«Daech» se rue vers l’Asie Centrale
Le groupe terroriste «Daech» menace le sort de presque tout le Proche-Orient, mais il est peu probable que ce groupe d’extrémistes se contente de cette seule région. De l’avis de plusieurs experts, la Transcaucasie et l’Asie Centrale sont l’objectif suivant de «Daech».
Selon le politologue Stanislav Tarassov, les extrémistes de «Daech» ont «un appui en puissance en Transcaucasie».
Et de souligner: «Regardez, par exemple, l’Arménie. Ce pays se trouve non loin du foyer de tension proche-orientale: à quelque 500-600 km de la zone des combats. On se demande comment va agir ensuite l’Etat Islamique (EI), dans quelle direction? Il mène
des opérations militaires en Syrie, en Irak. Eventuellement la Turquie pourrait être entraînée dans le conflit. Du moins, l’OTAN ne l’exclue pas. Les extrémistes peuvent aller à la dérive en direction orientale. (…) Puisqu’en Transcaucasie ils ont un appui en puissance».
Nombreux sont les analystes enclins à considérer que «Daech» présente un danger sérieux aussi pour les pays d’Asie Centrale.
«Au grand regret, les forces armées ni du Tadjikistan, ni d’Ouzbékistan, ni de Turkménie ne sont pas, probablement, en mesure d’opposer une résistance à l’infanterie de Daech. Elle est maintenant manifestement la meilleure du monde», estime l’orientaliste Saïd Gafourov.
«Les extrémistes ne sont limités pour le moment que par le facteur géographique. L’Asie Centrale se trouve quand même assez loin. Les tribus pachtounes à ce jour ne se joignent pas à Daech. Eux et les Kurdes leur sont opposés, car ils ont leurs propres traditions de l’islam, celles du soufisme. Il est possible que Daech ait eu des plans d’attaquer Bagdad. Or après l’intervention des compagnies pétrolières occidentales, ses plans ont changé. Daech avance dans une autre direction – en faisant peser une menace y compris sur la Russie», ajoute-t-il.
La plupart des analystes partagent l’opinion que «l’Afghanistan est un foyer d’instabilité en Asie». Et pratiquement l’échec des Américains dans ce pays n’a d’autre effet que d’«encourager les talibans à une expansion en direction du nord».
«Dans cette situation une alliance avec des intégristes islamiques proche-orientaux est tout à fait possible. Si elle prend corps, toute la région va s’enflammer», conclut M. Gafourov.
Par ailleurs, la situation en Asie Centrale est liée à la configuration des rapports entre la Russie et les Etats-Unis. Ici il faut agir en commun, en dépit de toutes les divergences. Si les ultra-radicaux parviennent à raviver le feu du soi-disant «jihad» en Asie Centrale, la chaleur en sera ressentie aussi bien dans le continent européen qu’américain.
Source: La Voix de la Russie et rédaction
Selon le politologue Stanislav Tarassov, les extrémistes de «Daech» ont «un appui en puissance en Transcaucasie».
Et de souligner: «Regardez, par exemple, l’Arménie. Ce pays se trouve non loin du foyer de tension proche-orientale: à quelque 500-600 km de la zone des combats. On se demande comment va agir ensuite l’Etat Islamique (EI), dans quelle direction? Il mène
des opérations militaires en Syrie, en Irak. Eventuellement la Turquie pourrait être entraînée dans le conflit. Du moins, l’OTAN ne l’exclue pas. Les extrémistes peuvent aller à la dérive en direction orientale. (…) Puisqu’en Transcaucasie ils ont un appui en puissance».Nombreux sont les analystes enclins à considérer que «Daech» présente un danger sérieux aussi pour les pays d’Asie Centrale.
«Au grand regret, les forces armées ni du Tadjikistan, ni d’Ouzbékistan, ni de Turkménie ne sont pas, probablement, en mesure d’opposer une résistance à l’infanterie de Daech. Elle est maintenant manifestement la meilleure du monde», estime l’orientaliste Saïd Gafourov.
«Les extrémistes ne sont limités pour le moment que par le facteur géographique. L’Asie Centrale se trouve quand même assez loin. Les tribus pachtounes à ce jour ne se joignent pas à Daech. Eux et les Kurdes leur sont opposés, car ils ont leurs propres traditions de l’islam, celles du soufisme. Il est possible que Daech ait eu des plans d’attaquer Bagdad. Or après l’intervention des compagnies pétrolières occidentales, ses plans ont changé. Daech avance dans une autre direction – en faisant peser une menace y compris sur la Russie», ajoute-t-il.
La plupart des analystes partagent l’opinion que «l’Afghanistan est un foyer d’instabilité en Asie». Et pratiquement l’échec des Américains dans ce pays n’a d’autre effet que d’«encourager les talibans à une expansion en direction du nord».
«Dans cette situation une alliance avec des intégristes islamiques proche-orientaux est tout à fait possible. Si elle prend corps, toute la région va s’enflammer», conclut M. Gafourov.
Par ailleurs, la situation en Asie Centrale est liée à la configuration des rapports entre la Russie et les Etats-Unis. Ici il faut agir en commun, en dépit de toutes les divergences. Si les ultra-radicaux parviennent à raviver le feu du soi-disant «jihad» en Asie Centrale, la chaleur en sera ressentie aussi bien dans le continent européen qu’américain.
Source: La Voix de la Russie et rédaction
//