Larijani: Les réformes en Syrie ne peuvent pas être instaurées à travers les armes lourdes
Le président du Parlement iranien en visite lundi à Beyrouth venant du Damas a souligné les relations privilégiées et stratégiques qui lient son pays au Liban.
«Le Liban est le pays qui a pu faire face à l'entité sioniste, et lui a donné une importante leçon
durant la guerre de 33 jours», a rappelé Ali Larijani lors d'une allocution prononcée à la faculté de droit de l'Université libanaise (UL).
Evoquant le rôle des pays et des organisations dans la région, M. Larijani a indiqué que le Hezbollah joue un rôle actif et positif au Moyen-Orient. Il a de même souligné que le Hamas et le Jihad islamique sont des symboles de la résistance, ajoutant qu'il était impossible d'ignorer la présence du groupe extrémiste «Daech».
«Le courant de Daech est destructeur mais influent, et nous ne pouvons pas l'ignorer. Derrière de tels courants, il y a des États responsables de leur apparition», a souligné M. Larijani lors d'une allocution à la faculté de droit à l'Université libanaise. «Le terrorisme et le sionisme sont les deux face d'une même monnaie», a-t-il poursuivi.
Evoquant la situation en Syrie, le responsable iranien a affirmé qu'après 4 ans du conflit, les Occidentaux et certains pays arabes ont saisi que la solution politique est le seul issu de la crise syrienne. «Téhéran a affirmé dès le début de la crise que les réformes politiques et sociales ne peuvent pas être instaurées à travers les armes lourdes, les tanks et les hélicoptères», a-t-il indiqué, souhaitant enfin que les autres nations saisissent correctement les causes du monde arabe.
Concernant le dossier du nucléaire, le diplomate iranien a réitéré la position de Téhéran qui ne cherche pas à se doter de l'arme nucléaire et biologique. «L'Occident brandit les menaces parce qu'il est irrité du fait que l'Iran jalonne ses projets dans la région», a-t-il conclu.
M. Larijani est accompagné du vice-ministre iranien pour les affaires arabes et africaines, Hussein Amir Abdel Lahyan. Il rencontrera un bon nombre de responsables libanais, pour discuter avec eux de la situation régionale, notamment de la crise syrienne. M. Larijani a été accueilli à l'aéroport par le représentant du président de la Chambre, Nabih Berri, le député Ayoub Hemayed, les députés du bloc parlementaire de la «Fidélité à la Résistance», Ali Ammar et Bilal Farhat, l'ambassadeur d'Iran au Liban, Mohammad Fateh Ali, le député Mohammad Raad représentant le secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, ainsi que par le personnel de l'ambassade iranienne.
Source : agences et rédaction
«Le Liban est le pays qui a pu faire face à l'entité sioniste, et lui a donné une importante leçon
durant la guerre de 33 jours», a rappelé Ali Larijani lors d'une allocution prononcée à la faculté de droit de l'Université libanaise (UL).Evoquant le rôle des pays et des organisations dans la région, M. Larijani a indiqué que le Hezbollah joue un rôle actif et positif au Moyen-Orient. Il a de même souligné que le Hamas et le Jihad islamique sont des symboles de la résistance, ajoutant qu'il était impossible d'ignorer la présence du groupe extrémiste «Daech».
«Le courant de Daech est destructeur mais influent, et nous ne pouvons pas l'ignorer. Derrière de tels courants, il y a des États responsables de leur apparition», a souligné M. Larijani lors d'une allocution à la faculté de droit à l'Université libanaise. «Le terrorisme et le sionisme sont les deux face d'une même monnaie», a-t-il poursuivi.
Evoquant la situation en Syrie, le responsable iranien a affirmé qu'après 4 ans du conflit, les Occidentaux et certains pays arabes ont saisi que la solution politique est le seul issu de la crise syrienne. «Téhéran a affirmé dès le début de la crise que les réformes politiques et sociales ne peuvent pas être instaurées à travers les armes lourdes, les tanks et les hélicoptères», a-t-il indiqué, souhaitant enfin que les autres nations saisissent correctement les causes du monde arabe.
Concernant le dossier du nucléaire, le diplomate iranien a réitéré la position de Téhéran qui ne cherche pas à se doter de l'arme nucléaire et biologique. «L'Occident brandit les menaces parce qu'il est irrité du fait que l'Iran jalonne ses projets dans la région», a-t-il conclu.
M. Larijani est accompagné du vice-ministre iranien pour les affaires arabes et africaines, Hussein Amir Abdel Lahyan. Il rencontrera un bon nombre de responsables libanais, pour discuter avec eux de la situation régionale, notamment de la crise syrienne. M. Larijani a été accueilli à l'aéroport par le représentant du président de la Chambre, Nabih Berri, le député Ayoub Hemayed, les députés du bloc parlementaire de la «Fidélité à la Résistance», Ali Ammar et Bilal Farhat, l'ambassadeur d'Iran au Liban, Mohammad Fateh Ali, le député Mohammad Raad représentant le secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, ainsi que par le personnel de l'ambassade iranienne.
Source : agences et rédaction
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