L’armée libanaise déterminée à en finir avec la situation anormale à Tripoli
L'armée libanaise s'est déployée lundi 27 octobre en force dans le quartier de Bab el-Tebbané à Tripoli, théâtre dimanche de violents combats entre la troupe et des miliciens relevant des groupes terroristes de Chadi Mawlaoui et Oussama Mansour.
Les soldats ont perquisitionné le secteur de Bab el-Tebbané déserté depuis dimanche soir par ses habitants. Les combats entre militaires et extrémistes à Tripoli avaient commencé vendredi dans les vieux souks de la grande ville du Liban-Nord avant de se déplacer dimanche vers Bab el-Tebbané.
Lundi matin, des tirs sporadiques étaient entendus alors que l'armée commençait à ratisser ce
quartier du nord de la deuxième ville du Liban, menant des perquisitions, saisissant des armes et neutralisant des mines laissées par les hommes armés. L'armée a réitéré lundi sa détermination à «en finir avec la situation anormale» à Tripoli, rejetant tout cessez-le-feu avec les miliciens. «Les opérations militaires se poursuivent. L'armée est déterminée à en finir avec la situation anormale à Tripoli», a affirmé le commandement de l'armée. «Toutes les informations circulant sur un éventuel cessez-le-feu sont sans fondement», a ajouté la troupe.
Après une journée de violences acharnées, les combats se sont arrêtés la nuit et les éléments armés ayant de liens avec le Front al-Nosra, la branche syrienne d'el-Qaëda, semblaient lundi avoir disparu du quartier déshérité où ils étaient retranchés, selon un journaliste de l'AFP.
Dimanche, l'armée a autorisé des milliers de civils pris aux pièges à fuir. Lundi matin, ces
déplacés réfugiés chez des proches ou dans des écoles, n'étaient toujours pas rentrés au quartier, déserté par 70 % de ses habitants. Les autorités ont annoncé que les écoles et universités à Tripoli seraient fermées lundi en raison des violences.
Par ailleurs, quatre soldats sont tombées en martyre dimanche après-midi dans une embuscade alors qu'ils effectuaient une patrouille au nord de Tripoli, a annoncé l'armée, accusant un groupe terroriste. L'institution militaire avait annoncé le martyre de six militaires, dont un officier dans différents accrochages qui ont éclaté avec des groupes armés dans plusieurs régions au nord du Liban, dont Tripoli. Ces accrochages ont également fait 8 blessés dans les rangs de la troupe, dont un officier.
Ces violences ont tué cinq civils depuis vendredi et les bombardements ont provoqué des incendies dans des dizaines de maisons et de commerces dans le centre-ville de Tripoli et à Bab el-Tebbané, où vivent 100.000 personnes. Les combats ont également fait 11 morts parmi les militaires, selon l'armée.
Source : agences et rédaction
Les soldats ont perquisitionné le secteur de Bab el-Tebbané déserté depuis dimanche soir par ses habitants. Les combats entre militaires et extrémistes à Tripoli avaient commencé vendredi dans les vieux souks de la grande ville du Liban-Nord avant de se déplacer dimanche vers Bab el-Tebbané.
Lundi matin, des tirs sporadiques étaient entendus alors que l'armée commençait à ratisser ce
quartier du nord de la deuxième ville du Liban, menant des perquisitions, saisissant des armes et neutralisant des mines laissées par les hommes armés. L'armée a réitéré lundi sa détermination à «en finir avec la situation anormale» à Tripoli, rejetant tout cessez-le-feu avec les miliciens. «Les opérations militaires se poursuivent. L'armée est déterminée à en finir avec la situation anormale à Tripoli», a affirmé le commandement de l'armée. «Toutes les informations circulant sur un éventuel cessez-le-feu sont sans fondement», a ajouté la troupe.Après une journée de violences acharnées, les combats se sont arrêtés la nuit et les éléments armés ayant de liens avec le Front al-Nosra, la branche syrienne d'el-Qaëda, semblaient lundi avoir disparu du quartier déshérité où ils étaient retranchés, selon un journaliste de l'AFP.
Dimanche, l'armée a autorisé des milliers de civils pris aux pièges à fuir. Lundi matin, ces
déplacés réfugiés chez des proches ou dans des écoles, n'étaient toujours pas rentrés au quartier, déserté par 70 % de ses habitants. Les autorités ont annoncé que les écoles et universités à Tripoli seraient fermées lundi en raison des violences. Par ailleurs, quatre soldats sont tombées en martyre dimanche après-midi dans une embuscade alors qu'ils effectuaient une patrouille au nord de Tripoli, a annoncé l'armée, accusant un groupe terroriste. L'institution militaire avait annoncé le martyre de six militaires, dont un officier dans différents accrochages qui ont éclaté avec des groupes armés dans plusieurs régions au nord du Liban, dont Tripoli. Ces accrochages ont également fait 8 blessés dans les rangs de la troupe, dont un officier.
Ces violences ont tué cinq civils depuis vendredi et les bombardements ont provoqué des incendies dans des dizaines de maisons et de commerces dans le centre-ville de Tripoli et à Bab el-Tebbané, où vivent 100.000 personnes. Les combats ont également fait 11 morts parmi les militaires, selon l'armée.
Source : agences et rédaction
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