Les relations israélo-allemandes sont au plus bas, selon Der Spiegel
Les relations israélo-allemandes sont au plus bas, minées par le dossier des colonies en Cisjordanie occupée, rapporte le quotidien allemand Der Spiegel.
La chancelière allemande, Angela Merkel doit arriver en «Israël» lundi prochain, mais l'allié allemand de longue date en est arrivé à considérer le gouvernement du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou comme «incapable et peu désireux de faire avancer le processus de paix», poursuit le quotidien allemand.
Si la plupart des discours publics donnés par les deux dirigeants laissent penser que
l’Allemagne et «Israël» entretiennent des relations spéciales, le narratif est tout autre lorsque ces dirigeants conversent la porte fermée, toujours selon cette même source.
Le discours de Martin Schulz, le président (allemand) du parlement européen la semaine dernière, a ajouté à la tension déjà existante. Les revendications de Schulz concernant la distribution inégale de l'eau entre l’entité sioniste et les Territoires palestiniens occupés a créé une tempête diplomatique et soumis Schulz à de vives critiques de la part des politiciens israéliens, l’accusant «d'utiliser des chiffres inexacts».
Selon Der Spiegel, le ton est monté entre Netanyahou et Merkel, au point de crier l'un sur l'autre au téléphone «tout en discutant de la politique israélienne envers les Palestiniens», et les relations entre les deux parties «n'ont jamais été aussi difficiles».
Le journal allemand ajoute que Merkel tente d'apaiser la tension «mais les divisions suscitées par la colonisation israélienne persistent», puisque l'Allemagne voit «la politique de colonisation d'Israël comme un sérieux obstacle aux négociations de paix».
«C'est précisément parce que nous soutenons Israël en tant qu'Etat juif, et que nous luttons pour son avenir que nous allons rester ferme sur ce point», a déclaré une source à la Chancellerie allemande.
La semaine dernière, la municipalité israélienne d’al-Qods occupée (Jérusalem) avait donné son feu vert à plusieurs plans pour un total de 558 nouveaux logements dans des quartiers de colonisation du secteur Est de la ville (Jérusalem-Est).
Selon des statistiques, depuis le début des «pourparlers de paix» sous l'égide du secrétaire d'Etat américain John Kerry le 29 juillet, les autorités israéliennes ont fait avancer des plans de construction pour 7.302 logements dans des colonies en Cisjordanie occupée et au secteur Est d’al-Qods occupée et ont lancé des appels d'offres pour 4.460 autres.
Source: agences et rédaction
La chancelière allemande, Angela Merkel doit arriver en «Israël» lundi prochain, mais l'allié allemand de longue date en est arrivé à considérer le gouvernement du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou comme «incapable et peu désireux de faire avancer le processus de paix», poursuit le quotidien allemand.
Si la plupart des discours publics donnés par les deux dirigeants laissent penser que
l’Allemagne et «Israël» entretiennent des relations spéciales, le narratif est tout autre lorsque ces dirigeants conversent la porte fermée, toujours selon cette même source.Le discours de Martin Schulz, le président (allemand) du parlement européen la semaine dernière, a ajouté à la tension déjà existante. Les revendications de Schulz concernant la distribution inégale de l'eau entre l’entité sioniste et les Territoires palestiniens occupés a créé une tempête diplomatique et soumis Schulz à de vives critiques de la part des politiciens israéliens, l’accusant «d'utiliser des chiffres inexacts».
Selon Der Spiegel, le ton est monté entre Netanyahou et Merkel, au point de crier l'un sur l'autre au téléphone «tout en discutant de la politique israélienne envers les Palestiniens», et les relations entre les deux parties «n'ont jamais été aussi difficiles».
Le journal allemand ajoute que Merkel tente d'apaiser la tension «mais les divisions suscitées par la colonisation israélienne persistent», puisque l'Allemagne voit «la politique de colonisation d'Israël comme un sérieux obstacle aux négociations de paix».
«C'est précisément parce que nous soutenons Israël en tant qu'Etat juif, et que nous luttons pour son avenir que nous allons rester ferme sur ce point», a déclaré une source à la Chancellerie allemande.
La semaine dernière, la municipalité israélienne d’al-Qods occupée (Jérusalem) avait donné son feu vert à plusieurs plans pour un total de 558 nouveaux logements dans des quartiers de colonisation du secteur Est de la ville (Jérusalem-Est).
Selon des statistiques, depuis le début des «pourparlers de paix» sous l'égide du secrétaire d'Etat américain John Kerry le 29 juillet, les autorités israéliennes ont fait avancer des plans de construction pour 7.302 logements dans des colonies en Cisjordanie occupée et au secteur Est d’al-Qods occupée et ont lancé des appels d'offres pour 4.460 autres.
Source: agences et rédaction
Comments
//