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L’opposition bahreïnie marque un but et stigmatise les allégations du régime

L’opposition bahreïnie marque un but et stigmatise les allégations du régime
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Le régime bahreïni, en dépit du boycott retentissant du scrutin par les partisans de l’opposition, a organisé les élections. Une longue journée durant laquelle les bahreïnis ont observé les images des perquisitions et des arrestations arbitraires d’une part, et la propagande véhiculée par les autorités quant au nombre des électeurs, d’une autre.

Il est clairement apparu que l’analyse des résultats a précédé le scrutin. En effet, la décision de l’opposition de boycotter le vote, fut confrontée par l’insistance du régime à marginaliser le choix du peuple…

Ces conditions ont montré que la communication entre les autorités et les milliers des citoyens était quasi impossible. Ce public qui ne cesse de clamer la démocratie, illustréeL’opposition bahreïnie marque un but et stigmatise les allégations du régime
par une royauté constitutionnelle, un gouvernement élu, un Parlement jouissant de ses pleines prérogatives, la sécurité pour tous, une justice impartiale et des circonscriptions électorales équilibrées.

Les discours sur le taux de vote et les résultats du scrutin ne concernent plus l’opposition à l’heure actuelle. Cette dernière rappelle que le taux de vote en 2014 n’a pas dépassé les 33%...

Le nœud réside notamment dans la décision du pouvoir d’exclure une large tranche populaire, en dépit des exhortations des pays du monde au régime des Khalifa.

Les élections font partie d’une politique adoptée par le pouvoir du Bahreïn afin de pousser les gens au désespoir et de cesser les protestations contre les autorités.

Mais les dirigeants du royaume ignorent,peut-être, que la réussite du processus politique se mesure par des indices essentiels, dont le nombre des prisonniers politiques, la marge de liberté accordée à l’autre, sans danger qui menace sa vie, ou la possibilité pour tous de jouer un rôle sans être objets de poursuites et de harcèlement, en raison de leurs allégeance ou idées.

L’opposition est interrogée à l’heure actuelle sur les avantages du boycott des élections. Le secrétaire général de l’association de l’Acte national démocratique, Rida Moussaoui, a répondu à cette question lors d’une interview accordée à Al-Ahednews.

«Notre décision a été basée sur une règle démocratique: participer, boycotter ou bien s’abstenir de voter. Mais qualifier le processus démocratique comme étant un «One Way Ticket» est faux, puisque ce processus est global, non dans une seule direction. Nous avons le droit de promouvoir le boycott. D’ailleurs, cette décision a réussi à braquer l’éclairage sur l’ampleur de la crise politique et constitutionnelle qui secoue le pays, surtout que les autorités ont tenté de véhiculer la propagande selon laquelle les tensions ont pris fin et les problèmes ont été réglés, au moment où les exactions se poursuivent avant, durant et après les élections».

M. Moussaoui exprime ses convictions quant à l’échec des élections à l’ombre des tensions sécuritaires, de la discrimination confessionnelle et de la corruption dans lesL’opposition bahreïnie marque un but et stigmatise les allégations du régime
administrations étatiques.

L’opposition et ses partisans ne cesseront jamais la lutte. Selon M. Moussaoui, «elle poursuivra ses mouvements de protestation pacifique. Les Bahreïnis tiennent à leurs choix politiques, en rejetant le chaos sur le territoire. Sur ce, les manifestants occuperont les rues, conjointement aux plaintes déposées auprès des organisations internationales».

L’opposant bahreïni affirme que les services de sécurité de l’Etat ont bien surveillé la conférence tenue par les forces de l’opposition à Manama, le samedi 22 novembre, estimant que toutes les éventualités étaient posées quant à la réaction du régime et à l’affrontement des activités opposantes dans la prochaine période. Il observe toutefois que l’intérêt du Bahreïn, opposition et loyauté, réside plutôt dans la tenue de la conférence du dialogue afin de régler la crise, en dépit de la décision du régime d’organiser les élections, selon une loi électorale contestée et sous des mesures de sécurité répressives sur tout le territoire.

De fait, l’opposition est convaincue que les élections ne contribueront guère au règlement de la crise, explique  M. Moussaoui. Il rappelle dans ce contexte l’appel des associations politiques au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, pour mener une action dans le règlement de la crise en cours avec le régime.

Il explique que cet appel souligne l’importance de la présence d’une garantie onusienne au dialogue avec le régime d’Al-Khalifa.

«Toutes les allégations  menées par le régime tout au long de la journée du vote quant au taux de la participation, notamment dans les régions opposantes ainsi que la publication des images d’une participationdes  foules, ont été enregistrés par l’opposition», précise-t-il.

Selon le point de vue de l’opposition, il n’y a point d’équation de pré-élection et de post-élection. Ses partisans croient que le statuquo demeure, en l’absence de tout changement dans les politiques du régime qui refuse toute cessation de ses violations politiques, craignant les répercussions sur le système…un système voulu éternel, sans aucun espoir de changement.

Cependant, ceux qui refusent le fait accompli, insistent à dénoncer le spectacle sur la citoyenneté falsifiée: pas d’indulgence avec les théoriciens de la tyrannie, de la répression et de la dictature…la révolution sera poursuivie jusqu’à l’obtention de la liberté et le renversement de la tyrannie des Khalifa.

Source: Al-Ahednews, traduit par l'équipe du site

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