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Discours à l’occasion de la journée internationale d’Al Qods

Discours à l’occasion de la journée internationale d’Al Qods
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Je voudrais pour commencer vous souhaiter la bienvenue et vous remercier de votre présence, en dépit des risques sécuritaires supposés en ce mois béni de Ramadan. Nous, et beaucoup d'autres, avons décidé d'annuler les iftars populaires et rassembleurs que nous avions l'habitude d'organiser pour ne pas augmenter les contraintes imposées aux citoyens. Mais les développements à Gaza et la particularité de la journée internationale d'Al Qods nous ont imposé de nous rencontrer en ce lieu, où nous avons pris l'habitude de rendre hommage à nos martyrs, d'accueillir nos otages libérés, de célébrer les victoires de notre résistance et d'exprimer nos positions.

Au début, et avant d'aborder le sujet du jour, je voudrais exprimer ma plus sincère douleur et ma tristesse aux familles libanaises qui ont perdu hier des proches dans la triste tragédie de l'avion algérien. Ces familles viennent de toutes les régions et appartiennent à différentes communautés. A elles toutes, je voudrais exprimer mes sincères condoléances.

Je voudrais ensuite rendre hommage aux martyrs. Aujourd'hui, il s'agit de ceux de Gaza. JeDiscours à l’occasion de la journée internationale d’Al Qods voudrais aussi rendre hommage à ses blessés, à ses moujahidins héroïques et à son peuple résistant. Cette résistance à Gaza coïncide avec la commémoration de la guerre de juillet 2006. Par la même occasion, je salue donc les martyrs de juillet 2006, leurs familles, les blessés, tous les résistants et notre peuple loyal, fidèle et solide qui a largement contribué à remporter la victoire. Je voudrais aussi saluer toutes les familles des martyrs qui poursuivent dans la même voie et continuent à résister et à lutter dans plus d'un lieu pour que la résistance, ses remparts et son axe continuent à exister et à être le seul espoir d'un avenir meilleur.

La Journée internationale d'Al Qods a été décidée par l'imam Khomeiny et confirmée par l'ayatollah Khaménei le dernier vendredi du mois de Ramadan pour que Al-Qods (Jérusalem) et la Palestine restent présentes dans nos cœurs, nos esprits, notre culture, notre conscience et nos actions, comme étant notre cause centrale. En choisissant le dernier vendredi du mois béni de Ramadan, l'imam Khomeiny a voulu mettre l'accent sur le côté sacré, divin et humain de cette cause. Jour après jour, nous percevons l'importance de cette décision, et la nécessité de la faire vivre et de la célébrer surtout après un regard jeté sur la situation actuelle de notre oumma. Cela nous fait prendre conscience de l'importance de cette responsabilité et de cette culture, surtout avec l'occupation sioniste de la Palestine historique de la mer au fleuve, sans parler de son extension vers d'autres terres arabes. Le principal souci des sionistes et de ceux qui se tiennent derrière eux, depuis le début était de liquider la cause palestinienne. Ils y ont travaillé pendant des années et continuent à le faire. Ils veulent éliminer la cause palestinienne et considérer que le peuple palestinien n'existe pas. La terre de Palestine n'est plus la Palestine. Elle est devenue «Israël». Al-Qods ne concerne plus les musulmans et les chrétiens. Elle est devenue la capitale éternelle de «l'Etat juif».

Après l'occupation, l'objectif est donc de liquider la cause palestinienne. Les sionistes et leurs maîtres n'ont pas songé un seul instant à restituer un pouce de la terre palestinienne à ses propriétaires et ils n'ont jamais eu l'intention de ramener un seul réfugié palestinien sur ses terres. C'est pourquoi nous voyons que l'unanimité autour de faire d'al-Qods la capitale de «l'Etat juif» et de rejeter le retour des réfugiés est totale.

C'est en tout cas la vision de la Palestine dans le projet israélien. Mais en même temps, ils savaient qu'il sera difficile d'éliminer une cause de cette ampleur, une terre aussi sacrée et un peuple aussi cher en un, deux ans ou en une ou deux générations. Ils ont donc mis un plan à long terme pour atteindre leur objectif. Si nous revoyons ce qui s'est passé depuis 1948 et 1967, nous pouvons aisément deviner les étapes de ce plan de longue haleine. Cela a toujours été le rêve des sionistes et des occidentaux : détruire la cause palestinienne. Pour donner un exemple, les sionistes ont estimé que les terres arabes sont vastes et qu'il était donc possible d'absorber cent milles ou même un million de Palestiniens dans les sociétés arabes où ils seront intégrés et naturalisés, du Liban, à l'Egypte, à la Syrie et à la Jordanie en passant par l'Irak et les pays du Golfe.

Ce danger a toujours existé et existe encore et poursuit les réfugiés palestiniens.

