prouvé que la zizanie était une action provoquée par satan, alors que la base de la religion islamique est l’unité. Selon ses propos, le film est le symbole de l’unité entre les musulmans et ne représente  pas le point de vue d’une seule communauté.

En dépit des positions internationales favorables à ce film, ce dernier subit une campagne orchestrée par certains extrémistes en Egypte et en Arabie. De fait, ces campagnes menées par des groupes salafistes et wahhabites ont sommé al-Azhar, plus haute instance religieuse en Egypte, à interdire sa diffusion. Une interdiction justifiée par des fausses allégations sur la diffusion de la face du prophète. Un fait que le réalisateur Majidi a démenti à plusieurs reprises, rappelant  que tous les avis religieux ont été pris en compte à ce titre.

Les experts dans le domaine du cinéma religieux ont exprimé leur étonnement face à de telles déclarations, surtout que l’Azhar et le mufti de l’Arabie avaient pris cette position avant de regarder le film, se basant uniquement sur les mensonges échangés dans les medias sociaux par ceux qui sont aussi responsables de l’effusion du sang des musulmans.

L’expert dans le domaine du cinéma religieux, Ali Tabrizi, a déclaré à Al-Ahednews que le monde islamique subissait à l’heure actuelle une guerre culturelle féroce. Il a ajouté que le film sur le prophète a voulu, dans ce contexte, avancer l’image de la miséricorde de l’Islam, face à la vague de l’islamophobie. Selon ses propos, les déclarations faites par certaines parties dans le monde arabe contre le film, servent la campagne menée contre l’Islam.

M. Tabrizi a cité les propos de Sayed Ali Khamenei, selon lesquels  la menace se transformera en une opportunité pour le monde islamique. «En fin de compte, la campagne  contre l’Islam essuiera la défaite». Selon les propos de sayed Khamenei, la culture joue un rôle essentiel dans ce contexte, d’où l’importance du long métrage Mohammad messager de Dieu, qui sera une opportunité pour promouvoir la vraie religion islamique et changer la vision erronée  du public autour de l’Islam.

Et M. Tabrizi de conclure que le film produit par l’Iran a exposé l’image authentique de l’Islam, défigurée par l’extrémisme et les wahhabites.

Source : Al-Ahednews

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