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Egypte: au moins 11 morts dans les heurts entre police et pro-Morsi

Egypte: au moins 11 morts dans les heurts entre police et pro-Morsi
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Au moins 11 personnes sont mortes vendredi en Egypte dans des heurts en marge de manifestations de soutien au président destitué Mohamed Morsi, a annoncé le ministère de la Santé qui avait donné auparavant un bilan de six morts.

Le ministère a également fait état de 42 blessés alors que 122 personnes ont été arrêtées.

Des milliers de manifestants pro-Morsi ont défilé vendredi, à travers le pays, avant queEgypte: au moins 11 morts dans les heurts entre police et pro-Morsi
la police ne les disperse, déclenchant les heurts auxquels ont également pris part des civils opposés au courant islamiste.

La police les a dispersés à coup de grenades lacrymogènes et de tirs de chevrotine, alors que les partisans de Morsi bravaient l'interdiction de manifester.

Quatre personnes ont été tuées dans différents quartiers du Caire, deux dans la ville côtière d’Alexandrie, une dans la ville d’Ismaïlia sur le canal de Suez et trois autres dans la province rurale de Fayoum, au sud-ouest de la capitale. Un étudiant a, en outre, été tué au cours de tirs à Minya dans le sud de l’Égypte.

Lors de ces manifestations, «la police a arrêté 122 membres des Frères musulmans pour détention d’armes», indique le ministère de l’Intérieur.

Référendum à la mi-janvier

Les islamistes égyptiens organisent des manifestations quasi-quotidiennes dans la capitale et dans d’autres agglomérations, en dépit de l’interdiction prononcée le mois dernier contre la confrérie, désormais considérée comme une organisation terroriste par le gouvernement. Ses membres dénoncent la destitution le 3 juillet par les militaires du président Mohamed Morsi.

En vertu de leur désignation «terroristes», les dirigeants de la confrérie risquent désormais la peine capitale, et le journal du mouvement, Liberté et Justice, a été définitivement interdit, de même que le parti du même nom.

Les Égyptiens sont appelés aux urnes les 14 et 15 janvier pour se prononcer par référendum sur une nouvelle Constitution, étape essentielle dans le processus de transition démocratique promis par les autorités.

La Loi fondamentale interdit toutefois les partis politiques confessionnels et accroît le pouvoir, dont dispose déjà l’armée, acteur incontournable du jeu politique égyptien.

Source: agences et rédaction

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