Autre exemple : les efforts déployés pour créer des problèmes à chaque pays et à chaque peuple et aussi à chaque Etat et gouvernement dans le monde arabe, pour faire oublier la cause centrale palestinienne et al-Qods. De la sorte, on change les priorités de chaque pays. Ces tentatives ont réussi jusqu'à un certain point. Nous ne devons pas prétendre que notre ennemi échoue sur tous les plans. Il échoue lorsque nous cherchons à le mettre en échec. Mais si nous le laissons faire et nous nous tenons à l'écart ou encore nous l'aidons, comme le font certains dans le monde arabe et musulman, il peut marquer des points. C'est ainsi qu'il a réussi à imposer aux pays arabes et musulmans d'autres priorités que la cause centrale palestinienne.

Aujourd'hui, Gaza est égorgée, alors que dans certains pays arabes, la priorité est à la bonbonne de gaz, au litre d'essence, à la nourriture et au salaire. Ce sont certes des revendications légitimes, mais eux veulent que plongés dans ces problèmes nous en arrivions à oublier la Palestine.

Même chose dans le fait de créer des ennemis autre qu'«Israël». Tantôt c'est l'URSS qui est l'ennemi, ainsi que le communisme international. Tantôt encore c'est la lutte en Afghanistan qui est la priorité. Plus tard, après la victoire de la révolution en Iran, la guerre contre ce pays est devenue la priorité... Il y a donc eu tout le temps des tentatives de créer des ennemis et d'entraîner les pays de la région dans des guerres qui les épuisent, humainement, économiquement et psychologiquement...

Discours à l’occasion de la journée internationale d’Al QodsJe vais encore citer un autre exemple très grave pour les Palestiniens, puisqu'au cours des dernières années, les sionistes ont réussi à isoler le peuple palestinien par rapport aux autres peuples arabes et par rapport à son environnement.

Le peuple palestinien a ainsi été isolé émotionnellement et psychologiquement et même sur le terrain en le plongeant dans des conflits internes et en l'entraînant dans des conflits, des animosités et des sensibilités en opposition avec d'autres peuples de la région. Je ne cherche pas à faire assumer les responsabilités à une partie en particulier. Mais des conflits ont été imposés et il faut dans ce contexte faire une autocritique de nos positions. Nous en étions arrivés, dans le monde arabe et dans la région à un stade où les gens ne s'intéressaient plus à quelque chose qui s'appelle la Palestine. C'est d'ailleurs ce que nous voyons aujourd'hui, malheureusement, dans certains médias arabes. Je reviendrai sur ce sujet en parlant de Gaza.

Même au Liban, un travail sérieux est fait sur ce sujet. Je l'ai déjà dit à d'autres occasions : lorsqu'ils choisissent d'envoyer un kamikaze palestinien, c'est un choix prémédité pour susciter la rancœur et la haine et créer une animosité entre les Libanais et les Palestiniens. Il y a quelques semaines, lorsque la question du tunnel reliant le camp de Borj el Brajneh à l'hôpital al Rassoul al Aazam a été soulevée dans les médias, c'était le même objectif. Il ne s'agit pas de détails insignifiants. C'est une partie du travail de certaines chambres noires qui s'échinent depuis des années à couper les liens entre les Palestiniens d'un côté, les Libanais, les Syriens, les Irakiens, les Jordaniens et les Egyptiens de l'autre. Pour pousser ces derniers à dire : vous les palestiniens, vous n'avez qu'à retirer seuls vos épines.

Autre exemple encore : créer aux palestiniens des problèmes politiques, économiques, sociaux et sécuritaires, en Palestine et en dehors d'elle pour pousser ce peuple au désespoir et ne lui laisser d'autre choix que celui de céder à une réalité amère celle de l'effritement.

J'ai cité là quelques exemples, mais la liste de ce qui a été fait pendant des décennies est longue. Parfois cela a été un succès et parfois, un échec, mais l'objectif central a toujours été de faire oublier la Palestine et sa cause et isoler ou briser le peuple palestiniens.

Mais, en dépit de tous les complots et de toutes les tentatives, la cause palestinienne a continué à s'imposer dans la région et au monde. Ce qui se passe aujourd'hui à Gaza en est la preuve.

Cette cause continue à s'imposer pour plusieurs raisons, dont la plus importante est le peuple palestinien lui-même. Il y en a d'autres, comme certains pays arabes dont la Syrie qui n'a jamais cédé aux conditions du compromis imposées par l'Occident, depuis la Conférence de Madrid et qui a continué à appuyer la résistance. Une autre raison est aussi la victoire de la révolution bénie en Iran dirigée par l'imam Khomeiny, cette révolution a adopté la cause palestinienne, le peuple palestinien et la résistance palestinienne. Autre raison encore les mouvements de résistance au Liban et leurs victoires qui ont mis en échec de nombreux projets américains et israélien au Liban et dans la région. Mais le plus important reste le peuple palestinien qui en dépit des souffrances, des épreuves et des facteurs de désespoir visant à lui fermer l'horizon et à le pousser à tout accepter est resté décidé à se battre, imperméable aux pressions et à la volonté de le domestiquer. Cela commence par la clé des maisons de Palestine que le grand père a remises au père et qui lui-même les donne à ses fils. Ces clés sont une partie d'un plan contraire à celui des Israéliens et de leurs alliés, que cela soit conscient ou non. Parfois, l'instinct est plus puissant que les plans soigneusement peaufinés.

