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Le Conseil de l’Union des Musulmans au Pakistan: Nos manifestations se poursuivront

Le Conseil de l’Union des Musulmans au Pakistan: Nos manifestations se poursuivront
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Le sit-in pacifique observé par l'opposition pakistanaise se poursuit depuis quatre mois. Rien de nouveau dans les revendications. Ce sont les mêmes depuis le premier jour des manifestations. Claires et logiques. Mais le gouvernement de Nawaz Charif insiste à ignorer la voix de la population.

Bien que les deux mois de l'hégire, Muharram et Safar soient, dans la forme, une période de détente pour l'opposition durant lesquels elle a suspendu les manifestations dans les gouvernorats et les régions, les opposants se préparent à descendre dans la rue au début du nouvel an, pour traduire en acte la volonté inébranlable du peuple. Une volonté qui s'affirme du jour au lendemain, surtout à la suite des informations faisant état de menaces lancées par de hauts responsables de l'Etat, de démissionner, si la mauvaise situation demeure, en l'absence d'initiatives sérieuses pour le règlement de la crise.

L'opposition poursuivra-t-elle son sit-in ?

Le secrétaire général adjoint du Conseil de l'Union des Musulmans au Pakistan, sayed ChafkatLe Conseil de l’Union des Musulmans au Pakistan: Nos manifestations se poursuivront Chirazi, a affirmé dans ce contexte que le sit-in ouvert de l'opposition sera poursuivi jusqu' au règlement de la crise et la réponse positive aux revendications.
«Nos demandes sont les mêmes, sans changement aucun. Renverser le gouvernement de Nawaz Charif, qui assume la responsabilité de la corruption dans le pays, et demander des comptes à ceux qui ont falsifié les dernières législatives, ainsi qu'à tous ceux qui ont participé à la répression, par la force, des manifestations pacifiques», a-t-il dit.
Dans une interview accordée à Al-Ahednews, sayed Chirazi a précisé que les manifestations et les mouvements populaires seront poursuivis à la suite des mois de Muharram et de Safar, célébrés par les citoyens, dans des cortèges funéraires.
Selon sayed Chirazi, c'est aussi l'état de santé délicat du président du mouvement pakistanais du Peuple, Dr. Taher Kadri, qui est à l'origine du report des mouvements populaires. Il a toutefois ajouté que si la période du traitement de M. Kadiri est longue, les masses reprendront leurs manifestations, comme ce fut le cas par le passé.
Il a révélé que plusieurs leaders du parti du premier ministre, nawaz Charif, étaient désormais convaincus par les objectifs de la révolution. Selon ses propos, ces leaders avaient annoncé, à plusieurs reprises, leur disposition à quitter le parti pour rejoindre les rangs des révolutionnaires, si le gouvernement insiste à refuser les demandes justes des manifestants et à rejeter des réformes globales en vue de régler la crise.
Il a observé que le gouvernement est plongé dans une situation embarrassante, surtout que la majorité des responsables est convaincue de la nécessité de répondre aux revendications des protestataires. Ce gouvernement réalise aussi que le recours à la force est dorénavant inutile. «L'année 2015 sera quasi décisive pour le Pakistan. Le gouvernement sera renversé et ne persistera pas jusqu'en 2018, date butoir de son mandat constitutionnel», a-t-il affirmé.

Les acquis de l'opposition jusqu'à l'heure actuelle

Prié de répondre à une question autour des acquis de l'opposition à ce jour, l'opposant pakistanais a expliqué que le gouvernement a dernièrement cédé à deux demandes essentielles de l'opposition :
- Nommer le président du haut comité de supervision des élections.
- Former une commission judiciaire pour enquêter sur la falsification du dernier scrutin.
Sayed Chirazi a qualifié le président du haut comité des élections, Sardar Rida, «d'homme accepté par toutes les parties surtout qu'il jouit d'une bonne réputation après avoir occupé le poste de juge des tribunaux religieux fédéraux du Pakistan».
«Nous souhaitons que ce juge réussisse à accomplir son travail sans l'intervention des autorités, qui supervisaient exclusivement l'action de ce haut comité en l'absence d'un président».

L'expérience du Pakistan avec le terrorisme... un modèle à suivre pour le Liban

En outre, le secrétaire général adjoint du Conseil de l'unité des musulmans au Pakistan a affirmé que le Liban devait bénéficier de l'expérience pakistanaise contre le terrorisme. Il a rappelé que cette expérience a débuté il y a 35 ans et touche aujourd'hui à sa fin.
«En effet, on ne peut écraser le terrorisme que par deux moyens : Unifier les composantes du peuple dans la lutte, et ne convaincre les parrains que le terrorisme se retournera contre eux en fin de compte», a-t-il expliqué.
«Nous n'aurions réussi à tuer la discorde dans l'œuf et à entamer la véritable bataille contre le terrorisme, si nous n'avions pas resserré les rangs dans cette lutte. Nous avons vraiment avancé lorsque toutes les parties ont été convaincues de la dangerosité de la manipulation du takfir et du terrorisme. Ces derniers, même s'ils servent quelques intérêts étroits, se retourneront incontestablement contre ceux qui les soutiennent», a-t-il conclu.

Source : Al-Ahednews

 

 

 

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