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MH17: les Américains n’ont donné aucune preuve de l’implication des prorusses, affirme Moscou

MH17: les Américains n’ont donné aucune preuve de l’implication des prorusses, affirme Moscou
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Les États-Unis n'ont fourni aucune preuve de l'implication des militants prorusses dans le crash du vol MH17 dans l'Est de l'Ukraine, a dénoncé jeudi un vice-ministre russe de la Défense.

«Il a été dit que les données de renseignement techniques des États-Unis et des photographies satellitaires confirment que le missile a été lancé d'une zone contrôlée par les séparatistes. Question: où sont ces preuves?», a lancé Anatoli Antonov sur la chaîne de télévision russe Rossiya 24.

Mardi, de hauts responsables des services de renseignement américains ont assuré sous couvertMH17: les Américains n’ont donné aucune preuve de l’implication des prorusses, affirme Moscou de l'anonymat que le vol MH17 avait peut-être été abattu «par erreur» par des rebelles prorusses mal entraînés.

«Certains responsables des États-Unis, on le voit, en secret, sous le couvert de l'anonymat, font des commentaires à la demande du Département d'État pour démontrer la culpabilité des séparatistes et de la participation de la Russie» dans le crash du vol MH17, a-t-il dénoncé. «J'ai également posé une série de questions aux Ukrainiens, mais je n'ai eu de réponse ni des Ukrainiens ni des autres gouvernements», a affirmé le vice-ministre.

Le 17 juillet, 298 personnes, dont 193 Néerlandais, ont été tuées lorsque leur avion, un Boeing 777 de la Malaysia Airlines vraisemblablement abattu par un missile, s'est écrasé dans l'Est de l'Ukraine, dans une zone contrôlée par des prorusses.

De son côté, le directeur exécutif de l'Institut Ron Paul pour la paix et la prospérité a souligné qu'en publiant des données sur le crash du Boeing 777 malaisien, les autorités américaines ont en réalité avoué que leurs accusations à l'encontre de la Russie étaient du bluff.

«Après quatre jours de menaces émanant du [président américain Barack] Obama et du [secrétaire d'Etat John] Kerry, et de leurs favoris écrivant à la hâte sur Twitter que la Russie devait être punie pour avoir abattu l'avion, le service de renseignement américain estime qu'il s'agit d'une erreur et qu'il n'est pas en mesure de confirmer à cent pour cent qui a réellement abattu l'avion», considère Daniel McAdams. Selon lui, après la première vague d'accusations, le commandement de l'armée russe a réalisé une démarche intéressante: sans accuser qui que ce soit, elle a publié ses données suivies d'une série de questions. L'armée russe a notamment demandé qu'on lui fournisse les preuves de sa soi-disant implication, a rappelé l'expert. «La diplomatie US a répondu par le biais d'un porte-parole qui s'est référé aux réseaux sociaux et à des données secrètes ne pouvant pas être divulguées», a-t-il souligné. «Ceci signifie qu'avec un budget s'élevant à 100 milliards de dollars, le service de renseignement US prend des décisions susceptibles d'entraîner une guerre nucléaire en se basant sur des tweets et des vidéos publiées sur YouTube», a conclu Daniel McAdams.

Parallèlement, l'ex-commandant de la DCA russe a accusé les autorités ukrainiennes d'avoir dissimulé les enregistrements des conversations entre leurs contrôleurs aériens et l'équipage du Boeing-777.
«Les enregistrements des conversations entre les contrôleurs aériens et l'équipage de l'avion, ainsi qu'entre les équipes en charge des systèmes de missiles sol-air sont particulièrement précieux. Les militaires ukrainiens les possèdent à coup sûr. C'est absolument certain, car le système n'a pas subi de modifications depuis l'époque soviétique et a toujours fonctionné comme une horloge», a indiqué le général Alexandre Maslov.

Selon lui, «l'Ukraine dissimule tout cela dans les murs du Service de sécurité nationale (SBU), ce qui confirme que l'évolution des événements suit exactement le scénario de 2001» (lorsqu'un missile ukrainien avait par erreur abattu un avion de ligne russe au-dessus de la mer Noire, ndlr).
«Pourquoi personne d'autre que la Russie n'exige que ces enregistrements soient remis immédiatement? On a du mal à comprendre», a conclu le général.

L'Etat-major russe a publié lundi 21 juillet ses données sur le crash du Boeing. Selon lui, l'avion a dévié de l'itinéraire initialement prévu et une activité excessive des radars ukrainiens a été constatée près de la zone de la catastrophe. Par ailleurs, selon l'armée russe, un avion de combat ukrainien évoluait dans le couloir aérien réservé aux vols de l'aviation civile peu de temps avant le crash du Boeing malaisien.

Source : agences et rédaction

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