Révolution de Bahreïn: la confrontation devient claire
La campagne des autorités bahreïnies contre les membres de l’opposition prend de plus en plus de l’ampleur.
En effet, quatre nouveaux journalistes ont été dépourvus de leur nationalité le 31 janvier dernier à la base d’un décret royal. Mais ce n’est pas tout. Sur la liste de 72 citoyens déchus de leur nationalité, et sur laquelle figurent les noms et les photos d’écrivains et de blogueurs, les noms et les photos de terroristes extrémistes y ont été ajoutés. Ils sont
tous accusés de «nuire aux intérêts du Royaume», dans le cadre de la participation du gouvernement bahreïni à la coalition internationale contre le groupe extrémiste «Daech».
Le gouvernement, ayant réprimé les mouvements pacifistes par le glaive et le feu, a décidé d’infliger le châtiment aux journalistes et intellectuels résidant hors du pays, comme le critique Ali Al-Deri, les journalistes Hussein Yousof, Abbas Abou Safouan et le blogueur Ali Abdel Imam.
Pendant quatre ans, les crimes et les tortures commis par l’Etat bahreïni n’ont pas intimidé ces activistes. Ils citaient souvent Kundera «Trahir, c'est sortir du rang et partir dans l'inconnu». Ces pionniers ont exprimé et transmis au monde, chacun dans son domaine, la cause juste de la révolution pacifiste du peuple bahreïni. De sorte à fonder une citoyenneté rassemblant tous les groupes du pays.
Le membre de l’opposition Khalil Marzouk a critiqué l’action de priver les citoyens de leur nationalité, dans une apparition sur l’écran de la chaine saoudite «Al-Ikhbaria».Le royaume a alors décidé d’arrêter la chaine. La confrontation est claire maintenant: d’un côté les intellectuels et les journalistes, de l’autre les assassins et les oppresseurs. Ainsi les observateurs peuvent certainement prévoir le destin de ce pays.
Source: Al-Akhbar, traduit par l'équipe du site
En effet, quatre nouveaux journalistes ont été dépourvus de leur nationalité le 31 janvier dernier à la base d’un décret royal. Mais ce n’est pas tout. Sur la liste de 72 citoyens déchus de leur nationalité, et sur laquelle figurent les noms et les photos d’écrivains et de blogueurs, les noms et les photos de terroristes extrémistes y ont été ajoutés. Ils sont
tous accusés de «nuire aux intérêts du Royaume», dans le cadre de la participation du gouvernement bahreïni à la coalition internationale contre le groupe extrémiste «Daech».Le gouvernement, ayant réprimé les mouvements pacifistes par le glaive et le feu, a décidé d’infliger le châtiment aux journalistes et intellectuels résidant hors du pays, comme le critique Ali Al-Deri, les journalistes Hussein Yousof, Abbas Abou Safouan et le blogueur Ali Abdel Imam.
Pendant quatre ans, les crimes et les tortures commis par l’Etat bahreïni n’ont pas intimidé ces activistes. Ils citaient souvent Kundera «Trahir, c'est sortir du rang et partir dans l'inconnu». Ces pionniers ont exprimé et transmis au monde, chacun dans son domaine, la cause juste de la révolution pacifiste du peuple bahreïni. De sorte à fonder une citoyenneté rassemblant tous les groupes du pays.
Le membre de l’opposition Khalil Marzouk a critiqué l’action de priver les citoyens de leur nationalité, dans une apparition sur l’écran de la chaine saoudite «Al-Ikhbaria».Le royaume a alors décidé d’arrêter la chaine. La confrontation est claire maintenant: d’un côté les intellectuels et les journalistes, de l’autre les assassins et les oppresseurs. Ainsi les observateurs peuvent certainement prévoir le destin de ce pays.
Source: Al-Akhbar, traduit par l'équipe du site
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