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Hollande: «Nous devons nous préparer à d’autres assauts et donc nous protéger»

Hollande: «Nous devons nous préparer à d’autres assauts et donc nous protéger»
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L'attaque contre le train Thalys Amsterdam-Paris montre que «nous devons nous préparer à d'autres assauts et donc nous protéger», a déclaré mardi le président français François Hollande, qui propose de réunir tous les pays impliqués dans la lutte contre Boko Haram.

«Nous sommes toujours exposés et l'agression qui s'est produite vendredi aurait pu dégénérer en un carnage monstrueux sans le courage de plusieurs passagers, notamment de militaires américains», a-t-il ajouté.

«Notre sécurité se joue d'abord à l'intérieur de nos frontières, ce qui nous a conduit à décider de l'opération Sentinelle», ceHollande: «Nous devons nous préparer à d’autres assauts et donc nous protéger»
déploiement de militaires français en renfort de la police sur le territoire national, «mais aussi à l'extérieur de nos frontières», a-t-il poursuivi, lors d'un discours devant les ambassadeurs français réunis à Paris.

Et de souligner: «Daech (acronyme en arabe du groupe «Etat islamique») est le plus grand danger. Cette organisation contrôle un vaste territoire (...) dispose de ressources importantes liées à des trafics de toutes sortes, a des ramifications sur l'ensemble du globe. Cette organisation enrôle, endoctrine, encadre pour tuer à une plus grande échelle» .

«Face au terrorisme, le recours à la force est nécessaire», a-t-il assuré, après avoir aussi évoqué la menace représentée en Afrique par le groupe nigérian Boko Haram.

Réunir tous les acteurs de la lutte contre Boko Haram

Dans ce contexte, la France va proposer aux pays impliqués dans la lutte contre ce groupe extrémiste de se réunir à Paris pour envisager des actions communes.

«Dans quelques jours, je recevrai le nouveau président nigérian (Muhammadu) Buhari et je lui confirmerai que la France est prête à réunir tous les acteurs de la lutte contre Boko Haram», a annoncé le chef de l'État.

Et de préciser: «Il s'agit de réunir nos services, d'échanger nos informations, mais également de pouvoir agir communément dans la région».

«Tous les pays de la région sont concernés, le Nigeria, le Cameroun, le Tchad, le Niger», a-t-il souligné, avant d’ajouter: «Nous leur devons une solidarité sans faille, parce que ce sont des pays amis, et parce qu'il en va aussi de l'équilibre de toute l'Afrique de l'ouest».

Les extrémistes de Boko Haram sont tenus pour responsables de la mort de plus de 15.000 personnes en six ans, essentiellement dans le nord-est du Nigeria.

Depuis février, les armées du Nigeria, du Tchad, du Cameroun et du Niger tentent de contrer Boko Haram. Une Force d'intervention conjointe multinationale (MNJTF) doit être déployée incessamment dans le nord-est du Nigeria.

Source: agences et rédaction

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