Kerry: L’Iran peut peser en marge de la conférence sur la Syrie
«L'Iran pourrait jouer un rôle dans la recherche d'une solution à la crise en Syrie même s'il ne participe pas formellement à la conférence de paix prévue à partir du 22 janvier en Suisse», a déclaré dimanche 5 janvier John Kerry.
Lors d'une conférence de presse en Palestine occupée, le secrétaire d'Etat américain a jugé que
l'Iran pourrait difficilement être un «partenaire de niveau ministériel» à la conférence dite Genève II sur la Syrie.
Il a toutefois évoqué la possibilité d'un rôle constructif pour l'Iran en marge de cette conférence.
«Maintenant peuvent-ils apporter une contribution à partir de la marge? Peut-on envisager des canaux par lesquels ils pourraient intervenir? Leur mission qui se trouve déjà à Genève (...) peut-elle être présente afin de contribuer au processus? Il se peut qu'il y ait des moyens que cela se produise», a dit John Kerry.
Les Etats-Unis se sont toutefois opposés jusqu'à présent à la participation de l'Iran car la République islamique n'a pas approuvé l'un des points essentiels de la première conférence de paix de Genève sur la Syrie, portant sur la formation d'un nouveau gouvernement syrien par «consentement mutuel» entre les autorités et l'opposition. Pour Washington, cette formulation signifie que Bachar el-Assad ne pourra rester au pouvoir, ce que conteste notamment la Russie.
Gelées à la suite de la révolution islamique à Téhéran en 1979, les relations entre les Etats-Unis et l'Iran ont connu un réchauffement spectaculaire après l'élection en juin de Hassan Rohani à la présidence iranienne. Ce rapprochement s'est notamment concrétisé en novembre par un accord international provisoire sur le programme nucléaire iranien.
Source : AFP
Lors d'une conférence de presse en Palestine occupée, le secrétaire d'Etat américain a jugé que
l'Iran pourrait difficilement être un «partenaire de niveau ministériel» à la conférence dite Genève II sur la Syrie.Il a toutefois évoqué la possibilité d'un rôle constructif pour l'Iran en marge de cette conférence.
«Maintenant peuvent-ils apporter une contribution à partir de la marge? Peut-on envisager des canaux par lesquels ils pourraient intervenir? Leur mission qui se trouve déjà à Genève (...) peut-elle être présente afin de contribuer au processus? Il se peut qu'il y ait des moyens que cela se produise», a dit John Kerry.
Les Etats-Unis se sont toutefois opposés jusqu'à présent à la participation de l'Iran car la République islamique n'a pas approuvé l'un des points essentiels de la première conférence de paix de Genève sur la Syrie, portant sur la formation d'un nouveau gouvernement syrien par «consentement mutuel» entre les autorités et l'opposition. Pour Washington, cette formulation signifie que Bachar el-Assad ne pourra rester au pouvoir, ce que conteste notamment la Russie.
Gelées à la suite de la révolution islamique à Téhéran en 1979, les relations entre les Etats-Unis et l'Iran ont connu un réchauffement spectaculaire après l'élection en juin de Hassan Rohani à la présidence iranienne. Ce rapprochement s'est notamment concrétisé en novembre par un accord international provisoire sur le programme nucléaire iranien.
Source : AFP
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