Des sources proches d’Ashkenazi: Barak veut transformer le chef d’état-major en canard boiteux

Le ministre israélien de la guerre "Ehud Barak" a décidé de ne pas proroger d’une année supplémentaire le mandat du chef d'état-major Gabi Ashkenazi.
Selon des médias à Tel Aviv, "Barak a rencontré Ashkenazi et lui a révélé sa décision de ne pas proroger son mandat, qui expire en Février 2011", ajoutant que" sa décision est semblable à celle du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, et n’a pas été prise individuellement".
La radio israélienne a cité d’après le Bureau de Netanyahu que "le Premier ministre ne s'est pas opposé à la décision du ministre de la défense, malgré sa haute estime pour le général Ashkenazi" ajoutant que "Barak a précisé à Netanyahu que le remplacement d'Ashkenazi à la date exacte, après quatre années du mandat, est nécessaire pour établir le Haut Commandement de l'armée, et donner une chance à un officier plus jeune, au sein de l'état-major".
La décision a provoqué des objections dans l'entité israélienne, et plus précisément dans l'entourage d’Ashkenazi dont des sources proches ont considéré que la décision de Barak a pour but d'insulter le chef d’état-major et le transformer en un canard boiteux.
D'après ces mêmes sources "Barack est très préoccupé de la popularité élevée d’Ashkenazi parmi les Israéliens, en particulier les membres de l'armée, qu’ils soient réguliers ou des soldats de réserve".
De sa part Ashkenazi, a lui-même déclaré, selon le site quotidien de" Yediot Aharonot" que "la prorogation du mandat pour la cinquième année n'était pas prévu, et je peux affirmer que je n'ai pas demandé au premier ministre et au ministre de la défense une année supplémentaire dans l’Etat-major".
"Liel Hassoun" un membre du Knesset appartenant à "Kadima" a rejeté de même la décision de Barak déclarant que "la décision revient à des raisons personnelles, car il est clair qu'Ashkenazy joue un rôle important, essentiel et sans défauts, comme chef d'état major de l'armée, en particulier face aux énormes défis de sécurité".
"Barack aurait dû proroger le mandat d'Ashkenazi qui a ressuscité le Tsahal au lieu de l'humilier" estime-t-il tout en exprimant son regret à l'égard de cette décision.
Quant à Ben-Ari, membre de la commission des Affaires étrangères et du Comité de sécurité de la Knesset, il a critiqué la décision de Barak, déclarant "qu’elle produira la joie chez nos ennemis" la qualifiant d'une vengeance et un acte irresponsable de la part de Barak, qui nuira à la sécurité d'"Israël", et le fera payer cher".