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Bahreïn: détention prolongée pour le chef de l’opposition

Bahreïn: détention prolongée pour le chef de l’opposition
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Le chef de l'opposition au Bahreïn, cheikh Ali Salmane, arrêté fin décembre et accusé notamment «d'incitation à un changement de régime», sera maintenu en détention pour 15 jours supplémentaires, a annoncé lundi le parquet de Manama.

Le cheikh Ali Salmane, 49 ans, a été arrêté le 28 décembre à Manama sous l'accusation «d'appel à la haine et à la violence» dans ce petit royaume du Golfe dirigé par la dynastie des Al-Khalifa. Deux jours plus tard, il a été formellement accusé «d'incitation àBahreïn: détention prolongée pour le chef de l’opposition
un changement de régime par la force, par des menaces et des moyens illégaux», et placé en détention pour sept jours.

«L'enquête se poursuit» et «le parquet a ordonné de prolonger la détention de l'accusé pendant 15 jours», a déclaré le procureur général, Nayef Youssef Mahmoud, cité dans un communiqué du parquet.

La détention du secrétaire général d’Al-Wefaq («L'entente», en arabe) a donné lieu à des manifestations quasi-quotidiennes dans des villages de Bahreïn où ses partisans réclament sa remise en liberté.

Les appels se sont multipliés pour sa libération. Des organisations locales et régionales de défense des droits de l'Homme ont également exigé la «libération immédiate et sans condition» de cheikh Salmane, détenu pour avoir exercé son «droit à la liberté d'expression», selon un communiqué.

Sur le plan international, l'Iran a exigé sa libération, qualifiant d'«erreurs (...) les mesures sécuritaires décidées par le gouvernement bahreïni pour résoudre leurs problèmes internes».

Les Etats-Unis, proche allié des autorités de Manama, ont pour leur part exprimé leur «profonde préoccupation».

Siège de la Ve flotte américaine, Bahreïn (1,3 million d'habitants) est secoué depuis février 2011 par un mouvement de contestation pacifique qui réclame une vraie monarchie constitutionnelle.

La dynastie des Al-Khalifa a jusqu'ici réprimé d'une poigne de fer toutes les manifestations. Un dialogue national, entamé en juillet 2011 et auquel a participé le Wefaq, n'a abouti à aucun résultat tangible. Des élections législatives, organisées en novembre, ont été boycottées par l'opposition.

Source: agences et rédaction

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