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Égypte: les Frères défient les autorités, plus de 250 manifestants pro-Morsi interpellés

Égypte: les Frères défient les autorités, plus de 250 manifestants pro-Morsi interpellés
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Des rassemblements interdits des Frères musulmans en Égypte ont été marqués vendredi par des heurts meurtriers et des centaines d'arrestations.

Défiant leur désignation mercredi comme «groupe terroriste», les partisans de Mohammad Morsi, le président renversé le 3 juillet par l'armée, avaient appelé à manifester au Caire et partout dans le pays. Égypte: les Frères défient les autorités, plus de 250 manifestants pro-Morsi interpellés

Les manifestants se sont rassemblés dans plusieurs villes du pays après la grande prière hebdomadaire et ont lancé des pierres sur les forces de l'ordre, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes.

Des heurts ont éclaté par endroits avec les forces de l'ordre, qui comptent plusieurs blessés et véhicules incendiés, mais surtout avec des opposants aux Frères musulmans.

Ces derniers types d'affrontements ont fait au total trois morts dans plusieurs villes, selon le ministère de l'Intérieur. Selon une source hospitalière, un homme a été tué à Samaloute, au sud du Caire.

Le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Hany Abdel Latif, a accusé les manifestants d'avoir utilisé des armes à feu et des bombes incendiaires.

À travers le pays, 265 «éléments des Frères musulmans» ont été arrêtés pendant des affrontements, et des mesures sont prises pour qu'ils soient pris en charge par la justiceÉgypte: les Frères défient les autorités, plus de 250 manifestants pro-Morsi interpellés
conformément à la décision gouvernementale de désigner la confrérie comme «groupe terroriste», selon le ministère.

Compte tenu de cette désignation, les responsables des Frères musulmans risquent la peine de mort et les manifestants jusqu'à cinq ans de prison. Quant aux membres de la confrérie, ils sont interdits de manifestation, et le journal du mouvement, Liberté et Justice, a été définitivement interdit, de même que le parti du même nom.

L'homme fort du nouveau pouvoir, le général Abdel Fattah al-Sissi, chef de l'armée, avait promis jeudi «d'éliminer» les terroristes et de faire revenir la «stabilité» dans le pays, après deux attentats en deux jours.

Mardi, un attentat-suicide à la voiture piégée contre un bâtiment de la police a fait 15 morts à Mansoura. Jeudi matin, un attentat visant un bus a fait cinq blessés dans le nord du Caire.

Jeudi soir, des étudiants partisans de Morsi s'étaient déjà rassemblés au Caire. Des heurts avec des opposants au président déchu ont fait un mort ce soir-là.

Source: agences et rédaction

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