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L’émir du Koweït en Iran pour une visite «historique»

L’émir du Koweït en Iran pour une visite «historique»
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L'émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah, a entamé dimanche une visite officielle en Iran, un déplacement qualifié d'«historique» et qui doit contribuer à la sécurité et la stabilité dans la région du Golfe.

Cette visite sera «un tournant décisif dans l'approfondissement» des relations entre les deux pays, a affirmé le président iranien Hassan Rohani en recevant cheikh Sabah en fin d'après-midi.

«L'Iran et le Koweït ont des vues proches sur les questions politiques, régionales et internationales», a ajouté le cheikh Rohani, dans un communiqué publié sur le site Internet de la présidence (www.president.ir), soulignant que son pays était «prêt àL’émir du Koweït en Iran pour une visite «historique»
étendre ses liens avec tous les États-membres» du CCG.

L'émir a pour sa part estimé que son voyage «profiterait aux deux pays», selon le communiqué.

«Nous avons des intérêts mutuels et historiques avec le Koweït et le terrain est préparé pour étendre ces liens», avait auparavant affirmé le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif, cité par l'agence officielle iranienne IRNA.

Les relations bilatérales se sont améliorées depuis l'élection du président Hassan Rohani en juin 2013, après plusieurs années de tensions.

L'émir, qui effectue sa première visite en Iran en tant que chef d'État, est accompagné d'une importante délégation comprenant les ministres des Affaires étrangères, du Pétrole, des Finances et du Commerce et de l'Industrie.

Au cours de sa visite de deux jours, il doit également rencontrer leader de la Révolution islamique en Iran l’ayatollah Ali Khamenei.

Zarif n’ira pas à Jeddah

Dans un entretien vendredi au quotidien panarabe al-Hayat, le sous-secrétaire des Affaires étrangères koweïtien Khaled al-Jarallah avait affirmé que son pays était aussi «prêt à jouer le rôle» de médiateur entre l'Iran et l'Arabie saoudite.

Un rapprochement entre ces deux puissances régionales «pourrait avoir une grande influence dans la résolution de nombreux problèmes régionaux», a-t-il expliqué.

Selon M. Jarallah, cette visite «historique» pourrait entraîner «une coopération iranienne plus positive et réaliste sur les affaires concernant le Golfe» et en retour «aurait un effet positif sur l'avenir, la sécurité et la stabilité des pays du CCG».

L'Arabie saoudite avait jusqu'alors ignoré les appels de Téhéran en vue d'un réchauffement des relations. Mais le 13 mai, le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud al-Fayçal, avait annoncé que son pays était prêt à «négocier» avec son voisin iranien pour améliorer les relations bilatérales, et Ryad a invité le chef de la diplomatie iranienne dans le cadre d'une réunion l'Organisation de coopération islamique (OCI) prévu à Jeddah les 18 et 19 juin.

M. Zarif a toutefois décliné dimanche l'invitation, en raison des négociations nucléaires avec les grandes puissances qui se dérouleront au même moment.

«La date des négociations (nucléaires) avait été décidée avant (l'invitation) et il n'est pas possible de la changer», a indiqué le ministre iranien, qui chapeaute les négociations, cité par IRNA.

Source: agences et rédaction

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