La région Asie-Pacifique sous la menace de pénuries alimentaires
La production alimentaire mondiale devra être accrue de 60% d'ici 2050 pour éviter des pénuries susceptibles de provoquer des troubles sociaux voire des guerres civiles, a prévenu lundi l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
«Si nous n'atteignons pas notre objectif et qu'une pénurie alimentaire éclate, il y aura un risque élevé de troubles sociaux et politiques, de guerres civiles et de terrorisme, et la sécurité mondiale dans son ensemble en sera affectée», a déclaré Hiroyuki Konuma, directeur général adjoint de la FAO pour la région Asie-Pacifique, en ouverture d'une conférence sur la sécurité alimentaire à Oulan Bator.
Les calculs de la FAO se basent sur les projections de croissance démographique (la population
mondiale dépasserait les 9 milliards d'humains en 2050, selon l'Onu) et sur l'évolution des régimes alimentaires, de plus en plus consommateurs de calories.
Mais alors que la nécessité d'une augmentation de la production alimentaire s'affirme, les dépenses mondiales consacrées à la recherche agronomique diminuent, et nombre d'agronomes doutent que la production puisse suivre la progression de la demande.
Le défi est particulièrement net dans les pays en développement, où, selon M. Konuma, il faudrait accroître de 77% les productions agricoles.
Sans cela, la seule région Asie-Pacifique pourrait compter plus de 500 millions de personnes soumises à des malnutritions chroniques.
La sous-nutrition concerne aujourd'hui 842 millions d'humains, selon la FAO, dont près des deux tiers vivent en Asie-Pacifique. Un enfant de moins de cinq ans sur quatre souffre de malnutrition.
Pour la FAO, l'alternative est la suivante: soit augmenter la superficie des terres arables, soit accroître la productivité.
Dans les années 1980, la productivité à l'hectare pour le riz et le blé progressait à un rythme annuel de 3,5%. Ce taux a chuté à 0,6/0,8% sur les vingt dernières années.
Source: agences et rédaction
«Si nous n'atteignons pas notre objectif et qu'une pénurie alimentaire éclate, il y aura un risque élevé de troubles sociaux et politiques, de guerres civiles et de terrorisme, et la sécurité mondiale dans son ensemble en sera affectée», a déclaré Hiroyuki Konuma, directeur général adjoint de la FAO pour la région Asie-Pacifique, en ouverture d'une conférence sur la sécurité alimentaire à Oulan Bator.
Les calculs de la FAO se basent sur les projections de croissance démographique (la population
mondiale dépasserait les 9 milliards d'humains en 2050, selon l'Onu) et sur l'évolution des régimes alimentaires, de plus en plus consommateurs de calories.Mais alors que la nécessité d'une augmentation de la production alimentaire s'affirme, les dépenses mondiales consacrées à la recherche agronomique diminuent, et nombre d'agronomes doutent que la production puisse suivre la progression de la demande.
Le défi est particulièrement net dans les pays en développement, où, selon M. Konuma, il faudrait accroître de 77% les productions agricoles.
Sans cela, la seule région Asie-Pacifique pourrait compter plus de 500 millions de personnes soumises à des malnutritions chroniques.
La sous-nutrition concerne aujourd'hui 842 millions d'humains, selon la FAO, dont près des deux tiers vivent en Asie-Pacifique. Un enfant de moins de cinq ans sur quatre souffre de malnutrition.
Pour la FAO, l'alternative est la suivante: soit augmenter la superficie des terres arables, soit accroître la productivité.
Dans les années 1980, la productivité à l'hectare pour le riz et le blé progressait à un rythme annuel de 3,5%. Ce taux a chuté à 0,6/0,8% sur les vingt dernières années.
Source: agences et rédaction
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