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Royaume-Uni: Enquêtes sur la mort de 2 Britanniques morts en Syrie

Royaume-Uni: Enquêtes sur la mort de 2 Britanniques morts en Syrie
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La police antiterroriste du Royaume-Uni a annoncé jeudi 13 février perquisitionner le domicile d'un ressortissant britannique mort en Syrie, 24 heures après l'ouverture d'une enquête sur un quadragénaire présenté comme le premier kamikaze britannique tombé dans ce pays.

Selon la BBC, l'homme en question, soupçonné d'avoir rejoint les rangs des groupes armés terroristes en Syrie, s'appelle Anil Khalil Raoufi, connu sous le pseudonyme d'Abu Layth. «La situation en Syrie et dans d'autres zones de conflit suscite une grande inquiétude. Il s'agit de déterminer comment faire pour éviter que d'autres personnes ne suivent leur exemple», a souligné la police anti-terroriste.

Selon des voisins contactés par des journalistes locaux, les parents du jeune homme ont quittéRoyaume-Uni: Enquêtes sur la mort de 2 Britanniques morts en Syrie l'Afghanistan il y a une dizaine d'années pour s'établir au Royaume-Uni. Anil Khalil Raoufi était un adolescent ordinaire jusqu'à il y a encore trois ans, a affirmé un voisin. «Il a alors commencé à porter la robe. Il n'était plus le même. Il ne disait pas bonjour dans la rue», a-t-il raconté.

Mercredi, des membres de la police antiterroriste ont perquisitionné un autre domicile, dans le sud de l'Angleterre cette fois, à Crawley. Le pavillon est celui d'un chauffeur routier de 41 ans, Abdul Waheed Majid, parti en août dernier en «mission humanitaire auprès des réfugiés syriens en Turquie», selon son entourage.

L'homme, rebaptisé du nom de guerre d'Abu Suleiman al-Britania, a été présenté sur plusieurs sites extrémistes comme «le premier kamikaze britannique» sous la bannière du Front al-Nosra, un groupe affilié à Al-Qaïda. Il aurait précipité la semaine dernière un camion bourré d'explosifs sur la prison d'Alep (nord de la Syrie), enjeu de combats acharnés entre troupes du régime et groupes armés.

La Grande-Bretagne, à l'instar de ses alliés occidentaux, a multiplié les arrestations contre des ressortissants en partance pour la Syrie, ou de retour de ce pays. Des hauts représentants de Scotland Yard de l'appareil judiciaire et des services de renseignements ont mis en avant le danger que représenteraient certains de ces Britanniques rentrés au pays après avoir acquis des compétences dans le domaine de la guérilla ou du terrorisme auprès de combattants d'al-Qaïda. Selon les estimations officielles, 200 à 300 Britanniques combattraient dans les rangs des bandes armées terroristes.

Source : AFP et rédaction

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