En dépit de toutes ses souffrances et des appâts qui lui ont été offerts, en dépit de sesDiscours à l’occasion de la journée internationale d’Al Qods conditions de vie insupportables, le peuple palestinien en Palestine et dans la diaspora est resté fidèle à sa terre, même dans les lointaines contrées de l'émigration. Il est resté attaché à sa cause et à ses symboles sacrés, à son environnement et à son champ et il refusé la reddition.
 
Il continue à le faire aujourd'hui encore. Il a choisi de résister, de s'accrocher à ses droits et de se battre pour les reprendre. Il a aussi assumé les conséquences de ce choix. Depuis le début, en 1948 et en 1967, les organisations palestiniennes, dans toutes leurs divergences idéologiques et politiques, ont porté cette cause avec le peuple palestinien et ont lutté pour elle.
Quand on parle d'un plan à long terme sur lequel ont travaillé les Etats-Unis, l'Occident, les sionistes bien sûr et certains pays arabes, il faut le reconnaître, on voit à travers les développements que ce plan continue et on vit régulièrement un nouvel épisode. Mais aujourd'hui, en tant que région et que oumma, nous vivons une des périodes les plus dangereuses, un des épisodes de ce plan, depuis la violation de la Palestine. Il s'agit d'une destruction systématique qui a commencé avec le noyau de révolutions populaires sincères et nationales, qui avaient des revendications précises. Mais certaines parties se sont greffées sur ces révolutions et les ont détournées et ce que nous voyons aujourd'hui, dans notre région et au sein de notre oumma, c'est la destruction systématique des Etats, des armées, des peuples et des sociétés. Avant, nous parlions de la destruction des Etats et des armées, mais maintenant, nous assistons à la destruction des peuples et des sociétés, en les effritant socialement, psychologiquement et affectivement, en créant des animosités qu'il faudra des dizaines d'années, voire des siècles pour les surmonter. Ce n'est pas du tout facile.

C'est ce que nous voyons dans certains pays arabes comme la Syrie et la menace pèse sur tous les autres. Mais grâce à Dieu, la Syrie restera le rempart solide face au projet sioniste.

La Syrie était et restera le rempart solide face au projet sioniste et elle restera le giron accueillant de la résistance et de la cause palestinienne. Chacun de nous connaît l'ampleur qui est imposée à ce pays. De même, l'Irak est entré dans un long tunnel sombre, malheureusement au nom de l'islam et du califat islamique, des dizaines de milliers de familles chrétiennes sont contraintes à l'exode, sinon, elles doivent se convertir à l'Islam ou être égorgées. Les chiites, qu'ils soient ou non d'accord avec Daech doivent être égorgés car ils sont coupables d'avoir contourné la religion et toutes les minorités dans la région de Mossoul et celles contrôlées par Daech subissent les pires pressions et exactions.

En tant que musulmans et en tant que mouvement islamique, nous avons le devoir, en cette Journée d'Al Qods, de dénoncer ouvertement ce que subissent les chrétiens en Irak. Nous condamnons aussi les atteintes aux mausolées des Prophètes Younes et Daniel (Il faut préciser pour utiliser le langage de ces groupes, que ces mausolées ne sont pas des lieux chiites, mais appartiennent aux wakfs sunnites). Je voudrais ici exprimer des craintes personnelles : ce spectacle de destruction des mausolées, des églises, des mosquées et des lieux de culte pourrait être une préparation psychologique dans le monde arabe à la destruction de la mosquée Al Aqsa, selon la logique suivante : si les musulmans eux-mêmes peuvent les mausolées des prophètes musulmans, pourquoi les Juifs n'auraient-ils pas le droit de détruire la mosquée Al Aqsa ?. Il existe une crainte que cela devienne un spectacle habituel et banal, mais j'espère que cette crainte est injustifiée. Je ne veux pas porter de jugement, mais je ne veux pas que ce comportement soit banalisé et ignoré.

Aujourd'hui, notre oumma est la situation la plus grave de son existence, mais la première victime est la Palestine. L'objectif premier et principal reste la cause palestinienne. Nous devons donc tous savoir où mettre les pieds en ces temps graves, en ces temps de discorde et de complot pour liquider la cause centrale et où le vrai se mêle au faux. Nous devons faire attention où mettre les pieds, où se battre et où conclure des compromis. C'est cela le grand défi que nos peuples doivent relever, surtout ceux qui sont proches et voisins de la Palestine.

