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Centrafrique: l’intervention française de moins en moins soutenue par l’opinion publique

Centrafrique: l’intervention française de moins en moins soutenue par l’opinion publique
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Seuls 41% des Français soutiennent l'opération militaire Sangaris en Centrafrique, selon un sondage. C'est 10% de moins qu'au début de l'intervention.

L'opinion publique soutient de moins en moins l'opération Sangaris en Centrafrique, après seulement un mois d'intervention des troupes françaises. Première explication : l'«effet de lassitude» après plusieurs actions militaires françaises à l'étranger ces dernières années.
L'intervention militaire française en Centrafrique perd rapidement le soutien de l'opinion, avecCentrafrique: l’intervention française de moins en moins soutenue par l’opinion publique seulement 41% de Français favorables, selon un sondage Ifop paru dans Sud Ouest Dimanche. Ce soutien a chuté de 10 points en moins d'un mois, au début de l'opération Sangaris.
Seuls 9% des personnes interrogées se disent «tout à fait» favorables et 32% «plutôt favorables», à l'intervention de la France en Centrafrique contre 59% se disant peu ou pas favorables.
L'institut Ifop, citant des sondages précédents sur le même sujet, note que le soutien à l'opération Sangaris était déjà «à peine majoritaire» au tout début de l'intervention, le 5 décembre(51% d'opinions favorables). L'«érosion du soutien de l'opinion publique amorcée il y a trois semaines se confirme», et le faible soutien de 41% a été atteint en un mois, «bien rapidement comparativement aux opérations militaires récentes», remarque l'Ifop.

Une «lassitude», «des ennemis peu identifiables», «des succès invisibles»

Le sondeur explique cette «molle» approbation de Sangaris par plusieurs facteurs, notamment par «un effet de lassitude» après plusieurs actions militaires françaises à l'étranger ces dernières années, comme celles en Afghanistan, en Côte d'Ivoire, en Lybie ou encore au Mali. L'Ifop justifie aussi ce manque de soutien par «la singularité du conflit» en Centrafrique avec «des objectifs de guerre et des ennemis peu identifiables» et donc, des «succès invisibles», contrairement au Mali.
Le Mali, une intervention largement soutenue
Le sondeur rappelle qu'en Libye, en 2011, il avait fallu quatre mois pour que l'opinion soutenant l'intervention française devienne minoritaire (49% contre 66% aux premiers jours). Tandis qu'au Mali, l'opinion a toujours été majoritairement favorable, de 63% aux premiers jours à 59% en mars, deux mois plus tard.
Le clivage politique reste marqué, avec un soutien des sympathisants socialistes à l'intervention, beaucoup plus important qu'à l'UMP.

Source : agences

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