Allemagne: la NSA espionnait le chancelier Gerhard Schröder
La NSA a placé sur écoutes le téléphone de Gerhard Schröder au moins à partir de 2002, alors qu'il était chancelier d'Allemagne, écrit mercredi le quotidien Süddeutsche Zeitung en citant des sources gouvernementales américaines et des sources proches de l'agence.
La raison qui a présidé à cette mise sur écoutes était l'hostilité du chancelier social-
démocrate à l'intervention anglo-américaine contre l'Irak alors dirigé par Saddam Hussein, explique le journal.
«Nous avions des raisons de croire que Schröder ne contribuait pas au succès de la coalition (anti-Saddam Hussein)», a déclaré au journal allemand une personne qui avait été au fait de ces écoutes.
Le chancelier pas surpris par ces révélations
Gerhard Schröder, qui fut à la tête d'une coalition avec les Verts de 1998 à 2005, a déclaré ne pas être surpris par les révélations du journal.
«A l'époque, l'idée ne me serait pas venue qu'on m'écoutait; aujourd'hui, cela ne me surprend pas», dit-il au Süddeutsche Zeitung.
Les informations qui l'an dernier ont fait état d'une surveillance massive exercée par la NSA en Allemagne, avec notamment la mise sur écoutes du téléphone portable de l'actuelle chancelière Angela Merkel, ont choqué l'opinion publique allemande et conduit Berlin à réclamer, en vain jusqu'à présent, la conclusion avec les Etats-Unis d'un accord prohibant l'espionnage mutuel.
Source: agences et rédaction
La raison qui a présidé à cette mise sur écoutes était l'hostilité du chancelier social-
démocrate à l'intervention anglo-américaine contre l'Irak alors dirigé par Saddam Hussein, explique le journal.«Nous avions des raisons de croire que Schröder ne contribuait pas au succès de la coalition (anti-Saddam Hussein)», a déclaré au journal allemand une personne qui avait été au fait de ces écoutes.
Le chancelier pas surpris par ces révélations
Gerhard Schröder, qui fut à la tête d'une coalition avec les Verts de 1998 à 2005, a déclaré ne pas être surpris par les révélations du journal.
«A l'époque, l'idée ne me serait pas venue qu'on m'écoutait; aujourd'hui, cela ne me surprend pas», dit-il au Süddeutsche Zeitung.
Les informations qui l'an dernier ont fait état d'une surveillance massive exercée par la NSA en Allemagne, avec notamment la mise sur écoutes du téléphone portable de l'actuelle chancelière Angela Merkel, ont choqué l'opinion publique allemande et conduit Berlin à réclamer, en vain jusqu'à présent, la conclusion avec les Etats-Unis d'un accord prohibant l'espionnage mutuel.
Source: agences et rédaction
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