C'est dans ce contexte que s'inscrit aujourd'hui la guerre terroriste israélienne contre Gaza et c'est dans ce même contexte que s'est inscrite la guerre contre le Liban en 2006 et l'autre guerre de Gaza en 2008. Quel était l'objectif de toutes ces guerres ? Humilier, faire plier, pousser à la reddition et désarmer ! Arracher tous les éléments de force que vous pourriez avoir et vous pousser au désespoir, pour ne laisser qu'un seul choix : céder à la volonté israélienne.

Mais en 2006 et en 2008, les résultats des guerres ont été différents. Aujourd'hui, nous vivons au Liban la commémoration de la guerre de juillet 2006 et nous pouvons comprendre, sentir et deviner ce qui se passe à Gaza en ce mois de juillet 2014. En fait, c'est la même chose et le même scénario. Pour commencer, le prétexte de l'enlèvement des trois colons ressemble à celui de la prise en otages des deux soldats en 2006. Cet enlèvement est-il réellement la cause de cette guerre ? «Israël» cherche toujours à saisir des occasions et à se donner des prétextes. Il croyait à ce moment précis que la bande de Gaza est encerclée depuis des années, de plus, le contexte arabe, régional et international ainsi que l'état d'esprit général constituaient une occasion en or pour détruire et briser Gaza une fois pour toutes. Exactement comme en 2006, il a pris pour prétexte la capture des deux soldats pour faire plier la résistance et donner naissance au fameux «nouveau Moyen Orient», vous vous souvenez de Mme Condoleezza Rice... Les israéliens ont donc pris pour prétexte l'enlèvement des trois colons- dont on ignore jusqu'à présent qui les a pris (alors qu'en 2006, la partie qui a capturé les soldats était connue...)-, l'enlèvement a été attribué à la résistance palestinienne et les Israéliens ont saisi cette occasion pour lancer leur offensive à ce timing précis. Des milliers de raids aériens ont été menés, sans parler des bombardements permanents de l'artillerie et des tirs des navires de guerre ( comme cela s'est passé pendant la guerre de 2006), des massacres de femmes et d'enfants ont été perpétrés, des maisons, des écoles, des mosquées (au Liban des églises aussi) ont été détruites, des civils ont été poussés à l'exode et l'offensive terrestre a commencé depuis quelques jours, dans le silence de la communauté internationale ( ou une partie d'entre elle), alors qu'une autre partie est quasiment complice. Aujourd'hui, les Etats-Unis couvrent cette guerre, depuis le premier instant. Elle l'appuie avec les fonds, les armes, les médias et la position politique. L'Occident et le Conseil de sécurité aussi et quelques régimes arabes, alors que d'autres préfèrent garder le silence. Certains font assumer à la résistance la responsabilité du sang et des martyrs à Gaza et innocentent l'ennemi de ces massacres et de ces crimes.

Face à tout cela, il y a eu cette résistance populaire magnifique, cet attachement de la population de Gaza à la résistance et cette capacité extraordinaire à supporter les souffrances et les épreuves, l'exode et la mort, les blessures et les pénuries, les bombardements et les tirs. En face, il y a aussi les performances extraordinaires des différentes factions de la résistance palestinienne, ainsi que cette résistance politique face à toutes les pressions régionales et internationales. Je dis à nos frères à gaza, à notre peuple palestinien et à tous ceux qui m'écoutent qu'au final, ce qui tranchera la situation, c'est l'équation tripartite dans le sillage de l'équation en or au Liban. Cette équation se résume ainsi : le terrain, la résistance populaire et la solidité politique. C'est cela qui tranchera la guerre.

Pour prendre les leçons du passé, je voudrais rappeler qu'en juillet 2006, l'ennemi a au début placé la barre très haut et il s'est mis par la suite à multiplier les concessions. Et à la dernière semaine de la guerre, c'est lui qui suppliait de mettre fin à la guerre. Pour s'en convaincre, il n'y a qu'à lire les Mémoires de George W Bush et celles de Condoleezza Rice. Les deux racontent comment pendant les deux dernières semaines de la guerre, Ehud Olmert les contactait et leur disait que si la guerre se poursuit, Israël est menacé de disparition.

Je dois reconnaître en toute modestie que même nous, au sein de la résistance, nous ne comprenions pas cela : comment si la guerre se poursuit «Israël» est-il menacé de disparition...
En même temps, certains régimes arabes disaient à «Israël» : continuez la guerre, écrasez-les. Ces propos sont repris aujourd'hui. A tout le moins, certains disent : n'arrêtez pas la guerre, imposez leur des conditions humiliantes...

