Le chef du Parlement iranien optimiste quant au dialogue au Liban
Le président du Parlement iranien, Ali Arijani, en visite au Liban, s'est dit optimiste quant au dialogue libanais, à l'issue de sa rencontre avec son homologue Nabih Berry.
Le responsible iranien a salué l'initiative politique et nationale de M. Berry au cours de cette étape. "Il a ouvert la voie au dialogue fraternel constructif entre les courants politiques influents sur la scène libanaise. Cette démarche permettra davantage de rapprochement des points de vue des différentes forces politiques ainsi qu'un apaisement pour trouver des solutions aux problèmes politiques en suspens, lesquels concernent les Libanais. Les leaders politiques doivent parvenir à des issues convenables à ce niveau", a-t-il indiqué.
"Nous savons que les leaders politiques ont toujours joui de maturité et d'expérience qui leur permettent de trouver des solutions appropriées à toutes les crises par lesquelles passe ce pays frère", a-t-il noté.
Et de poursuivre: "Nous nous sommes entretenus avec M. Berry à propos des dossiers politiques, notamment le dossier nucléaire iranien. Nous l'avons informé quant aux derniers développements dans ce cadre. Nous nous sommes penchés sur la crise périlleuse dans la région en raison de la présence du terrorisme. Toutes les composantes ont foi en l'idée de la résistance, laquelle doit se concentrer sur deux axes: la lutte contre l'entité sioniste et celle contre le terrorisme et le takfir. Ces deux menaces constituent les deux faces d'une même médaille".
De son côté, M. Berri a réitéré les propos de M. Larijani, selon lequel, "les terrorismes, sioniste et takfiri, constituent les deux faces d'une même médaille, celle du crime contre l'humanité".
"La vague takfiri essaye d'incendier l'Irak après la Syrie. L'attaque sioniste a été vouée à l'échec en Palestine et au Liban grâce à la Résistance", a-t-il dit.
Et de conclure: "Nous avons l'impression, au départ que les frappes internationales contre l'Irak et la Syrie ne conduiront pas à l'instauration de la sécurité. La solution en Syrie est une affaire interne politique et non géographique. Elle ne sera pas réalisée avec la présence d'une frontière ouverte devant les armes, les personnes armées et l'afflux financier. La stabilité doit avoir lieu en Orient et se baser sur la restauration de la confiance au niveau des relations irano-saoudiennes en dépit de tout ce qui est arrivé ou de tout ce qui aura lieu".
Source : agences
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