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Tensions au Liban après l’exécution d’un policier par le Front al-Nosra

Tensions au Liban après l’exécution d’un policier par le Front al-Nosra
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De vives tensions se sont déclarées, dans la nuit de vendredi à samedi 6 décembre, à Bazzalié dans l'est du Liban, après l'annonce du Front al Nosra, émanation d'Al Qaïda en Syrie, l'exécution d'un soldat libanais qu'il retenait en otage en représailles à l'arrestation par les autorités libanaises d'épouses d'extrémistes.

Le militaire Ali Bazzal faisait partie de la vingtaine de soldats libanais enlevés l'été dernier aprèsTensions au Liban après l’exécution d’un policier par le Front al-Nosra l'assaut lancé par les extrémistes à Ersal, dans la vallée de la Bekaa, non loin de la frontière syrienne. Les services de sécurité libanais ont annoncé cette semaine l'arrestation d'une des épouses d'Abou Bakr al Baghdadi, «calife» de Daech, et de celle du chef du Front al Nosra, Abou Ali al-Chichani.

Peu après l'annonce de l'exécution du soldat, des manifestants ont bloqué la circulation près de Bazalia, son village, qui se trouve près d'Ersal, à l'aide de pneus enflammés où des hommes armés ont été aperçus. Trois personnes enlevées dans la nuit à Bazzaliyé ont été relâchées samedi matin. Mohammad et Wissam Hojeiry, ainsi que Mohammad al-Atrache ont été libérés après quelques heures de rétention. Lors de leur enlèvement, les assaillants ont ouvert le feu sur un ressortissant syrien qui se trouvait en leur compagnie. L'homme a été blessé

Tensions au Liban après l’exécution d’un policier par le Front al-NosraDans un texte publié sur un des comptes Twitter d'Al-Nosra, le groupe extrémiste déclare que «l'armée libanaise a poursuivi ses actions lâches (...) en arrêtant des femmes et des enfants». «L'exécution d'un de nos prisonniers de guerre, Ali al-Bazzal, est la réponse minimale», poursuit le communiqué qui est accompagné d'une photo sur laquelle Ali al-Bazzal est à genoux, et une personne, dont le visage n'apparaît pas, lui tire dans la tête par derrière avec un fusil d'assaut Kalachnikov. Al-Nosra y menace par ailleurs d'exécuter «un autre prisonnier si les femmes n'étaient pas relâchées».

Vendredi, sur une vidéo postée sur Twitter, Abou Ali al-Chichani, entouré de deux hommes masqués et armés, a déclaré: «Si ma femme et mes enfants ne sont pas libérés très vite, ne rêvez pas de la libération des militaires. En tout cas, les épouses et les enfants des membres de l'armée (libanaise) sont désormais un objectif pour nous».

Quatre soldats libanais ont été tués depuis août par les extrémistes qui exigent la libération de combattants détenus au Liban.

Source : agences et rédaction

 

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