Mais les Israéliens eux-mêmes sont arrivés à la conclusion qu'ils ne peuvent plus poursuivre la guerre. Ils ont appelé les Etats-Unis à l'aide et lorsque les Etats-Unis ont une nouvelle volonté, tout le monde suit. N'est-ce pas ce qui s'est passé pendant la guerre de juillet 2006 ? C'est donc le terrain qui a changé la situation et le rapport des forces, le terrain des résistants héroïques, de la population courageuse, des femmes et des enfants déterminés et prêts à tous les sacrifices, des civils déterminés, surtout dans les régions qui ont été la cible des bombardements et des raids. Cela et la résistance politique.

Je dis donc qu'aujourd'hui, l'espoir est permis pour les Palestiniens. Si la chance leur est donnée, les Etats-Unis et beaucoup d'arabes diront qu'il s'agit d'une chance pour en finir. Certains disent d'ailleurs, c'est la chance à saisir pour en finir avec le Hamas. Mais en réalité, ils ne veulent pas seulement en finir avec le Hamas. Ils veulent se débarrasser du jihad islamique et de toutes les autres organisations palestiniennes. Ce qui est visé à Gaza, c'est la résistance, les armes de la résistance, la volonté de la résistance, sa culture et l'espoir qu'elle représente.

Un jour, cette résistance a tel nom et le lendemain, elle en a un autre. Comme cela s'est passé chez nous au Liban, cela se passe aujourd'hui en Palestine. Les noms se multiplient, mais l'objectif reste le même. Il ne s'agit pas seulement du Hamas, mais de toute la résistance en Palestine, de chaque tunnel et de chaque missile à Gaza, de chaque goutte de sang résistant qui coule dans les veines des Gazaouis. L'espoir consiste dans cet ouverture qui voudrait que les israéliens arrivent à un stade où ils se rendent compte qu'ils ne peuvent plus continuer dans cette guerre. C'est ce qui s'est passé en 2006. Quand les Israéliens n'en peuvent plus, ils font appel aux Américains et leur demandent de leur trouver une issue. C'est ce qui s'est passé en 2006.

Bien entendu, au Conseil de sécurité, il y aura une condamnation de la résistance. Mais ce qui compte c'est ce qui se passera après cette condamnation.

Je dis donc aujourd'hui qu'au moment où elle enterre ses morts, Gaza a déjà gagné selon la logique de la résistance. Lorsqu'au 18 ième jour de l'offensive, les Israéliens, et avec eux le monde, ne parviennent pas à atteindre ne serait-ce qu'un des objectifs de cette agression, cela signifie que la résistance a gagné. De plus, en tant que connaisseur et que partenaire, je peux affirmer que la résistance à Gaza est en mesure de remporter une victoire et elle le fera si Dieu le veut.

Cela pour l'évaluation de la situation, maintenant, je passe à l'expression de notre position.

Nous tenons compte du fait que la guerre se déroule entre d'une part l'armée israélienne, la plus puissante comme on dit et qui, de plus, depuis 2006 et 2008 a formé des commissions et reconstitué ses forces (rappelez-vous la commission Winograd) de manière à combler ses lacunes et à booster ses capacités, autrement dit cette armée est censée être plus forte que jamais, et d'autre part, la bande de Gaza à la superficie étroite (une bande côtière plate), encerclée depuis des années et que voit-on ? Nous voyons l'échec des Israéliens et les points marqués par la résistance.

Sur le plan israélien, je voudrais relever certains points :

1- La confusion israélienne dans la dDiscours à l’occasion de la journée internationale d’Al Qodséfinition des objectifs de la guerre. Jusqu'à aujourd'hui quelqu'un a-t-il compris quel était le but de cette guerre ? Ils ont certes des objectifs cachés, je l'ai déjà dit, mais quel est l'objectif déclaré ? Sont-ils les mêmes ? Non, car les Israéliens n'ont pas voulu commencer la guerre en fixant un plafond élevé. Pourquoi ? Parce qu'ils ont peur. Depuis le début, ils ont peur de l'échec. Cela signifie qu'ils ont tiré la leçon de la guerre de juillet 2006 au Liban. Ils avaient alors commencé la guerre avec l'objectif de détruire la résistance. Ils ont ensuite demandé son désarmement, puis son exclusion du Sud, ou, à tout le moins, du Sud du Litani. Ils ont aussi réclamé la libération des deux soldats sans délai ni conditions...Avez-vous remarqué comment aujourd'hui, ils ne parlent pas du soldat israélien capturé par la résistance palestinienne ? Donc, ils ne partent pas d'un plafond élevé. Les Israéliens sont donc supposés avoir tiré les leçons des expériences passées. Ils sont aussi supposés avoir reconstruit leur armée. Je dis tout cela parce que c'est en rapport avec ce qui se passe à Gaza, au Liban et dans l'ensemble de la région. Je reviendrai sur le sujet plus tard. Pour en revenir à Gaza, les Israéliens n'osent pas déclarer un plafond élevé, ni même à définir les objectifs de leur agression. Ils se contentent de dire que l'objectif de l'offensive terrestre est de détruire les tunnels souterrains à la frontière. Ce qui est considéré comme un plafond assez modeste. L'objectif est s'ils parviennent à le faire de dire : nous avons gagné la guerre. Il y a donc une confusion sur le plan de la définition des objectifs.

