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La Turquie menace de riposter si un tombeau ottoman en Syrie est attaqué par «Daech»

La Turquie menace de riposter si un tombeau ottoman en Syrie est attaqué par «Daech»
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Le président turc Recep Tayyip Erdogan a menacé de représailles samedi si les extrémistes du soi-disant «Etat islamique» (EI ou Daech) attaquaient le tombeau d'un dignitaire ottoman situé en Syrie, sous souveraineté turque.

«Nous n'hésiterons absolument pas à répondre au cas où il se produisait quelque chose là-bas.La Turquie menace de riposter si un tombeau ottoman en Syrie est attaqué par «Daech» Quarante de nos soldats sont stationnés dans cette zone qui est territoire turc», a averti M. Erdogan devant la presse à Istanbul.

«Si l'on touche même un cheveu de nos soldats, la Turquie avec son armée fera le nécessaire et tout changera à partir de ce moment», a-t-il ajouté. La Turquie a placé depuis longtemps en alerte renforcée son dispositif militaire autour du tombeau de Suleyman Shah en Syrie en raison du risque d'attaque.

L'état-major de l'armée turque a autorisé ses soldats qui sont chargés d'assurer la sécurité de ce site historique, situé à 25 kilomètres à l'intérieur du territoire syrien, à ouvrir le feu en cas d'attaque par «Daech». Le tombeau de Suleyman Shah, grand-père d'Osman 1er, le fondateur de l'Empire ottoman, est considéré comme un territoire turc depuis la signature d'un traité entre la France, qui occupait alors ce territoire, et la Turquie en 1921.

Le Parlement turc a voté jeudi soir une motion du gouvernement islamo-conservateur d'Ankara qui autorise son armée à intervenir en Syrie et en Irak contre l'EI et à accueillir sur son territoire des troupes étrangères qui participeraient à une opération militaire. Les autorités turques n'ont toutefois jamais clairement dévoilé leurs intentions, notamment sur leur éventuelle participation à des opérations militaires.

M. Erdogan a réaffirmé samedi la nécessité d'une «zone de sécurité» à l'intérieur de la Syrie afin d'y protéger les populations civiles et de contenir l'afflux de réfugiés vers la Turquie, qui en accueille déjà plus de 1,5 million sur son sol. Depuis près de deux semaines, les extrémistes tentent de prendre la ville frontalière syrienne de Aïn al-Arab (Kobané en kurde), qui a provoqué un nouvel exode de déplacés vers la Turquie.

Source : AFP

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