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Bahreïn: l’Iran réclame la libération du chef de l’opposition

Bahreïn: l’Iran réclame la libération du chef de l’opposition
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L'Iran a réclamé mercredi la libération du chef de l'opposition, cheikh Ali Salmane, inculpé d'«incitation à un changement de régime», et placé en détention pour sept jours.

«Nous sommes très inquiets par cette situation. Nous demandons qu'il soit libéré», a déclaré Marzieh Afkham, la porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères lors de son point de presse hebdomadaire.

Elle a qualifié d'«erreurs (...) les mesures sécuritaires décidées par le gouvernementBahreïn: l’Iran réclame la libération du chef de l’opposition
bahreïni pour résoudre leurs problèmes internes».

Le chef d'Al-Wefaq («L'entente», en arabe), principal mouvement de l'opposition à Bahreïn a été formellement inculpé lundi «d'incitation à un changement de régime par la force, par des menaces et des moyens illégaux, et d'insulte publique envers le ministère de l'Intérieur », selon les autorités bahreïnies qui peinent depuis près de quatre ans à étouffer le mouvement de contestation dans ce royaume du Golfe.

Depuis dimanche soir, des manifestations sporadiques, émaillées d'incidents, ont lieu dans des banlieues de Manama, selon des témoins. Des heurts ont notamment éclaté entre policiers et manifestants près de la résidence de cheikh Salmane, où les forces de sécurité faisant usage de gaz lacrymogènes.

Les appels se sont multipliés lundi pour sa libération. Des organisations locales et régionales de défense des droits de l'Homme ont également exigé la «libération immédiate et sans condition» de cheikh Salmane, détenu pour avoir exercé son «droit à la liberté d'expression», selon un communiqué.

Proche allié des Etats-Unis et siège de la Ve flotte américaine, Bahreïn (1,3 million d'habitants) est secoué depuis février 2011 par un mouvement de contestation pacifique qui réclame une vraie monarchie constitutionnelle.

La dynastie des Al-Khalifa a jusqu'ici réprimé d'une poigne de fer toutes les manifestations. Un dialogue national, entamé en juillet 2011 et auquel a participé le Wefaq, n'a abouti à aucun résultat tangible. Des élections législatives, organisées en novembre, ont été boycottées par l'opposition.

Source: agences et rédaction

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