2- Il y a un échec sur le plan des services de renseignements israéliens, au niveau des capacités de la résistance ; de l'emplacement de ses dépôts d'armes et de munitions, de ses usines de fabrication d'armes de l'emplacement des rampes de missiles, des lieux des tunnels. Pourtant, Gaza est supposée être dans le périmètre de travail des services de renseignements israéliens, terrestres, maritimes et aériens et être truffée d'espions travaillant pour Israël. Il y a donc un énorme échec des SR.

3- L'aviation militaire israélienne a aussi échoué à trancher la bataille. C'est un élément très important pour Gaza et pour le Liban. Si vous suivez l'information israélienne, vous verrez qu'en même temps que les Israéliens bombardent Gaza, ils parlent de la seconde guerre et de la troisième guerre du Liban. Au même moment, ils guettent vos yeux, pour voir comment vous lisez la guerre à Gaza et quelles sont les leçons que vous en tirez, car ils savent sans le dire que leur aviation militaire a échoué à trancher la bataille. Il y a quelques mois pourtant, le nouveau commandant de l'aviation militaire israélienne, qui venait visiblement d'être nommé à ce poste, avait déclaré : (je le rappelle car je doute que les Libanais aient entendu ses propos, étant occupés ailleurs) nous avons réussi à redonner à notre aviation militaire toute sa force et ses capacités et elle est en mesure de remporter la bataille au Liban, si la guerre a lieu, en 24 heures et à Gaza en 12 heures. Rappelez-moi donc à quel jour de la guerre de Gaza sommes-nous aujourd'hui ? 18 ! C'est cela l'aviation militaire israélienne. Et nous parlons de quoi ? De la bande de Gaza encerclée depuis des années. Les Israéliens n'ont pas réussi à toucher le système de commandement, ni à contrôler Gaza ; Avec tous nos respects pour tous les martyrs, nous voyons que les Israéliens inventent des chefs martyrs et parlent des fois de certains qu'ils auraient assassinés, alors que tous les chefs sont encore vivants. Les Israéliens en sont donc arrivés à ce stade. Ils n'ont pas réussi à arrêter les missiles ni à empêcher leur lancement, alors que leur aviation sillonne le ciel de Gaza, ainsi que leurs drones et leurs radars et tous les moyens technologiques de surveillance sont à leur service. Vous et nous savons ce que signifie le lancement de missiles dans de telles conditions. Au sujet de l'échec de l'offensive terrestre, je me contenterai de reprendre les propos de certains commentateurs israéliens qui ont dit : notre armée a échoué. Ce n'est pas moi, le Libanais aimant la résistance qui le dit, mais un des commentateurs les plus importants de l'entité israélienne qui le dit : notre armée a échoué. Le Hamas et le Jihad ont résisté et ont réussi à briser la colonne vertébrale de nos troupes d'élite. Il parle de la brigade Golani et de l'unité Igouz.

L'offensive terrestre enregistre des échecs et le bilan des pertes sur le plan du commandement, des officiers, des soldats, des chars et des véhicules militaires est grand. Les Israéliens hésitent clairement à lancer une offensive terrestre plus vaste. Nous le voyons au visage de Netanyahu et de son chef d'état-major. Nous le voyons aussi au visage de Yaalon et de tous les autres. Ils sont encerclés et ils sont la force la plus puissante. Ce sont eux qui craignent, qui redoutent, qui hésitent à franchir ce pas. C'est d'ailleurs pourquoi les Israéliens ont eu, depuis le début, recours à l'assassinat des civils et les enfants, bref tous ceux qui forment l'environnement favorable à la résistance. Et cela, parce qu'ils n'ont pas confiance dans les capacités de leur armée. Ils ont donc voulu la volonté des gens. Tout comme il avait tenté de le faire au Liban en juillet 2006. Ils espéraient voir des manifestations de colère des déplacés, au sud, dans la Békaa, à Beyrouth ou n'importe où au Liban réclamant à la résistance de se rendre et d'accepter un cessez le feu. Mais cela n'a pas eu lieu, grâce à vous, nobles parmi les nobles, peuple généreux et cher. Cela n'a donc pas eu lieu au Liban. Malgré cela, il tente de nouveau la même expérience à Gaza pour contraindre le commandement militaire et politique à se rendre ou à accepter un cessez le feu. Cela signifie qu'en déclenchant la guerre à Gaza, l'armée israélienne ne voulait pas se battre, mais tuer les enfants. C'est en tout cas comme cela que nous l'avons connue au Liban et comme cela qu'elle est depuis des décennies.

