Turquie: La mort d’un jeune tué par la police ravive la contestation
Ce sont des milliers de personnes qui ont participé mercredi aux funérailles d'un adolescent de 15 ans, mortellement blessé par la police en juin dernier. A moins de trois semaines avant les municipales, le régime conservateur est vivement contesté.
Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées mercredi 12 mars à Istanbul pour les obsèques d'un jeune de 15 ans, mort mardi après avoir été blessé par la police lors de la fronde antigouvernementale de 2013 en Turquie.
«La police de l'AKP (Parti de la justice et du développement, au pouvoir, ndlr) a assassiné Berkin
Elvan» ou «Berkin est notre honneur», scandait la foule massée dans les rues du quartier populaire stambouliote d'Okmeydani.
L'adolescent de 15 ans, touché à la tête par une capsule de grenade lacrymogène tirée par la police le 16 juin dernier, est décédé mardi après un coma de 269 jours. Sa famille dit avoir vu pour la dernière fois Berkin le 16 juin alors qu'il sortait de leur modeste appartement pour acheter du pain.
Le décès de Berkin Elvan, érigé en symbole de la répression policière, a donné lieu mardi soir à une vague de protestations spontanées à travers la Turquie et à de violents affrontements entre la police et les contestataires dans plusieurs grandes villes.
La police a utilisé des canons à eau et des gaz lacrymogène pour disperser les manifestants qui ont scandé des slogans hostiles au gouvernement. «Gouvernement assassin!», criaient-t-ils. Selon les médias turcs, plus de 250 personnes ont été interpellées et des dizaines blessées à l'occasion de ces incidents.
La mort de Berkin porte à sept le nombre de manifestants tués lors de la fronde qui a fait vaciller le régime conservateur à la mi-2013. Un policier avait aussi perdu la vie pendant ces événements qui ont fait plus de 8.000 blessés.
Seul un membre du gouvernement, le ministre des Communications Lütfi Elvan, a exprimé sa «grande tristesse» après le décès du jeune garçon.
Source : AFP
Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées mercredi 12 mars à Istanbul pour les obsèques d'un jeune de 15 ans, mort mardi après avoir été blessé par la police lors de la fronde antigouvernementale de 2013 en Turquie.
«La police de l'AKP (Parti de la justice et du développement, au pouvoir, ndlr) a assassiné Berkin
Elvan» ou «Berkin est notre honneur», scandait la foule massée dans les rues du quartier populaire stambouliote d'Okmeydani.L'adolescent de 15 ans, touché à la tête par une capsule de grenade lacrymogène tirée par la police le 16 juin dernier, est décédé mardi après un coma de 269 jours. Sa famille dit avoir vu pour la dernière fois Berkin le 16 juin alors qu'il sortait de leur modeste appartement pour acheter du pain.
Le décès de Berkin Elvan, érigé en symbole de la répression policière, a donné lieu mardi soir à une vague de protestations spontanées à travers la Turquie et à de violents affrontements entre la police et les contestataires dans plusieurs grandes villes.
La police a utilisé des canons à eau et des gaz lacrymogène pour disperser les manifestants qui ont scandé des slogans hostiles au gouvernement. «Gouvernement assassin!», criaient-t-ils. Selon les médias turcs, plus de 250 personnes ont été interpellées et des dizaines blessées à l'occasion de ces incidents.
La mort de Berkin porte à sept le nombre de manifestants tués lors de la fronde qui a fait vaciller le régime conservateur à la mi-2013. Un policier avait aussi perdu la vie pendant ces événements qui ont fait plus de 8.000 blessés.
Seul un membre du gouvernement, le ministre des Communications Lütfi Elvan, a exprimé sa «grande tristesse» après le décès du jeune garçon.
Source : AFP
//