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Nabil Rajab veut un dialogue sérieux pour résoudre la crise politique

Nabil Rajab veut un dialogue sérieux pour résoudre la crise politique
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Le militant bahreïni des droits de l'Homme, Nabil Rajab, a plaidé dimanche, au lendemain de sa libération, pour «un dialogue sérieux» entre pouvoir et opposition afin de résoudre la crise politique qui dure depuis plus de trois ans dans le pays.

«La seule solution est un dialogue sérieux entre la famille royale et l'opposition», a déclaré M. Rajab par téléphone à l'AFP.

«Les tentatives de dialogue entreprises par le passé n'ont pas été sérieuses et étaient plutôt desNabil Rajab veut un dialogue sérieux pour résoudre la crise politique messages destinés à rassurer l'opinion publique internationale», à propos de la situation à Bahreïn, a-t-il estimé.

Président du Centre des droits de l'Homme à Bahreïn et secrétaire général adjoint de la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH), M. Rajab a retrouvé la liberté samedi 24 mai après avoir purgé une peine de prison de deux ans pour participation à des «manifestations non autorisées».
Bahreïn, petit pays du Golfe dirigé par la dynastie des Al-Khalifa, est secoué depuis février 2011 par un mouvement de contestation qui réclame une véritable monarchie constitutionnelle dans le pays.

«Malheureusement, la situation aujourd'hui est pire que quand je suis entré en prison, en raison d'une recrudescence de la violence, que nous rejetons», a déclaré M. Rajab .
«On ne peut continuer à juger les gens, à restreindre les libertés et à réprimer les manifestations, car la violence ne produit pas de solutions politiques», a-t-il encore insisté.
M. Rajab a affirmé qu'il continuerait à soutenir «les manifestations pacifiques et à rejeter la violence d'où qu'elle vienne».

L'opposition, dominée par Al-Wefaq, milite pour l'instauration d'une véritable monarchie constitutionnelle. Elle a participé à deux rounds de dialogue national avant de quitter la table des négociations en estimant ne pas obtenir assez de concessions de la part du pouvoir.

Environ 122 Bahreïnis ont depuis le début du mouvement succombé sous les tortures, les infections pulmonaires causées par les gaz lacrymogènes et les tirs à balles réelles utilisées par les forces répressives de Bahreïn. Jusqu'à présent, 1300 Bahreïnis ont été arrêtés pour leur rôle dans les manifestations, et ceux qui sont encore en détention ont été torturés et privés de l'accès aux soins médicaux. Les hôpitaux ont été militarisés et les médecins et les infirmières sont harcelés s'ils traitent les victimes des manifestations. Des milliers d'ouvriers et d'employés ont été licenciés ou suspendus de leurs fonctions pour avoir participé à des manifestations.

Source : AFP et rédaction

 

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