Un dernier mot dans l'évaluation des capacités militaires israéliennes. Vous vous souvenez sans doute du ministre de la guerre israélien Ehud Barak. Mais comment s'appelait déjà le ministre de la guerre sous Olmert Meretz, quelque chose comme ca... (Amir Peretz). Ehud Barak, donc, après des années d'expérience a déclaré (avant d'être repris par des chefs d'état major israéliens), a prononcé une petite phrase : la prochaine guerre d'Israël sera rapide, décisive avec une victoire claire. Il visait à l'époque le Liban. Mais cette petite phrase est tombée à la frontière de Gaza.

Gza dit aujourd'hui aux Israéliens : vous ne changez pas. Vous ne vous battez que dans des villages transformés en forteresses et derrière les remparts. Vous êtes des lâches et vous vous cachez dans vos avions et vos chars en tuant les enfants et les femmes. Mais si vous deviez affronter nos combattants, vous tomberiez, vous et votre armée. En tout cas, il n'y aura pas ni de guerre rapide et décisive ni de victoire éclatante.

En face, nous avons la résistance et son environnement. Je voudrais aussi soulever quelques points à leur sujet.
1-Ils ont montré depuis le début montré une clarté dans leur objectif : lever le blocus et préserver la résistance.
2-Ils ont montré une grande solidité sur le terrain.
3-Ils ont montré beaucoup de créativité et une grande performance sur le terrain.
4-Ils ont montré un grand esprit d'initiative et ils se sont battus derrière les lignes ennemies.
5-Ils ont continué à lancer des missiles, en dépit de l'intense pression de l'aviation militaire israélienne.
6-Leurs missiles ont atteint des cibles nouvelles et des lieux qui n'avaient jamais été bombardés auparavant. Certes, les circonstances sont différentes entre la guerre du Liban et celle de Gaza. Chacune a ses particularités, mais il y a aussi des points communs. En juillet 2006, nos missiles ont atteint Khoudayra. Mais nos frères à Gaza ont depuis le premier jour ont commencé par Tel Aviv. C'est la première fois que des obus partent de l'intérieur de la Palestine et visent toute sa superficie. C'est une grande réalisation. Nous en sommes conscients et nous en comprenons l'importance. Certains disent, jusqu'à présent, les palestiniens ont envoyé cent missiles. Ces chiffres circulent dans les médias. Mais nous, nous savons ce que signifient ces cent missiles, comment ils ont été fabriqués, comment ils ont été cachés, comment ils ont été préparés et transportés pour être lancés. Nous savons l'immensité de l'effort accompli. Il exige une grande confiance en soi et dans la résistance, une grande solidité et volonté de résistance chez la population et l'environnement. Jusqu'à présent, ils n'ont pas réussi à trouver à Gaza une seule manifestation, un seul sit in pour faire pression sur la résistance afin qu'elle cède. Au contraire, la population dit à la résistance qu'elle l'appuie. Nous sommes prêts à mourir pour que le blocus soit levé, disent les Gazzaouis. Il y a aussi une résistance politique, en dépit de toutes les énormes pressions régionales et internationales. Que signifie le fait que le commandement politique palestinien refuse dès les premiers jours un cessez le feu, alors que les femmes et les enfants sont en train de tomber et les civils, alors que les Israéliens se sont empressés de l'accepter ? Ce sont indices politiques, psychologiques et militaires importants. Il ne faut pas non plus oublier le soulèvement populaire en Cisjordanie qui commence elle aussi à donner des martyrs. C'est pourquoi la fameuse formule : la solidité du terrain et la résistance populaire et politique sont en train de créer de nouveaux rapports de forces sur le terrain. Mais cela nécessite un peu de temps.

Ce n'est pas facile pour Netanyahu et pour les Israéliens de s'incliner devant la victoire palestinienne. Ils ne donneront pas facilement cette victoire à la résistance palestinienne. Je suis aussi convaincu qu'à l'heure qu'il est, des dirigeants arabes sont en train de contacter Netanyahu pour lui demander de poursuivre son offensive et de ne pas donner une réalisation ou une victoire aux Palestiniens. Mais au final, «Israël» ne travaille pas chez certains Arabes. Il cherche ses propres intérêts, sécuritaires, militaires, politiques et économiques. C'est la résistance qui imposera la solution à «Israël», comme cela s'est passé en 2006 et les Israéliens crieront et demanderont aux Américains de trouver une issue. C'est cela la possibilité à Gaza.

Dans la dernière partie, je voudrais parler de notre responsabilité collective envers ce grand événement.

