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L’UE approuve l’envoi de 500 soldats européens en République centrafricaine

L’UE approuve l’envoi de 500 soldats européens en République centrafricaine
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Les ministres des affaires étrangères de l'UE ont approuvé lundi 20 janvier l'envoi d'environ 500 soldats européens à Bangui, en soutien aux 1 600 Français de l'opération Sangaris - engagés depuis le 5 décembre avec l'approbation de l'ONU - et aux 4 400 militaires de la force africaine de maintien de la paix, la Misca.

Se tient au même moment à Bangui l'élection d'un président par le Conseil national de transition (CNT, parlement provisoire). Le nouvel élu aura la lourde tâche de combler le vide laissé par la démission contrainte de Michel Djotodia le 11 janvier, accusé par la communauté internationale de n'avoir rien fait pour arrêter les tueries interreligieuses.

Huit candidats

Sur les 24 candidatures déposées, seules huit ont été validées par le CNT. Les parlementaires ontL’UE approuve l’envoi de 500 soldats européens en République centrafricaine fixé des critères draconiens d'éligibilité excluant beaucoup de monde : les responsables politiques sous Djotodia, les chefs de partis, les militaires d'active et tous ceux ayant appartenu à une milice ou à une rébellion ces vingt dernières années.

Parmi les candidats figurent la maire de Bangui, Catherine Samba Panza, ainsi que Sylvain Patassé et Désiré Kolingba, respectivement fils des présidents Ange-Félix Patassé, au pouvoir de 1993 à 2003, et André Kolingba (1981-1993). Autre personnalité en vue, Emile Gros Raymond Nakombo, banquier proche de l'ex-président Kolingba, déjà candidat à la présidentielle de 2011.
Chaque candidat a dix minutes pour présenter sa profession de foi aux parlementaires avant le vote à bulletin secret. La Constitution provisoire prévoit un seul tour de scrutin, le candidat arrivé en tête étant élu. L'élu prêtera ensuite serment devant la Cour constitutionnelle provisoire.

«Ramener la sécurité»

A Bangui, sillonnée par les soldats français et africains, l'élection était lundi matin au centre de toutes les conversations de la population, dont la moitié vit entassée dans des camps de déplacés. «Ramener la sécurité», «que tout se déroule normalement», les mêmes mots revenaient chez des habitants angoissés de voir quelles réactions provoquera l'élection du nouveau président chez les hommes en armes toujours présents dans la ville. Des tirs ont été entendus dans un quartier du centre-ville pendant une partie de la nuit. Selon des habitants, il s'agissait de tirs de sommation de la Misca pour dissuader des habitants de manifester leur colère après la mort de deux jeunes les jours précédents.
Au moins 50 corps de victimes de violences ont été découverts depuis vendredi dans le Nord-Ouest, selon la Croix-rouge. Vendredi dans la même région, près de Bouar, au moins 23 civils musulmans, dont trois enfants, ont été également tués alors qu'il tentaient de fuir vers le Cameroun, selon l'ONG Save de Children.

Source : AFP

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