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Bahreïn: arrestation du chef de l’opposition

Bahreïn: arrestation du chef de l’opposition
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Le chef de file du principal parti d'opposition de Bahreïn a été placé en état d'arrestation après avoir été interrogé par la police toute la journée de dimanche. Il devait être présenté au parquet afin d'être poursuivi par la justice de ce petit royaume du golfe Persique.

Cheikh Ali Salman, secrétaire général du parti Wifaq de la société islamique, a été convoqué par laBahreïn: arrestation du chef de l’opposition Direction générale des enquêtes criminelles mais les raisons de son arrestation n'ont pas été rendues publiques par les autorités, qui ont simplement annoncé que son dossier avait été transmis à la justice.

Durant son interrogatoire, Cheikh Salmane a déclaré qu'il, poursuivra avec tous les opposants leurs protestations pacifiques, en conformité avec la loi.

D'après un avocat du Wifaq cité par le quotidien Al Wasat, Salman pourrait être poursuivi pour «incitation à la révolte et appel au renversement du gouvernement par la force».

Pour sa part, le parti a dénoncé «un aventurisme dangereux et irréfléchi qui complique la scène politique et la situation sécuritaire à Bahreïn».

La convocation de Cheikh Ali Salmane est intervenue, un jour après la tenue de la conférence générale du Wifaq et sa reconduction pour 4 autres années à son poste. Durant le congrès, al-Wifaq a réaffirmé sa stratégie de dialogue avec la dynastie des al-Khalifa, mais il a aussi annoncé que la contestation qui secoue le petit royaume depuis près quatre ans se poursuivrait tant qu'une véritable monarchie constitutionnelle ne serait pas instaurée.

Les autorités avaient en effet suspendu al-Wifaq pour trois mois après sa décision de boycotter les élections du mois de novembre.

Le peuple bahreïni a manifesté dans différents endroits deu pays, en protestation contre la convocation de Cheikh Ali Salmane.

Base de la Ve Flotte américaine, le petit royaume du Golfe dirigé par la dynastie des Khalifa est en proie depuis 2011 à un soulèvement qui réclame la fin des discriminations. Le mouvement a été réprimé par les autorités avec le soutien des alliés de Bahreïn au sein du Conseil de coopération du Golfe (CCG).

Source : agences et rédaction

 

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