noscript

Please Wait...

Agacée par l’invitation d’un opposant, Manama ferme une chaîne de télévision

Agacée par l’invitation d’un opposant, Manama ferme une chaîne de télévision
folder_openBahreïn access_time depuis 9 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Quelques heures après l'invitation d'un opposant bahreïni par la chaîne de télévision Alarab, Manama a fermé la chaîne moins de 24 heures après son lancement depuis Bahreïn.

Lundi matin, la chaîne du richissime prince saoudien Al-Walid ben Talal, a cessé d'émettre. AlarabAgacée par l’invitation d’un opposant, Manama ferme une chaîne de télévision continuait de diffuser des spots publicitaires pour ses programmes, mais aucun bulletin d'information n'était annoncé.

Aucune raison n'a été avancée par la chaîne panarabe, mais un quotidien de Bahreïn, reflétant les vues du gouvernement, a affirmé qu'Alarab n'avait «pas respecté les traditions des pays du Golfe, dont l'impartialité de l'information et le rejet de tout ce qui est de nature à affecter l'esprit d'unité» régionale.

Le premier invité du journal de 16H00 (13H00 GMT), qui avait lancé dimanche la chaîne de télévision par satellite, dont les studios se trouvent à Manama, avait été l'opposant bahreïni Khalil al-Marzouq. Il avait critiqué la décision annoncée la veille par le royaume de Bahreïn de déchoir de leur nationalité 72 personnes. L'exécution annoncée par le groupe terroriste «Daech» d'un otage japonais et le chaos politique au Yémen, ainsi que la vague de violences en Egypte, ont dominé le premier journal d'Alarab qui a démarré, selon ses responsables, avec un effectif de 280 personnes dans 30 pays, dont une vingtaine en Arabie saoudite.

Il s'agit du plus grand nombre de Bahreïnis, déchus collectivement de leur nationalité depuis l'entrée en vigueur d'une loi adoptée en 2013 et prévoyant cette sanction pour les auteurs d'actes qualifiés de «terroristes». Le principal groupe de l'opposition bahreïnie, Al-Wefaq, a dénoncé le retrait de la nationalité, devenu «une arme» utilisée pour «punir les opposants». «La plupart de ceux qui ont été déchus de leur nationalité samedi sont des opposants en exil», a ajouté le Wefaq dans un communiqué, estimant à une cinquantaine le nombre de ces opposants qui militent pour «une transition démocratique à Bahreïn».

Source : AFP et rédaction

Comments

//