1-Nous appelons à mettre tous les conflits et les divergences de côté -C'est pourquoi je ne veux pas lancer des pointes à quiconque pour en arriver à ce point-. Nous pouvons rester en conflit sur la position politique et autre à l'égard de certains dossiers et de certaines arènes de combat. Nous pouvons avoir des évaluations et des approches divergentes. Mais nous devons mettre tout cela de côté pour considérer Gaza comme la cause d'un peuple et d'une résistance, comme une cause juste. Sans réserve et sans nuance. Certains pourraient vouloir revenir à d'autres considérations, mais je pense que dans cette cause, il n'y a pas de réserve, ni de discussion, les choses sont claires dans cette guerre qui se déroule à Gaza. Considérons-la donc comme la cause juste d'un peuple et d'une résistance, tout en laissant nos divergences de côté. Gaza doit rester au-dessus de toutes les autres considérations et de toutes les susceptibilités.
Nous entendons hélas dans certains médias arabes des accusations contre la résistance, en lui faisant assumer dès le premier jour, la responsabilité du sang versé et de la poursuite de l'offensive. Ces médias veulent monter les gens contre la résistance. Certains ont même atteint le stade - pensez des Arabes !- de compatir avec les Israéliens et leur armée. Ils appellent à en finir avec le Hamas. C'est à la fois honteux et triste, quelles que soient les susceptibilités et quels que soient les calculs. Il est triste et honteux de voir un Arabe sur les chaînes satellitaires exprimer sa sympathie envers les Israéliens et leurs soldats qui tuent les enfants à Gaza, à cause d'un conflit politique avec les palestiniens ou d'une sensibilité politique différente. Je préfère que ceux qui ne veulent pas compatir avec les Palestiniens se taisent au lieu de provoquer une telle honte.

2- J'appelle le plus grand nombre possible de gouvernements arabes et musulmans à adopter la revendication de la levée du blocus imposé à Gaza réclamée par le commandement palestinien. Il faut protéger cette revendication et la défendre pour alléger les pressions exercées sur le commandement palestinien afin qu'il y renonce. Le blocus est une mort lente et quotidienne pour les Palestiniens, c'est un assassinat qui ne porte pas sur 18 jours mais sur de longues années, car il ôte tout avenir et ferme tous les horizons.

3- Même si cela semble être des propos déjà entendus et répétés, j'appelle à l'appui politique, psychologique, médiatique, financier et matériel, jusqu'à une aide dans l'armement à la résistance palestinienne. Chacun doit aider comme il peut et dans la mesure de ses moyens, loin de toutes les susceptibilités actuelles.

Il faut rappeler à cet égard - car il y a des surenchères- que l'Iran, la Syrie et la résistance au Liban ( en particulier le Hezbollah dans la mesure de ses moyens) ont aidé la résistance palestinienne pendant des années. Ils n'ont jamais hésité à aider cette résistance dans toutes ses factions sur les plans politique, psychologique, financier, matériel, au niveau de l'armement et de l'entraînement, les échanges logistiques et des expériences. Je ne cherche pas à entrer dans des polémiques, mais il suffit de faire un tableau et d'étudier dans le calme ce qui a été fait pour la résistance par les uns et les autres depuis des décennies. Qui a résisté aux pressions, pris des risques pour lui amener de l'aide, qui a assumé des responsabilités politiques et médiatiques, qui a mené des guerres pour la résistance etc et qui s'est contenté de surenchères. Il faut justement mettre dans la balance que qu'ont fait certains et ceux que n'ont pas fait d'autres. Ceux-là, qu'ont-ils fait pour la Palestine ? Qu'ont-ils fait pour al-Qods ? Qu'ont-ils offert au peuple palestinien ? Quelle aide ont-ils fournie pour toutes les autres guerres ? Pour toutes les organisations palestiniennes, sans distinction ?

Face à cet événement, nous, au sein du Hezbollah, avons toujours été aux côtés du peuple palestinien et nous continuerons à le faire. Nous sommes aux côtés de tout le peuple palestinien, de la résistance en Palestine et de tous les mouvements de résistance en Palestine, sans distinction.

Au Hezbollah, nous ne serons avares d'aucune forme d'aide, dans nos moyens, à la résistance palestinienne. Au Hezbollah, nous sentons que nous sommes des partenaires réels de cette résistance. Nous sommes des partenaires dans le jihad, dans la fraternité, dans l'espoir, dans les souffrances et dans le destin. La victoire de la résistance palestinienne est la nôtre et leur défaite est aussi la nôtre à tous.

Au Hezbollah, nous suivons de près et attentivement les détails de la bataille qui se joue actuellement à Gaza et en Palestine. Nous suivons tous les développements sur le terrain et politiques. C'est à partir de là que nous disons à nos frères à Gaza : nous sommes avec vous. Nous nous tenons à vos côtés et nous sommes confiants dans votre solidité et dans votre victoire. Nous ferons tout ce que nous considérons comme notre devoir sur tous les plans. A la toile d'araignée, aux sionistes, je dis : A Gaza vous êtes en train de vous diriger vers la défaite. N'allez pas plus loin vers la chute et le suicide.

Je vous donne rendez-vous pour une nouvelle victoire de la résistance, de son peuple et de ses mouvements. Que Dieu vous bénisse et vous préserve.

Traduit par Al-Ahednews




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